
Autres informations / 12.08.2010
Objectif : consolidation
Pour calmer les ardeurs des jeunes enthousiastes, les
boursiers entonnent leur dicton préféré : les arbres ne montent pas au ciel !
En cinq années d'existence, Arqana n'a fait que progresser à grands pas, la
moyenne passant, entre 2005 et 2009, de 70.000€ à 113.000€. Une progression
d'autant plus remarquable qu'une crise frappe l'économie mondiale depuis 2008,
et que le monde du pur sang anglo-saxon en souffre. Ce double constat nous commande d'être "raisonnablement
optimiste" pour la vente arqana d'août 2010 qui s'ouvre en ce
vendredi à Deauville. Le soleil qui inondait l'établissement de ventes jeudi
créait une fois encore une atmosphère peu propice à la prudence que nous venons
d'invoquer. Des professionnels du monde entier parcouraient dans tous les sens
l'espace d'Arqana, comme si une frénésie de découverte motivait tous ces
acteurs. Reconnaissons tout de suite que les "modèles" sont au
rendez-vous, et il est clair que le niveau atteint à Deauville, s'il est à
mettre au crédit des organisateurs, repose principalement sur une offre de
grande qualité. Fini le temps des yearlings "entre deux eaux", objets
de critiques malicieuses et partisanes de la part des coutiers étrangers.
Deauville Arqana est devenue l'affaire de professionnels, sans doute au
détriment du pittoresque, mais le résultat se constate dans la qualité des
yearlings présentés, et par voie de conséquence dans les innombrables victoires
des chevaux estampillés Arqana Deauville. Deauville a rejoint Newmarket, Kill
et Lexington, chacun à son échelle. Nous jouons dans la cour des grands, et
c'est pourquoi la prudence est requise à l'ouverture de ce vendredi, car nous
sommes à l'intersection de deux tendances : d'une part, le marché mondial du
pur-sang qui marque une pause de reconstruction comme nous l'indiquions dans la
semaine les résultats américains de Saratoga, et d'autre part, l'effet dynamique
des courses françaises, de ses allocations toujours en hausse, de la solidité
de notre pari mutuel. Autant d'éléments positifs qui "portent" la
réalité française. Jean qui pleure, Jean qui rit, la conjoncture
est contradictoire dans cette sortie de crise, et il est clair que la perspective la plus vraisemblable pour
ces ventes est celle d'un raffermissement et d'une concentration de la tendance
entre 80.000€ et 120.000€. Moins de gros chiffres et beaucoup
de sérieux utile.
Bref, un vrai marché
durable, tant pour les acheteurs que
pour les éleveurs.
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