
Autres informations / 08.11.2009
Leparoux puissance 3 et numéro 1
Julien Leparoux a remporté,
vendredi et samedi, trois épreuves du Breeders’Cup. Un exploit pour le jeune
jockey français, qui en a profité pour prendre la tête du classe-
ment des pilotes américains.
Breeders’ Cup Dirt Mile (Gr1)
FURTHEST LAND ET… JULIEN LEPAROUX !
Sur le papier, Furthest Land
(Smart Strike) apparaissait comme un second plan par rapport à ses adversaires
dans le Breeders’ Cup Dirt Mile (Gr1). Vainqueur des Kentucky Cup Classic
Stakes (Gr2), il n’avait pas un palmarès très étoffé avant l’épreuve. Son
jockey Julien Leparoux, qui a su lui donner un bon parcours, a joué un grand
rôle détermi nant dans cette victoire. Placé en troisième position à la corde,
il a pris la bonne option en restant le long du rail dans la ligne droite pour
remporter ce Gr1. Le cavalier français a ainsi enlevé sa cinquième Breeders’
Cup en trois ans, et sa troisième cette année. « Je suis très heureux pour ses
pro priétaires (les époux Ramsey, ndlr) qui me font confiance, a avoué Julien
Leparoux. Ce sont des personnes qui aiment les courses. Ils ont plutôt des
chevaux de « réclamer » et c’est bien qu’ils aient des chevaux de stakes. » Les
époux Ramsey ont eu Kitten’s Joy (El Prado), deuxième du Breeders’ Cup Turf
(Gr1), et Roses In May (Devil His Due), vainqueur du Dubai World Cup (Gr1).
Entraîneur du vainqueur, Mike Mater entraîne à Louisville dans le Kentucky. Il
a été notamment cinq fois tête de liste du meeting de Turfway Park. Un mee ting
qui a révélé Julien Leparoux, il y a quelques saisons. Il a confié à la presse
étrangère : « J’avais pu m’apercevoir qu’il appréciait la piste en Polytrack
dernièrement. Je tiens à féliciter Julien Leparoux pour sa monte avisée. C’est
fantas tique de gagner une épreuve du Breeders’ Cup mais il faut beaucoup de
travail pour y arriver. »
Lauréat des St James Palace
Stakes (Gr1) à Ascot, Mastercraftsman (Danehill Dancer) était le meilleur élé ment
théorique au départ de ce Breeders’ Cup Dirt Mile. Mal parti, il a attendu à
l’arrière-garde avant de se rappro cher dans le tournant final. Déséquilibré
lorsqu’il a frôlé la lice, il s’est bien relancé pour obtenir la quatrième
place.
Une famille sans grand relief
Furthest Land est l’élément
fort d’une famille pauvre en chevaux de niveau Groupe. Son père Smart Strike
(Mr Prospector) est bien connu puisqu’il est le père de Curlin, lauréat du
Breeders’ Cup Classic (Gr1), d’English Channel, vainqueur du Breeders’ Cup Turf
(Gr1) 2007 et de Denomination, lauréate du Prix Vanteaux (Gr3), et Zanzibari,
gagnant du Prix de Cabourg (Gr3) en France. Mère de Furthest Land, Flagrant n’a
pas couru et le pensionnaire de Mike Mater est son meilleur produit.
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