
Autres informations / 18.06.2009
Royal ascot jeudi
Gold Cup (Gr1) Suite de la
page 1
Yeats, « champion chez les
poids lourds »
« Nous avons un cheval
merveilleux, mais nous avons du mal à prendre conscience du fait qu’il est vraiment
quadruple vainqueur du Gold Cup… Nous rêvons, et rêvons, et rêvons… » Comme bon
nombre d’observateurs, Aidan O’Brien n’en croit pas ses yeux. Il répète à
chaque détour de phrase que la victoire est fantastique, incroyable, que son
cheval est exceptionnel : « Je n’en ai jamais eu un comme celui-là dans mes
boxes, il est unique. »
Johnny Murtagh comparait
Yeats à un boxeur multiple champion du monde : « C’est un grand ! Mohamed Ali
disait qu’il était le plus grand et il l’était. Aujourd’hui, Yeats a montré à
tout le monde qu’il est le champion dans la catégorie des poids lourds ! C’est
le plus grand jour de ma vie professionnelle. »
Comme l’an dernier, Yeats
était passé par une Listed préparatoire à Navan. Mais si en 2008, il s’était
imposé avant de s’élancer à Ascot, il a dû cette année se contenter de la
sixième place, sur huit partants… « Après Navan, Aidan O’Brien m’avait dit
qu’il serait au mieux pour Ascot. Et le terrain de Navan était trop lourd », a
commenté le pilote.
John Magnier : « Plusieurs
éleveurs m’ont dit qu’ils voudraient utiliser Yeats comme étalon »
« En venant aux courses, j’ai
demandé à Aidan O’Brien ce qu’il pensait du cheval, il m’a dit qu’il ne l’avait
jamais vu aussi bien, a déclaré John Magnier, propriétaire du champion. Nous
sommes vraiment heureux et fiers d’être associés à un tel cheval et nous
pensons à toute l’équipe qui s’occupe de lui au quotidien. » Quand les
journalistes ont demandé à John Magnier si le cheval allait encore courir ou
rentrer au haras, ce dernier a répondu : « Nous allons en discuter tous
ensemble, ainsi qu’avec les vétérinaires. Il a 8ans et nous voulons ce qu’il y
a de mieux pour lui, maintenant et pour l’avenir. Pour le moment, je ne
souhaite pas me prononcer pour l’une ou l’autre solution. Au haras, tout le
monde ne veut pas utiliser des gagnants de Gold Cup. Mais nous avons besoin de
sa tenue et c’est vraiment un cheval unique. Plusieurs éleveurs m’ont déjà dit
qu’ils voudraient utiliser Yeats. Mais cela n’est pas vraiment à l’ordre du
jour. Pourquoi arrêter maintenant, avec un cheval heureux comme il l’est
aujourd’hui ? Les gens aiment le voir et nous aimons le voir courir. Il est possible
qu’il dispute le Goodwood Cup. »
Patkai, un courageux poulain
Patkai a été le seul cheval
de la course à pouvoir se lancer à la poursuite de Yeats. Il a finalement
terminé deuxième, sans faire illusion pour la victoire, mais à 4ans, c’est une performance
à relever. « Il a très bien couru, a déclaré Peter Reynolds, manager des
effectifs de Ballymacoll Stud. Il a montré qu’il tenait et qu’il pouvait se
battre avec un très bon cheval. Ce n’est absolument pas une honte d’être
deuxième de Yeats ! »
Geordieland, cette fois-ci
sur la troisième marche Deuxième de Yeats dans le Gold Cup en 2007 et en 2008,
Geordieland a dû se contenter de la troisième place après n’avoir pas eu toutes
ses aises pour se décaler et produire son effort final. Son entraîneur, Jamie
Osborne, a déclaré : « Je suis déçu, mais je n’ai vu la course qu’une seule
fois et j’aimerai la revoir. C’est une grande performance de Yeats.
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