
Autres informations / 05.03.2008
Matt mitchell : « brightwells se concentre sur une offre de qualité »
Tétière :
International
Directeur
général de Goffs Ireland pendant sept ans, Matt Mitchell a rejoint l’agence
anglaise Brightwells au début du mois dernier pour en diriger le service équin.
Précédemment directeur du puissant Irish Thoroughbred Marketing, chargé de
promouvoir l’élevage et le commerce de pur-sang en Irlande, il relève un
nouveau défi avec un opérateur désireux de prendre une plus grande part dans le
marché des ventes européennes de chevaux à vocation obstacle…
JdG. – Quels sont aujourd’hui les atouts de Brightwells pour
son développement sur le marché de l’obstacle ?
Matt Mitchell. – Comme vous le savez, nous vendons à
Ascot depuis huit ans et également à Cheltenham, où nous avons développé une
piste Equitrack tous temps qui nous permet d’organiser des breeze-ups dans des
conditions optimales. L’hippodrome de Cheltenham est idéalement situé au « entre
du monde »de l’obstacle européen. Il est également accessible pour les vendeurs
et les acheteurs anglais, irlandais et français. C’est un gros atout. Nous
allons probablement développer notre calendrier. Aujourd’hui, trois ventes sont
programmées dans l’année à Cheltenham. La première a eu lieu en janvier, la
seconde se déroule en avril et la troisième, nouvelle, en décembre. Notre
modèle est un peu celui de Saint-Cloud et nous avons l’équipement nécessaire
pour suivre cet exemple. Le hall Centaur, situé sur le champ de courses, nous
permet aussi d’organiser des ventes dans un environnement idéal. Un dîner est
servi pendant la vacation, ce qui a pour effet de familiariser plus facilement
des investisseurs qui d’ordinaire sont réticents à passer toute une journée aux
ventes. Certains viennent sans intention d’acheter et se décident finalement
parce l’ambiance les encourage. Il est plus facile de les attirer dans ces
conditions. Brightwells a 150 ans d’âge et génère aujourd’hui un chiffre
d’affaires d’environ 100 millions d’euros par an dans des secteurs très
différents de celui des courses, en particulier l’immobilier. Cette expérience
nous permet d’avoir un regard différent sur les ventes, de nous mettre à la
place de nouveaux investisseurs.
JdG. – Quelle différence y a-t-il entre vos trois
catalogues ?
Matt Mitchell. – Nous voulons garder des catalogues
très sélectionnés, et nous concentrer sur une offre de qualité. Celui de
janvier est consacré aux breeze-upset aux chevaux à l’entraînement, tandis
qu’avril réunit des stores et des chevaux à l’entraînement. En décembre,
l’accent sera mis sur les breeze-ups. Mais nous ne nous voulons pas restrictifs
sur les autres marchés, comme celui des foals. Nous regarderons les tendances
et tenterons de répondre aux demandes que nous pourrons identifier. Nos
prévisions tablent cette année sur un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros
pour ce qui concerne le bloodstock, c’est-à-dire
une hausse de 100% sur 2007…
JdG. – Avez-vous une stratégie particulière en ce qui concerne
le marché français ?
Matt Mitchell. – Nous allons travailler à faciliter le
déplacement des vendeurs français à nos ventes. Notre message, c’est qu’en
présentant leurs chevaux à Cheltenham, au sein d’une vente aux enchères, ils
entrent dans un marché ouvert qui garantit le meilleur prix. Nous avons le
sentiment que cela leur donnera davantage de résultats qu’à l’amiable. C’est à
nous d’en faire la démonstration en réunissant autour du ring les plus grands
investisseurs de l’obstacle en Europe.
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