
Institution / Ventes / 02.02.2019
À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ECSSO - Une page se tourne dans le Sud-Ouest
À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ECSSO
Une page se tourne dans le Sud-Ouest
Ce samedi, à l’hippodrome de Pau, Yves Frémiot a pour la dernière fois présidé l’assemblée générale des éleveurs du Sud-Ouest. Après quinze années à la tête de l’ECSSO, l’homme du haras d’Ayguemorte a décidé de passer la main. Son successeur sera élu dans les semaines à venir.
C’est d’ailleurs sous les applaudissements de l’assistance qu’Yves Frémiot a quitté la tribune.
La réunion fut aussi l’occasion d’élire les membres des membres au conseil d’administration : Jean Biraben, Pierre Biraben, Virginie Frémiot, Mathieu Lalanne, Jean-Paul Lenfant, Cécile Totain et Simon Urizzi. Le début de cette assemblée générale a été marqué par le débat sur les primes aux vieux chevaux. L’ECSSO, par l’intermédiaire d’Yves Frémiot, a fait partie des premières institutions hippiques à contester la réforme. Hervé Chamarty, le président de l’Association des propriétaires de la région, n’a pas manqué de contester la politique menée actuellement par Édouard de Rothschild et son équipe à France Galop.
Luc Kronus, nouveau directeur de la Fédération des éleveurs. Loïc Malivet, le président de la Fédération des éleveurs du galop, a notamment déclaré : « Précédemment le FRBC était financé par les cotisations d’associations et institutions. Après le départ de deux collaborateurs, il ne sera plus abondé de cette manière. Seule Capucine Houel va rester et le FRBC va être rattaché au département acteur des courses de France Galop (…) Depuis fin octobre, la Fédération des éleveurs n’avait plus de directeur. Nous avons pris la décision d’embaucher pour ce poste Luc Kronus qui était jusqu’à présent chef du département programme à France Galop. Par le passé, il a œuvré dans le monde du trot. C’est un homme jeune et qui va commencer chez nous le 27 mars (…) Tout à l’heure, Yves [Frémiot, ndlr] disait qu’il n’était pas certain que je me représente. Moi aussi, je pense à l’avenir, car je prends de l’âge. Aujourd’hui, mon action à la Fédération des éleveurs est de plus en plus compliquée avec un nombre de réunions qui est considérable. Or vous ne pouvez pas être absent à ces rendez-vous où il va forcément se passer quelque chose, où une enveloppe budgétaire peut être débloquée… Et on ne peut pas se faire remplacer par l’équipe administrative, car c’est le rôle des élus que d’y aller. Lors de ma dernière mandature, j’ai constaté une présence insuffisante dans les comités. Il manquait toujours un tiers des membres. Il faut que chacun prenne sa charge de travail. Je me retrouve à travailler sept jours sur sept. Je veux tout de même me présenter au comité pour aider la personne qui sera là. Suivant sa composition et la volonté des uns et des autres de participer un peu plus, je prendrai ma décision. » Retrouvez dans notre prochaine édition un compte rendu de l’intégralité des débats.
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