
Autres informations / 16.07.2008
Hugues delloye : « solutions trouvées dans le meilleur esprit »
Lundi 14 juillet, la réunion du Touquet, toute consacrée au
galop, ouvrait à 16h. Elle faisait suite à une réunion de huit courses au trot
dimanche 13. C’est cette configuration qui est à l’origine du problème constaté
sur la piste par les professionnels. Hugues Delloye s’en explique. « Pour
le trot, il faut une piste (la même est partagée par le trot et le galop, ndlr)
la moins fouillante possible. Nous avons eu 20/25mm de pluie avant la réunion
de trot et nous nous sommes donc réservés la nuit et le matin du 14 juillet
pour arroser. Nous l’avons finalement fait le matin pendant un quart d’heure et
nous avons mal mesuré la valeur d’eau déversée. Cela s’est joué à quelques
minutes. Six ou sept minutes auraient suffi. Le problème est apparu dans un
tournant où l’eau a tendance à ruisseler de l’extérieur vers l’intérieur de la
piste. »
« A 15h, des professionnels, en arrivant, ont trouvé la
piste glissante. Nous avons essayé ensemble, avec eux, aux premiers rangs
desquels il faut citer Jean-Paul Delaporte et Catherine Rieb-Ménard, de trouver
une solution. A 17h, il a été décidé de passer les deux dernières épreuves du
programme de 2.200m à 1.400m. Ainsi, on n’empruntait pas le tournant litigieux.
Tout s’est passé dans le plus grand respect, sans animosité et dans le meilleur
esprit de collaboration. »
« En fait avec l’assèchement naturel, sachant qu’il
faisait beau ce jour-là, on aurait pu courir normalement les dernières courses
prévues à 19h et 19h30. Mais la décision avait été prise avant et on ne pouvait
pas revenir dessus. Tout ceci s’est déroulé dans le respect du code des
courses. »
« C’est une expérience qui va nous servir pour notre
gestion de notre temps d’arrosage. Une étude du sol sera faite l’an prochain
pour affiner notre arrosage. Notre système d’arrosage automatique est très
moderne et nous permet de régler les temps d’arrosage par zone. »
« Je tiens à rendre hommage aux entraîneurs qui ont accepté
ces changements. Le hasard a voulu que ceux qui se sont particulièrement
impliqués dans la recherche de solutions, Catherine Rieb-Ménard et Jean-Paul
Delaporte, ont gagné leur épreuve dans la soirée. »
« Nous avons aussi proposé aux entraîneurs qui ont
retiré leurs partants dans la dernière course (3ans, course G, 6 non-partants)
de prendre à la charge de la société les coûts de supplémentation pour une
épreuve équivalente qui se court dimanche prochain sur notre hippodrome.
Certains entraîneurs ont mis à profit cette offre. »
« Pour conclure, je voudrais dire qu’il faut préserver
nos hippodromes. Ce sont des structures qui demandent de forts investissements.
Cela a été le cas au Touquet avec la
Ville qui a en charge l’entretien de l’hippodrome. Nous avons
consenti des investissements conséquents récemment avec le système d’arrosage
automatique, de nouvelles lices et le remplacement des boîtes de départ
(40.000€ pour ce dernier point). Dans le même esprit, nous allons utiliser
bientôt un appareil pour « verticuler » le terrain. Il s’agit de
percer le sol et d’ajouter du sable très fin. Le tout permet une bonne aération
et apporte un assouplissement du sol. »
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