Natagora

Autres informations / 06.05.2008

Natagora

Natagora (Divine Light) est née et a été élevé

au Haras de Lonray. Bertrand Gouin en est l’animateur ; il est aussi le co-éleveur

de la championne avec Georges Duca. C’est ce dernier qui a acquis Reinamixa

(Linamix), la future mère de Natagora, dans un réclamer au prix d’une belle bataille

de bulletins ; entre vingt et trente bulletins auraient été déposés pour

récupérer la jument et parmi eux celui de Georges Duca. Modeste compétitrice,

Reinamixa a couru en tout et pour tout cinq courses.

Devenu associé

sur la jument lors de sa carrière d’élevage, Bertrand Gouin l’a présenté à des

étalons « maison ». En 2004, elle rencontre donc Divine Light (Sunday

Silence). Foal, Natagora était agréable et musculeuse à la santé robuste.

« Nous avons eu beaucoup de chance, avoue Bertrand Gouin. Je n’avais pas d’idée

théorique en tête en procédant au croisement. En fait, je cherche plutôt à

répéter des croisements qui marchent. Là, c’était un premier croisement avec un

fils de Sunday Silence. Nous l’avons répété ensuite avec une trois-quarts sœur

par Agnes Kamikaze, à l’entraînement aussi chez Pascal Bary. Ensuite nous avons

un yearling par Northern Park qui pourrait passer aux ventes Arqana. Cette

année, Reinamixa nous a fait une propre sœur de Natagora et elle a été présentée

à Anabaa. [Le Quesnay nous a appris qu’elle a été saillie mardi 5 mai,

ndlr]. »

Si Bertrand

Gouin n’avoue aucun « truc » particulier, il reconnait que la marque

de fabrique du Haras de Lonray est de produire des chevaux solides. Il faut

citer ici Vic Toto et Ladykish en obstacle ou Spirit One en plat. Environ 160 hectares sont

consacrés à l’élevage sur lesquels une soixantaine de juments sont en station.

« Natagora

nous apporte beaucoup de plaisir évidemment. Mais le plus étonnant est que je

me souviens parfaitement de sa naissance. J’ai rarement vu une pouliche comme

elle. Elle s’est levée et a tété tout de suite comme si elle connaissait déjà

tout. Tout lui paraissait facile. Avec ma femme, on a senti que c’était une

pouliche d’exception. Je fais 80 poulinages par an et je me souviens vraiment

en détail du sien. Pour faire plaisir à des amis, on l’a tout de suite appelée

Natagora, le nom d’une association de défense de la nature. »


 

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