
Autres informations / 09.02.2009
Jean-marc lucas, l’un des témoins de la réussite des « fr » en angleterre
Depuis sa prestation à
Kempton Park, Madison du Berlais (Indian River) est devenu plus qu’un gagnant
de Gr2, il est désormais le tombeur du champion Denman (Presenting) et par
vingt-trois longueurs ! Avec son éleveur, Jean-Marc Lucas, JDG revient aux
sources d’un cheval agile, courageux et dont le nom résonnera encore en mars
prochain... Madison du Berlais est aujourd’hui donné à 8/1 par les books dans
le Gold Cup (Gr1), disputé lors du Festival de Cheltenham.
JDG Comment avez-vous vécu
cette victoire ? Jean-Marc Lucas C’est vraiment superbe. Mais « ils » disent
que le cheval a gagné parce qu’il était sur son hippodrome. Vingt-trois longueurs,
tout de même ! Normalement, il doit aller à Cheltenham, mais je n’ai pas
d’informations précises.
De quelle famille vient
Madison du Berlais ?
Il est issu d’Anaïs du Berlais
(Dom Pasquini) que j’ai vendue à Claude Cohen avant qu’il ne me la recède pour
l’élevage. Nous fonctionnons souvent comme cela avec M. Cohen. Anaïs du Berlais
n’a pas été saillie l’an passé, mais cette année, elle a été présentée à Saint
des Saints. Elle est la mère de dix produits. Une soeur de « Madison », Houston
du Berlais, une 4ans entraînée par Robert Collet, a bien couru cette année en
prenant notamment la deuxième place du Prix Fifrelet (L). Elle poursuit sa
carrière à 4ans.
Et les derniers produits ?
J’ai un 3ans, Arison du Berlais (Poliglote), qui vient d’intégrer
l’entraînement de Robert Collet. Je l’avais envoyé en République Tchèque
pour le débourrage et le pré-entraînement. La 2ans, Boston du Berlais (Turgeon)
est toujours
là-bas tandis que sa
yearling, « Shanon », également par Turgeon, coule des jours heureux dans les
prés « du Berlais ». La victoire de Madison du Berlais est belle, d’autant plus
qu’ « Anaïs » a aussi produit des femelles que je vais reprendre comme
poulinières.
Anaïs du Berlais a été
présentée à huit étalons différents. Est-ce la politique de la maison ?
Oui, nous essayons de varier
les croisements. L’intérêt est de ne pas se retrouver avec seulement du sang de
Cadoudal ou de Sadler’s Wells lorsque je garde les poulinières. Avec les sœurs
de Madison, je pourrais refaire le même croisement. [Madison est par Indian
River, produit de Cadoudal, ndlr].
Combien de poulinières
avez-vous?
J’ai douze poulinières pour «
fabriquer » des « Berlais »! En dehors de toutes celles que d’autres
propriétaires me confient.
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