
Autres informations / 21.06.2009
Sway contrôle sa génération
AUTEUIL, Dimanche
Prix du Nouveau Cercle de l’Union (Prix Sagan –
L)
De bout
en bout, mais avec quelques émotions, Sway (Califet) aura contrôlé le Prix du
Nouveau Cercle de l’Union (Prix Sagan – L), montrant qu’elle n’avait, au
crépuscule du premier semestre, aucune opposition chez les femelles de sa
génération. Une victoire aisée, de huit longueurs, si l’on regarde simplement
le résultat brut, mais Sway aurait pu tout perdre sur quelques grosses fautes
en fin de parcours.
«
Elle était débordée de gaz et de moyens, expliquait son entraîneur, Guy Cherel.
Elle possède de gros moyens, mais a encore besoin de prendre de la maturité.
Elle est très “culottée” sur l’obstacle et c’est pour cela que, parfois, elle
me fait un peu peur. » Sway étant invaincue en cinq courses, on imagine
aisément ce que cela donnera quand elle aura bien appris son métier. Si elle
parvient à durer, ce sera une crack
Les multiples casquettes de
Guy Cherel
Réellement
impressionné par sa pensionnaire, Guy Cherel disait après la course : « C’est
l’une des meilleures 3ans que j’aie entraînée dans ma carrière. Si je n’en
avais que des comme elle…Le matin, elle va facilement avec les meilleurs de
l’écurie. » En sus d’être l’entraîneur de la pouliche, Guy Cherel en est
également l’éleveur et le plaisir s’en trouve donc décuplé. D’autant plus que
Sway est une fille de Califet (Freedom Cry), un cheval qu’il a entraîné et « qui
était un vrai guerrier en piste » nous avait-il raconté. « En tant qu’éleveur,
on travaille pour avoir des chevaux comme cela. On étudie, on fait les
croisements et, bien sûr, parfois on se trompe, alors on travaille de nouveau.
»
Enfin,
Guy Cherel revenait sur l’histoire d’amitié qui le lie à Alain Chelet, avec qui
il partage la copropriété de Sway : « Je me rappelle de l’époque où j’admirais
un jockey vedette à Auteuil. Il s’appelait Alain Chelet. Et je suis content de
gagner pour lui cette course, car je le connais maintenant depuis près de 30
ans et nous sommes devenus amis. »
Tarla confirme sa place de
dauphine
Battue
par Sway dans le Prix d’Iéna (L), Tarla (Lavirco) a une nouvelle fois été la
dauphine de la championne de Guy Cherel. Pour l’instant, une classe sépare
Tarla, qui possède un très beau modèle, de Sway. Entraîneur de la représentante
de Claude Cohen, Thomas Trapenard disait : « Il n’y a rien à dire, je pense que
la gagnante est une très bonne
Les
autres partants dans leur ordre d’arrivée : Sept Vérités (Turgeon), Like A
Storm (Ultimately Lucky), Mademoiselle Lino (Trempolino). – Arrêté : Chemba des
Aigles (Officiel). Tous couru. Le train n’est pas très élevé en début de
parcours, les concurrentes restant très groupées. Sway prend les commandes de
l’épreuve pour passer devant les tribunes, précédant Arrêt Station et Zandalee.
Tarla vient ensuite avec Sept Vérités et Mademoiselle Lino. Chemba des Aigles,
Suite de Sivola et Like a Storm occupent les derniers rangs. Le rythme
s’accélère brusquement au début de la ligne d’en face, Sway, Zandalee et Tarla
se détachant du reste du peloton. Sept Vérités est en tête du peloton de chasse
avec Arrêt Station, Chemba des Aigles et Mademoiselle Lino. Les trois
animatrices abordent nettement détachées la ligne droite d’arrivée. Bien que
parfois maladroite dans ses sauts et ayant frôlé la correctionnelle à la
dernière difficulté, Sway place une belle accélération sur le plat et se
détache irrésistiblement, s’imposant en très bonne pouliche. Tarla se comporte
bien mais doit se contenter du premier accessit en léger retrait, aux dépens de
Zandalée, qui s’est très bien comportée. Arrêt Station se classe quatrième
devant Suite de Sivola
UN
DOCUMENTAIRE AUTHENTIQUE ET POIGNANT
Entre
rêves et uppercuts. Un titre bien choisi pour ce documentaire signé Céline Gualde.
Un documentaire qui nous plonge dans les différentes vies professionnelles de
Yannick Fouin, tout en gardant en fil rouge la préparation du cheval de son
oncle Gérard Margogne, Valfranc (Saint Cyrien), au Gras Savoye Grand
Steeple-Chase de Paris (Gr1).
Le jeune
Yannick Fouin apparaît d’abord comme l’un des apprentis d’André Fabre. Une
place enviable qu’il a pu obtenir grâce à son père. Malgré une réussite
fulgurante, il est obligé de délaisser le plat pour l’obstacle, le poids ayant
fait son œuvre. L’obstacle devient alors sa nouvelle discipline. « Yannick a eu
un peu de mal à passer jockey d’obstacle, d’autant qu’il a eu une belle
réussite en plat, avouera celui qui a été son principal employeur, Jehan Bertran
de Balanda. Mais il s’y est fait, devenant un fin tacticien. » Un tacticien
dont les qualités vont s’exprimer pleinement dans le Prix La Barka (Gr2) 1996,
« sa plus belle monte » comme il l’a définie, alors qu’il est en selle sur Montperle
(Tip Moss). Malheureusement, la même année, le brillant jockey d’obstacle chute
et malgré une rééducation et une attente de dix mois pour espérer retrouver sa
licence, les médecins ne lui donnent pas l’autorisation de remonter. Nouvel
uppercut. Il se reconvertit entraîneur et c’est difficile, au début. Mais treize
ans plus tard, il prépare Valfranc pour une participation au Grand Steeple, en
vue de sa première tentative en tant qu’entraîneur. Un moment qui s’annonce «
festif », comme il l’annonce. Un rêve qui se transformera en uppercut après la
blessure du champion survenue le 19 mai.
Première
diffusion sur Equidia : lundi 22 juin, 21h45
Vous aimerez aussi :

Jessica Marcialis, du galop à Gala
Quelques jours après un article sur FranceTVsport.fr qui leur était consacré à l’occasion de la semaine du sport féminin, les femmes jockeys ont é...
29 janvier 2021
Le livre de Jacques Pauc déjà réimprimé !
Dollar éditions le dit : « C’est un petit phénomène d’édition. » L’histoire remonte au printemps dernier, lors de l&rsquo...
29 janvier 2021