
Autres informations / 07.10.2010
Les plus grandes étoiles de la galaxie abdullah
1980 : PREMIÈRE VICTOIRE
CLASSIQUE AVEC KNOWN FACT
L’année 1980 marquera un bond en avant pour les
couleurs du prince Khalid Abdullah. Le 3 mai, known fact, un che- val acheté yearling à Keeneland deux ans plus
tôt, remporte les 2.000 Guinées de Newmarket (Gr1), devenant le premier gagnant
classique de Khalid Abdullah. Gagnant à 2ans des Middle Park Stakes (Gr1),
Known Fact était alors un cheval un peu compliqué qui s'assagit durant l’hiver
suivant. Les "Guinées" de 1980 n’ont pas laissé un souvenir
impérissable côté français. En effet, nureyev
y avait été déclassé pour avoir gêné posse. Known Fact, non concerné par cet incident et qui avait fait
sa course, avait donc récupéré sur le tapis vert ce succès après avoir seulement
concédé une encolure à Nureyev. Cinquième du "Jacques Le Marois"
(Gr1) pour sa rentrée en août, Known Fact gagnera ensuite trois courses en
autant de sorties, dont deux Grs2.
1985 : RAINBOW QUEST, LE PREMIER ARC-WINNER DU
PRINCE
Déjà l'un des ténors de sa génération à 2ans (2e
d’el gran Señor dans les
Dewhurst Stakes, Gr1), rainbow
Quest a emprunté la voie
classique l'année suivante. Après une deuxième place dans les Craven Stakes
(Gr3), il a terminé quatrième des 2.000 Guinées (Gr1). Mais c'est sur des distances
supérieures au mile qu'il s'est véritablement "épa- noui" sous
l'entraînement de Jeremy Tree. Il a ainsi traversé la Manche pour se classer
troisième derrière darshaan et Sadler's wells dans le "Jockey
Club des étalons" en 1984. Puis il a fait mieux encore dans l'Irish Derby
(Gr1), terminant une nouvelle fois deuxième d'El Gran Señor. Lauréat pour sa
rentrée des Great Voltigeur Stakes (Gr2), il figure parmi les favoris du Prix
de l'Arc de Triomphe de Sagace.
Cet "Arc" a été la plus mauvaise course de sa carrière. Enervé par le
défilé et rebuté par le terrain lourd, il avait terminé dans le lointain.
RAINBOW QUEST, GAGNANT
DE L’“ARC” DANS LE BUREAU DES COMMISSAIRES
C'est en effet à 4ans que Rainbow Quest a
remporté ses deux Grs1. Il a gagné le Coronation Cup au "petit galop"
devant un lot modeste. Puis, dans les Eclipse Stakes, il s'est heurté à pebbles, devenue ainsi la première
pouliche à s'imposer dans cette épreuve. Troisième des "King George"
(Gr1) derrière petoski et oh So Sharp, il a retrouvé à l'automne
Longchamp et l’“Arc”, où l'attendait le tenant du titre, Sagace, muni de
bandages. Cette édition 1985 a fait couler beaucoup d'encre : Sagace,
courageux, a passé le poteau en vainqueur, devenant le premier cheval depuis alleged à réaliser un doublé dans
l’“Arc”. Mais il avait versé sur sa gauche et bousculé par deux fois rainbow Quest qui, après une enquête
de sept minutes seulement, avait été déclaré vainqueur sur tapis vert. Jeremy
Tree avait vu juste en l'amenant sur cet "Arc" avec de la fraîcheur.
Il a permis au prince Khalid Abdullah de remporter une première victoire dans
l’“Arc” avec ce poulain élevé par Alan Clore qu'il avait acheté 950.000$
1986 : DANCING BRAVE, UN "ARC"
MÉMORABLE
L’"Arc" 1986 remporté par dancing Brave est l’un des meilleurs
de l’histoire et sans doute le meilleur de la décennie 80. Du premier au neuvième,
tous les chevaux avaient gagné au moins un Gr1 et les analystes de l’époque
s’accordaient à dire que l’arrivée avait été d’une grande limpidité et
correspondait bien au niveau des chevaux. La vic- toire de Dancing Brave dans
le championnat du monde des pur-sang couronnait une saison splendide, seulement
entachée d’une deuxième place dans le Derby d’Epsom (Gr1) imputée à la monte du
jockey de l’époque de Dancing Brave, Greville Starkey. Pour beaucoup, Dancing
Brave était meilleur que Shahrastani,
le lauréat du Derby d’Epsom, et Dancing Brave leur donnera raison en devançant
ce dernier dans les "King George" et dans l’"Arc". Acheté
yearling à Keeneland, Dancing Brave fut un cheval rare, doté d’une accélération
hors du commun. Il fut d’ailleurs le premier cheval à gagner les 2.000 Guinées
– dans lesquelles il battut green
desert – en début de saison, puis l’"Arc" la même année.
Depuis, seul un cheval de la trempe de Sea
the Stars a réussi à faire de même.
1989 : DANEHILL, CHAMPION
SPRINTER ET FUTUR TOP-ETALON
Élevé
par Juddmonte, Danehill a été orienté en début d’année sur 1.600m. Troisième des 2.000 Guinées de Newmarket
et quatrième dans l’équivalent irlandais
(Grs1), il se révèlera totalement en étant raccourci. Il remportera d’abord
un Gr3 sur 1.200m à Ascot
(Cork and Orrery Stakes) avant de glaner en fin de saison le Haydock Sprint Cup
(Gr1).
DANEHILL, LE CHEF DE
RACE
Entré en tant qu'étalon à Coolmore en 1990, Danehill
sera envoyé en Australie où il connaîtra une formidable réussite. Il fera ensuite la navette entre l’hémisphère
Nord et l’hémisphère Sud et, jusqu’à sa mort en 2003, il fera parler de lui. Il
a même été étalon pendant un an au Japon. Danehill a produit 349 stakes
winners, parmi lesquels on peut citer rock
of gibraltar, dylan thomas,
duke of Marmalade, intercontinental, Banks hills, grey lilas, george
washington, redoute’s choice,
aquarelliste, westerner… Danehill a véritablement
"tracé" au haras et ses fils les plus recherchés sont dansili et danehill dancer.
1990 : DOUBLÉ DERBY D’EPSOM - JOCKEY CLUB
Le printemps 1990 sera de toute beauté pour l’écurie
Abdullah. Après la Poule d’Essai des Pouliches (Gr1) de houseproud – entraînement d’André Fabre –, Sanglamore et Quest for fame gagneront à trois jours
d’intervalle le "Jockey Club" et le Derby d’Epsom (Gr1). Jusqu’alors,
seuls deux propriétaires avaient réussi cet exploit, Marcel Boussac en 1950 (Scratch & galcador) et Nelson Bunker Hunt en 1976 (Youth et empery).
Sanglamore et Quest for Fame ont tous deux été élevés par Juddmonte et Quest
for Fame appartenait à la première génération des "rainbow Quest".
Sanglamore et Quest for Fame étaient tous deux entraînés par Roger Charlton,
âgé de quarante ans. Ce dernier était l’assistant de Jeremy Tree et avait pris
sa suite lorsque ce dernier prit sa retraite à la fin de l’année 1989
2003 : LE DOUBLÉ
INÉDIT DE NEBRASKA TORNADO
En juin,
l’invaincue nebraska tornado apporte
un deuxième Prix de Diane (Gr1) au tandem André Fabre - Khalid Abdullah.
Pouliche compliquée pour se rendre au départ, Nebraska Tornado possédait
néanmoins beaucoup de classe. Revue à Deauville, elle se présentera au depart du
"Jacques Le Marois" (Gr1) mais n’y terminera que sixième, essuyant la
première défaite de sa carrière. Son entraîneur insiste sur 1.600m avec elle et la présente trois semaines plus
tard dans le Prix du Moulin de Longchamp (Gr1), très relevé cette année-là.
Cette fois, Nebraska Tornado ne fera pas de détail, devenant la première à
réaliser le doublé Prix de Diane-Prix du Moulin de Longchamp. Cette même année,
l’écurie du prince Khalid Abdullah enregistrera beaucoup de succès, dix-huit au
niveau Gr1 – année record. En France, on a pu voir étoile Montante (Prix de la Forêt) et american post (Prix Jean-Luc Lagardère et Racing Post Trophy en
Angleterre). Outre-Manche, oasis dream devint
l’un des meilleurs sprinters de sa génération en remportant le July Cup et les
Nunthorpe Stakes (Grs1). Aujourd’hui, il est devenu un étalon très recherché.
De l’autre côté de l’Atlantique, empire
Maker devient le second classique de Khalid Abdullah en gagnant les
Belmont Stakes (Gr1) après Flute (Kentucky Oaks 2001). Cette année aux US est
aussi marquée par les succès de heat
haze dans les Beverly D Stakes et les Matriarch Stakes (Grs1).
2006 : 2EME
ARC GRACE A RAIL LINK
Le printemps 2006 avait été un peu entaché par la
rétrogradation de price tag dans
la Poule d’Essai des Pouliches (Gr1). Mais un 3ans sera le rayon de soleil de
l’écurie en se révélant au fil de ses sorties. Tombé en débutant, puis deuxième
d’un maiden le 10 mai, rail link mit
les bouchées doubles en s’imposant dans le Prix du Lys (Gr3), puis le Juddmonte
Grand Prix de Paris (Gr1). De retour à l’automne, il résiste jusqu’au bout à
celui qui deviendra un des "chouchous" de Longchamp, Youmzain, dans le Prix Niel (Gr2)
avant de s’engager dans "l’Arc de Triomphe" (Gr1). André Fabre y
présente deux autres chevaux, hurricane
run, tenant du titre, et Shirocco.
Rail Link, bien que meilleur 3ans français, est le moins joué des trois,
d’autant plus qu’un japonais a attiré les enjeux de tous ses compatriotes, deep impact. Rail Link ne se laissera
pas impressionner et, après un bon parcours donné par Stéphane Pasquier, il va
attaquer et battre Deep Impact tout en résistant au retour incisif de pride. Il apporte un troisième
"Arc" à Khalid Abdullah et permet à Stéphane Pasquier de gagner ses
galons de premier jockey français pour le prince. Rail Link est un pur produit
maison, puisque fils de dansili et
de docklands, deux chevaux
élevés par Juddmonte.
FOCUS SUR 3 JUMENTS D’EXCEPTION DE JUDDMONTE FARM : WORFORCE, SPECIAL DUTY, BYWORD, TWICE OVER
ET MIDDAY
Suite à la victoire de workforce dans l’"Arc", l’écurie du prince Khalid
Abdullah compte cette année treize victoires de Gr1. Trois parmi elles sont des
classiques : les 1.000 Guinées et la Poule d’Essai (Grs1) de Special duty, ainsi que le Derby
d’Epsom (Gr1) de Workforce. Ce dernier a d’ailleurs réalisé un doublé pas si
fréquent en gagnant le ruban bleu et l’"Arc" la même année. Seulement
cinq avant lui y étaient parvenus : Sea
the Stars, Sinndar, lammtarra, Mill reef et Sea
Bird. Outre les deux classiques Workforce et Special Duty, l’écurie
a enregistré de beaux succès cette année grâce à Midday (Nassau Stakes, Yorkshire Oaks et Prix Vermeille, Grs1), twice over (Eclipse Stakes, Gr1) et Byword (Prince of Wales’s Stakes,
Gr1). L’ex-Française proviso réalise
également une belle saison puisqu’elle compte cette année trois victoires de
Gr1 aux États-Unis. Juddmonte Farm a eu trois poulinières élues Broodmare of
the year : hasili, Slightly dangerous et toussaud. Nous vous proposons un focus
sur ces trois poulinières qui ont marqué l’histoire des courses, ainsi que la
descendance détaillée d’Hasili, dont nous avons vu de nombreux produits
s’illustrer en France. Il existe d’autres poulinières très présentes dans les
pedigrees des gagnants de Juddmonte. On peut citer par exemple docklands, mère de rail link, crossharbour et chelsea
Manor ; Bahamian, la mère de wemyss
Bight, et dont descendent Beat
hollow, Bellamy cay, reefscape, Martaline, coastal path,
oasis dream et Zenda ; razyana – dont la mère, Spring adieu, était une sœur de northern dancer –, la mère de danehil ; viviana, mère de tates
creek et Sightseek,
gagnantes à elles deux de quatorze courses de Groupe aux États-Unis dont neuf
Grs1, et également mère de Quest to
peak, la mère de Special duty ;
et Zaizafon, la mère de Zafonic et Zamindar… Élevée par Juddmonte, hasili sera placée chez Henri-Alex Pantall. Elle gagnera une
Listed, le Prix des Sablonnets (L) et, fait amusant, elle a terminé deuxième du
Prix Imprudence (Listed à l’époque), derrière une autre future poulinière
d’exception, coup de génie (Mr.
Prospector). Ce qu’il y a d’amusant aussi avec Hasili, c’est qu’elle a gagné
quatre courses, et ces quatre-là correspondent à ses seules associations avec
Goulven Toupel. Mais c’est au haras qu’Hasili se révélera pleinement, donnant
cinq gagnants de Gr1, faisant mieux que dahlia
ou fall aspen. Hasili a été élue broodmare of
the year en 2006 en Angleterre. Concernant Hasili, sa mère, kerali, a été une poulinière assez
formidable, donnant sept gagnants – dont Hasili. Kerali se retrouve être l’aïeule
de beaucoup de bons chevaux dont les gagnants de Gr1 promising lead et leroidesanimaux,
ainsi que les gagnants de Gr2 three
valleys et Treat Gently (Prix de Malleret), et la multiple placée de Gr1
et gagnante de Gr3 visit. Élevée comme rainbow Quest par Alan Clore, Slightly dangerous est gagnante des Fred Darling Stakes (Gr3) en
1982 et porte le nom d’un film américain des années 40. Elle a été achetée par
James Delahooke – premier courtier de Khalid Abdullah – et fut placée chez
Barry Hill. Outre sa victoire de Gr3, elle a également pris la deuxième place
des Oaks (Gr1) remportés par time
charter. Au haras, elle donnera naissance à dix vainqueurs et sera élue
brood-mare of the year aux États-Unis en 1997. À la différence d’hasili et Slighlty dangerous, toussaud
est gagnante de Gr1. Elle était entraînée par Bobby Frankel et a obtenu
ses titres sur le sol américain sur 1.600m après avoir commencé sa carrière en Angleterre.
Entrée au haras en 1994, elle a été élue broodmare of the year en 2000. Elle
est morte en 2009, à l’âge de 20 ans.
LES ENTRAÎNEURS PARLENT DU
PRINCE
Nous avons rencontré trois entraîneurs du prince :
Christiane Head-Maarek, Pascal Bary et David Smaga, qui sont revenus avec nous
sur la relation qu’ils entretiennent avec le grand propriétaire et sur le
plaisir qu’ils ont à entraîner ses chevaux.
CHRISTIANE HEAD-MAAREK « C’EST
UNE CHANCE DE TRAVAILLER POUR LUI »
« Cela fait longtemps que je travaille pour le prince
Khalid Abdullah. Cela remonte aux années 80. Je crois que j’ai commencé à travailler
pour lui car il avait acheté des chevaux de l’écurie Aland, qui appartenait à
mon père et à Roland de Chambure. Cela a commencé comme cela. J’ai eu la chance
d’entraîner beaucoup de bons chevaux pour le prince, alors c’est difficile d’en
ressortir un en particulier. Pour moi, c’est une chance pour un entraîneur de
travailler pour lui, car il possède un élevage fabuleux. C’est quelqu’un de
formidable, qui connaît bien ses chevaux. Il suit beaucoup ce qu’il se passe et
même s’il a des managers, c’est toujours lui qui prend la décision finale.
C’est quelqu’un qui fait confiance à ses entraîneurs, avec qui on peut échanger
quand il vient voir ses chevaux. »
DAVID SMAGA «
CHAQUE ANNÉE, C’EST UN PLAISIR DE VOIR LES YEARLINGS DESCENDRE DU CAMION »
« J’ai commencé à entraîner pour le prince quand Maurice Zilber a arrêté son
activité d’entraîneur. J’ai donc pris sa suite en 2005. C’est un rêve pour tout
entraîneur de travailler pour quelqu’un comme le prince Khalid Abdullah. On
reçoit des chevaux qui ont les origines suffisantes pour gagner n‘importe
quelle course. On a en plus de bons rapports avec son staff, que ce soit avec
Claude Beniada ou Lord Teddy Grimthorpe. Le prince est une personne que l’on ne
voit pas souvent, mais quand c’est le cas, on est reçu par un vrai prince. Le
meilleur cheval que j’ai entraîné pour lui est Modern Look, gagnante du Prix de
Sandringham et qui s’est ensuite malheureusement accidentée dans les Coronation
Stakes alors qu’elle était favorite. Chaque année, c’est un vrai plaisir de
voir ses yearlings arriver, d’ouvrir la porte et de les voir descendre du
camion. »
PASCAL BARY «
TRAVAILLER POUR LE PRINCE, CELA SORT DE L’ORDINAIRE » « J’ai reçu mes
premiers chevaux du prince à la mort de François Boutin. J’étais très content,
mais j’aurais préféré que François reste en vie. J’ai eu de très bons chevaux
pour lui, mais je détacherais Price Tag, distancée sévèrement de la Poule
d’Essai, et Zambezi Sun, gagnant du Grand Prix de Paris. Juddmonte est un élevage
"top", c’est fabuleux de travailler pour eux. Khalid Abdullah nous
fait confiance, il est très fidèle et on peut prendre notre temps avec les
chevaux. Cela sort vraiment de l’ordinaire. »
ILS ONT ENTRAÎNÉ POUR LE PRINCE
JEREMY TREE, L’HOMME DES
PREMIERS SUCCÈS (21 DÉCEMBRE 1925 - 7 MARS 1993) Jeremy Tree a
commencé sa carrière dans les courses en 1947. Il s’installe à Newmarket en
1952 avant de se baser à Beckhampton. Il remporte son premier classique en 1963
grâce à only for life, gagnant
des 2.000 Guinées. Il gagnera quatre classiques dans sa carrière, dont un pour
le prince : les 2.000 Guinées avec known
fact en 1980. Il sera aussi
l’entraîneur de rainbow Quest,
gagnant en 1985 de l’“Arc de Triomphe” et du Coronation Cup. Lorsque le prince
a commencé à avoir des chevaux, Jeremy Tree était son principal entraîneur. Il
prendra sa retraite en 1989 et passera le flambeau à Roger Charlton, qui a
longtemps été son assistant et gagnera en 1980 et le Derby d’Epsom et le
"Jockey Club", respectivement avec Quest for fame et Sanglamore.
GUY HARWOOD, L’HOMME DE
DANCING BRAVE NÉ LE 10 JUIN 1939 Jockey dans sa jeunesse, Guy
Harwood s’installe comme entraîneur en 1966 à Coombelands racing stables après
avoir obtenu sa licence un an plus tôt. Il lui a fallu faire un choix entre les
chevaux et le garage automobile de son père et il a finalement choisi les
chevaux, d’obstacle dans un premier temps. Au début des années 70, il s’associe
avec James Delahooke, éleveur et manager et tous deux dénichent ela Mana Mou. Perfectionniste, il faisait venir des containers de
foin de 10 tonnes venus du Nord-Ouest des États-Unis, là où l’avoine était la
meilleure selon lui. Pour le prince, il entraînera le cheval de l’année 1986, dancing Brave. Il a pris sa retraite
en 1996 et sa fille, Amanda Perrett, a pris sa relève et entraîne d’ailleurs
pour le prince.
MAURICE ZILBER, LE GENIE (2 DÉCEMBRE 1920 - 21 DÉCEMBRE 2008) Venu
d’Egypte, Maurice Zilber a tout gagné en France. Il tentait même des excursions
à l’étranger qui ont été couronnées de succès comme avec dahlia, empery et nobiliary.
C’est seulement vers la fin de sa carrière d’entraîneur que Maurice Zilber
entraîna pour le prince. Il gagna d’ailleurs le dernier Groupe de sa carrière
en 2001 avec prove dans le Prix
Chloé (Gr3). À cette époque, Christophe Lemaire montait souvent pour Maurice
Zilber et monta également des chevaux du prince. Cela permit à ce jockey,
devenu une référence aujourd’hui, de se faire connaître.
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