
Autres informations / 20.09.2012
Nonant-le-pin face a gde par olivier corbiere
« Une nouvelle fois, cette semaine, trois
chevaux élevés à Nonant-le-Pin ont mis en évidence le caractère exceptionnel de
ce terroir : Saônois (Chichicastenango), qui a montré dans le Qatar Prix Niel
(Gr2) qu’il était le meilleur 3ans en plat cette année ; Sainte Écaline (Saint
des Saints), qui vient de prouver à Auteuil qu’elle est pour le moment une des
meilleures 3ans en obstacle ; Robin du Nord (Voix du Nord), deuxième du gros
handicap-Quinté, dimanche à Longchamp, a démontré une nouvelle fois qu’il est
un bon cheval d’âge. Bien évidemment, je n’ai pas les moyens, loin s’en faut,
pour acheter les meilleurs poulinières ni pour aller aux meilleures saillies et
je ne cherche pas à lutter avec les gens les plus fortunés de la planète
course. Mais, malgré tout, certains de mes élèves parviennent de temps en temps
à se hisser au niveau des plus grands ; c’est le cas cette année. Je n’écris
pas ce préambule pour me vanter de quoi que ce soit – car je sais depuis
longtemps que dans un domaine aussi aléatoire que celui de l’élevage des
chevaux de course, il faut rester simple et modeste quoi qu’il advienne – ,
mais parce qu’aujourd’hui ce bel équilibre est menacé par l’arrivée à
Nonant-le-Pin de GDE. Ce n’est pas rassurant. Aujourd’hui, GDE veut s’installer
à Nonant-le-Pin dans le but d’enfouir au sein de notre belle campagne 150.000
tonnes par an de déchets automobile broyés et de plastique et cela pendant 17
ans selon un procédé qui n’a jamais été encore mis en oeuvre en Europe. Ces
déchets inflammables menacent l’air que nous respirons et les sources que nous
captons vont nous condamner à une mort lente. Notre survie à terme est donc
mise en cause par GDE et nous ferons tout pour défendre notre santé, notre
environnement, notre activité ancestrale basée sur le savoir-faire, notre
patrimoine pour lequel nous avons travaillé et l’avenir de nos enfants. Les
pouvoirs publics ont interdit avec sagesse l’exploitation des gaz de schiste,
car le processus d’exploitation n’est pas fiable. Il en va de même pour
l’enfouissement des déchets. GDE doit donc renoncer, comme à Plouray, en
Bretagne, et à Nambsheim, en Alsace, et nous lutterons le temps qu’il faudra,
sans répit, pour aboutir au même résultat. Nous devons être de plus en plus
nombreux, réactifs et mobilisés. Ce combat concerne chacun d’entre nous qui
aimons la nature propre et les animaux. Soyez nombreux à adhérer à notre
association Sauvegarde des Terre d’Élevage. »
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