
Autres informations / 13.03.2009
La ruée vers cheltenham, leçon n°3
Résumons. Mardi, la
méconnaissance et la prudence nous ont fait découvrir l’acheminement sur le
champ de course par mini-bus dépendant directement d’un pub. La seule
contrainte ? Consommer avec enthousiasme. Ah ! La pinte de Guinness de 10h du
matin…
Mercredi, « audace, tu nous
prends ! » et voici le tour de voiture. Dans le dédale de parkings, nous nous
retrouvons aux… "fraises", à belle distance de l’entrée. La
conséquence la plus inattendue se dévoilera au retour. Retrouver une voiture,
la nuit tombée, dans une topographie bien étrangère, peut devenir un vrai
sport. L’agacement a laissé place à l’énervement, à la crainte (combien de
temps encore à chercher ?), à la peur (la voiture a été volée ?). Un leitmotiv
: « Chercher encore, plus loin. » Et là, surprise au détour d’une haie, dans un
paddock immense, et pourtant invisible quelques minutes plus tôt, voici une
ombre, une forme connue. On pourra rentrer en voiture. C’est long, trente
minutes à arpenter des parkings…
Jeudi ? Venir à pied. La
voiture est garée à distance respectable de l’hippodrome, au centre ville. Il
faut vérifier que la zone est autorisée car en cette période de grande
fréquentation, de trafic maximum, les contractuelles – du moins leurs
équivalents locaux – rodent. Leur attention est plus délicate qu’en France avec
le dépôt d’une amende soigneusement pliée dans une pochette plastifiée transparente.
Classe !
La marche est belle en cette
matinée plus fraîche que les jours précédents. Elle peut se révéler quelquefois
périlleuse. En bon français, il est tellement facile de descendre du trottoir
et faire quelques pas sur la chaussée pour doubler un groupe lambinant. Mais
gare ! Les sens de circulation contraires à la France entraînent de manière
quasi automatique des prises de décisions inadéquates. Combien de fois
avons-nous senti le souffle du passage d’une voiture ? Cheltenham recèle des
dangers insoupçonnés.
C’est jour de ramassage des
ordures en ce jeudi. Les poubelles ont quitté leur place de l’ombre pour être
exposées à la lumière, être empoignées par les hommes de la collecte. Elles
dessinent sur les trottoirs une sorte de slalom, comme les bouées d’un parcours
de ski nautique qu’il faut contourner en alternance avec précision. Devenues
stars du jour, on apprend à les regarder, presque contempler. On n’est pas les
premiers car elles sont utilisées ici comme support de signalisation routière et
portent sur leur face une limitation de vitesse à 30 mile/heure. Comme des
armes sur un plastron.
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