
Autres informations / 04.10.2009
son altesse aga khan : « il faut toujours apporter du sang nouveau »
LONGCHAMP, DIMANCHE
Lundi 5 octobre 2009 / 9
L’écurie de Son Altesse Aga
Khan a vécu un week-end exceptionnel : sept victoires de Groupe, dont cinq au
niveau Groupe 1. Jamais, dans l’histoire des courses, pareil exploit n’avait
été réalisé.
Jour de Galop. – Quel
week-end ! Même pour vous, qui êtes habitué aux grandes victoires ?
Son Altesse Aga Khan. – Vous
savez, ce week-end serait un week-end exceptionnel pour n’importe quel propriétaire
! Cette réussite découle d’un travail ultra professionnel fait par nos équipes
tout au long de l’année. Oui, c’est vraiment le résultat d’un travail sur le
long terme, à chacune des étapes de notre organisation.
Vous avez gagné cinq Groupes
1, avec des origines de votre élevage personnel, mais aussi avec des familles
issues d’élevages que vous avez acquis...
Effectivement, Rosanara et
Siyouni sont issus de souches Lagardère. Depuis toujours, nous avons essayé
d’intégrer des familles extérieures aux nôtres : les Boussac, les Dupré, et
puis les Lagardère. Car l’important, dans tout élevage, est de toujours
chercher à améliorer la qualité de la jumenterie.
Considériez-vous que votre
jumenterie avait besoin de cet apport de sang nouveau ?
La perte de la vitesse dans les
pedigrees est l’un des symptômes de l’élevage. Ce n’est pas propre à notre
élevage ; c’est une constante. Il faut renouveler le sang, car il est dans la
nature du cheval, quand on reste sur le même sang, de finir par manquer de
vitesse. Il faut donc en pemanence apporter du sang nouveau ou des chevaux
ayant les qualités rassemblées pour produire de la vitesse.
La victoire de Rosanara a dû
vous faire particulièrement plaisir, car elle a montré que votre étalon Sinndar
faisait aussi des 2ans précoces de haut niveau...
Avec le recul, je crois que
l’inventaire des juments qui ont été présentées à Sinndar ne correspondait pas
à ce qu’il valait. Nous mêmes, avec les juments que nous lui avons données,
nous avons eu besoin de temps pour comprendre ce qui fonctionnait le mieux.
Cela a pris du temps car, dans notre façon d’élever, nous partons toujours de
la jument pour choisir l’étalon, alors que beaucoup d’éleveurs font l’inverse.
Quel bilan tirez-vous de
votre week-end ?
Je crois qu’en élevage, il
faut toujours rester très humble et avoir le courage de dire : je ne sais pas,
j’ai à apprendre. Nous avons toujours à apprendre des techniques utilisées par
nos prédécesseurs, qui étaient différentes des nôtres.
Georges Rimaud, manager des
Aga Khan Studs
« Nous avions abordé ce
week-end sans pression particulière. Nous savions que nous avions de bons
chevaux et nous comptions surtout sur les deux 2ans. Mais rien ne laissait
présager une telle réussite. »
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