
Autres informations / 03.10.2009
Robert pires : « dimanche, tangaspeed est au départ de la finale de la champions league »
Ce dimanche, Tangaspeed
(Vertical Speed) défendra les couleurs de Robert Pires dans le Qatar Prix de
l’Arc de Triomphe (Gr1). Tangaspeed est l’un des trois chevaux actuellement à
l’entraînement sous les couleurs du Champion du monde de football 1998. Lequel
joue dorénavant dans le club espagnol de Villareal. Contacté samedi, il nous a
parlé des courses, de sa jument et de ses émotions dans son habit de
propriétaire de pur-sang.
Jour de Galop. – Robert,
comment abordez-vous votre journée de dimanche ?
Robert Pires. –
Personnellement, je n’ai pas trop de pression. [rires puis sérieux] Mon club de
Villereal [classé 19e sur 20 en Liga, ndlr] connaît, pour sa part, une vraie
pression et surtout l’entraîneur [Ernesto Valverde, ndlr] qui joue gros.
Si on comprend bien, vous
serez sur un terrain de foot en Espagne dimanche [lire aujourd’hui] ?
Exactement. De ce fait, je ne
pourrai malheureusement pas être présent à Longchamp. C’est vraiment dommage,
car j’aurais vraiment aimé être là, mais avec mes activités de footballeur, ce
n’est vraiment pas simple à gérer. Courir “l’Arc” est une chance et c’est
dommage de ne pas pouvoir m’y déplacer. Mais c’est sûr que dès que je pourrai,
je viendrais à Longchamp voir “l’Arc” !
Comment allez-vous suivre la
course alors ?
Je la verrai en rentrant, le
soir. J’ai demandé à ma femme de l’enregistrer et de ne pas me dévoiler le
résultat avant que je regarde moi-même la course.
Et d’habitude, vous arrivez à
voir courir Tangaspeed ?
Malheureusement non. Nous
jouons souvent le dimanche, qui est aussi le jour des courses… Tangaspeed, j’ai
juste pu la voir à l’entraînement, jamais en course en direct, sur
l’hippodrome.
Vous êtes confiant pour
dimanche ?
Je reste confiant oui… mais
c’est la finale de la Champions League pour Tangaspeed ! C’est vraiment le top
d’être au départ, mais avec les chevaux, tout dépend de plusieurs conditions
qui sont indispensables. Notamment la pluie qui n’est pas là et qui aurait été
un allié de poids pour Tangaspeed.
Outre Tangaspeed, si on vous
parle de Sea the Stars, Conduit, Vision d’État, Cavalryman, Dar Re Mi, Fame and
Glory ou Stacelita, à qui va votre préférence ?
Le cheval qui me parle le
plus dans cette liste, c’est Sea the Stars. J’ai entendu parler de lui, c’est
le favori de beaucoup de gens et de spécialistes, et je me range à cet avis.
Au début de sa carrière,
Tangaspeed ne courait pas sous vos couleurs. Comment est-elle arrivée sous
votre casaque ?
C’est mon beau-père, Thierry
Lemarié, qui est tombé sous le charme de Tangaspeed après ses premières
courses. Il est venu me voir et m’a dit : « Si tu dois investir dans un cheval,
c’est en Tangaspeed qu’il faut le faire ». C’était son coup de cœur et je fais
confiance à mon beau-père qui suit les courses et s’y connaît.
[Remarque : Thierry Lemarié
travaille avec Laurence Gagneux depuis de nombreuses années et connaît donc
Tangaspeed depuis toujours. C’est aussi un ancien Gentleman, entraîneur et propriétaire
qui a initié son gendre, un certain Robert Pires, aux plaisirs des courses.
Ndlr]
Cela fait quelques années
déjà que vous être propriétaire…
Oui, mon premier cheval a été
Dyhim Boréale (Dyhim Diamond), qui a gagné plusieurs courses. Je me souviens
être venu à Longchamp la voir lorsqu’elle a remporté son quinté. C’était
vraiment bizarre comme sensation, car je me suis retrouvé dans la place du
supporter, qui dépend des autres. Alors que d’habitude, dans le football, je
suis dans la situation inverse, je suis acteur de mon propre destin. Je suis un
peu à la place du cheval. C’était vraiment très excitant comme sensation.
Ne faisiez-vous pas un
“concours” avec Emmanuel Petit à l’époque ?
Ah ! Avec Emmanuel Petit,
nous avions choisi chacun un cheval conseillé par mon beau-père. En fait,
c’était une compétition amicale pour savoir qui avait le meilleur cheval. Lui
avait Ashkelon (Colonel Collins) et moi Dyhim Boréale.
Et vos coéquipiers en Espagne
savent-ils que vous avez un partant dans “l’Arc” ?
Ils ne suivent pas vraiment
les courses. Celui qui suit le plus tout cela dans mon environnent de
footballeurs, c’est Emmanuel Petit.
Dans quelques années, quand
vous aurez un peu plus de temps libre, aimeriez-vous passer plus de temps aux
courses ? Vous voyez-vous encore propriétaire dans quelques années ? Et
pourquoi pas, devenir un propriétaire plus averti ?
Oui, j’aimerais avoir le
temps d’apprendre et de mieux comprendre le monde des courses. Pour l’instant,
le temps, je ne l’ai pas. Mais plus tard, j’espère l’avoir afin de mieux
assimiler les règles des courses. Donc oui, continuer à avoir des chevaux est
plus qu’une possibilité.
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