
Autres informations / 11.10.2009
Zenyatta déchaîne les passions
OAK TREE (E.U), Samedi
Lady’s Secret Stakes (Gr1)
Le TDN (Thoroughbred Daily News), notre maison-mère basée
aux États-Unis, a évidemment consacré sa Une dominicale à Zenyatta (Street
Cry). Et a titré : YATTA, YATTA, YATTA, la perfection incarnée... Ça laisse
rêveur... Depuis janvier 2008, Zenyatta est sur tous les fronts et, à chaque
fois, avec un cœur énorme, elle se montre souveraine. Portée aux nues depuis le
début de la saison, la jument de John Shirreffs, achetée 60.000$ yearling et
aujourd’hui âgée de 5ans, est restée invaincue ce samedi à Keeneland en remportant
les Lady’s Secret Stakes (Gr1) pour la deuxième année consécutive. Mais contre
qui court-t-elle pour ne jamais être battue ?
Lors de sa dernière victoire de Groupe 1, qui était aussi sa
dernière sortie, Zenyatta avait devancé un peloton de femelles similaires à
celui de samedi, c’est-à-dire un lot quelconque de juments courant pour la
deuxième place. À Hollywood Park, en juin, dans un Groupe 1, Zenyatta battait
une opposition du même acabit. Il était déjà clair cet été que la championne
n’avait aucune opposante directe chez les juments d’âge américaines. Cependant,
si le lot n’était pas un grand lot, Zenyatta supportait ce jour-là une masse de
58,5 kilos, poids qui n’avait plus été porté victorieusement dans cette épreuve
depuis 1977, et, de ce fait, elle rendait plus de six kilos à toutes ses
rivales ! Zenyatta n’a pas battu des phénomènes cette année, mais elle bat ce
que son entourage lui demande de battre dans des conditions qui auraient pu
(voire dû) en faire chuter plus d’une de son piédestal.
Sur les traces de Personal Ensign
Zenyatta a remporté treize victoires consécutives dont sept
au niveau Groupe 1. Elle est à comparer aux meilleures juments du turf mondial
et en particulier à Personal Ensign, championne américaine des années 1980,
auteur de treize victoires (en autant de sortie) dont huit Groupes 1...
Zenyatta pourrait l’égaler au mois d’octobre, à Santa Anita, en disputant le
Breeders’ Cup Ladies’ Classic (où Rachel Alexandra, l’autre star américaine du
moment, sera absente) ou le Breeders’ Cup Classic face aux mâles... peut-être
contre Sea the Stars (Cape Cross).
Vous aimerez aussi :

Jean Brouqueyre : « Les professionnels sont des chefs d’entreprise responsables »
Les chevaux doivent eux aussi faire face aux virus et le meeting de Pau est aux prises avec l’épidémie de rhinopneumonie. Directeur de la société des courses de Pau,...
09 janvier 2021
À la mémoire de Willy Kalley
À la mémoire de Willy Kalley Par Bernard Le Gentil « Willy Kalley nous a quittés avec ses innombrables souvenirs d’homme de cheval. Vivant son métier...
22 janvier 2021