
Autres informations / 19.03.2010
Ocala confirme une ferme reprise américaine
INTERNATIONAL
OCALA CONFIRME UNE
FERME REPRISE AMÉRICAINE
Toutes les dernières ventes américaines indiquaient un
rebond du marché des 2ans montés. Les ventes de l’Ocala Breeders’ Sales Company
qui se sont déroulées sur deux jours cette semaine ont apporté leur pierre
positive à l’édifice qui se relève. Ce test était important dans la mesure où
Ocala ne bénéficie pas du support de Darley, ni de celui de la grande clientèle
internationale. Depuis longtemps, c’est une belle vente américaine organisée
pour des américains, et l’on attendait au tournant les sessions de cette année.
Il faut dire que tous les observateurs furent unanimes à la suite de cette
vente : une réussite certaine, d’autant que le format s’est réduit à l’instar
de ce qui se produit un peu partout dans le monde. Et malgré cette sérieuse
réduction, 340 catalogués contre 523 l’an dernier, le chiffre d’affaires
atteint est proche de celui de 2009. Et, surtout, la moyenne est clairement en
hausse de 11% et la médiane de 18%, avec un pourcentage de vendus de 62% contre
58% l’an dernier. Tous les clignotants sont donc revenus au vert, ce qui est
significatif pour cette vente que l’on peut considérer comme un test idéal du
marché domestique américain. Or, il faut bien se dire que le marché américain
du pur-sang est de très loin celui qui a le plus souffert des événements
financiers des dernières années avec des baisses cumulées de plus de 50%. Le
net rebond de l’Amérique, constaté ici depuis des semaines, est donc un signe
plus que positif pour tous les marchés
européens, asiatiques, australiens qui scrutent le phare yankee avec
inquiétude.
On notera que les
prix sont restés raisonnables avec un
top-price à 525.000$ acheté par l’agent new yorkais Steve Young pour un client
dont il n’a pas voulu révéler le nom. Il s’agit d’une pouliche par le populaire
More than Ready et une mère de 21ans, ce qui est plutôt rare pour un topprice
dans une vente de standing. Destinés aux entraîneurs américains, on notera que
les autres tops ont été achetés pour des propriétaires cosmopolites ayant des
chevaux courant aux “States” comme Kaleem Shah et Robert Sahn, ainsi que le
remuant Paul Pompa, partenaire dans Big Brown.
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