Les pouliches françaises supérieures aux britanniques

Ce Prix Rothschild

nous démontre, une fois de plus, une évidence connue : les pouliches françaises

sont supérieures à leurs homologues britanniques. Ce constat avait commencé à

s’établir le 4 mai lorsque Natagora avait tenu en respect les anglaises à

Newmarket dans les 1.000 Guinées (Gr1). Un exploit ! La confirmation de cette

thèse était arrivée une semaine plus tard avec la victoire de Zarkava devant

Goldikova et Halfway to Heaven dans la Poule d’Essai (Gr1). Les anglais ont dû

eux-aussi faire le même constat puisqu’ils n’avaient délégué que deux pouliches

dans le Prix de Diane (Gr1)...

La lointaine 4e

place de Nahoodh (Clodovil) ce dimanche, qui pointe à 6,5 longueurs de

Goldikova, étaye encore un peu plus cette thèse. Pourtant, elle n’est pas la

première venue cette Nahoodh, puisqu’elle avait été considérée comme la grande

malheureuse des Guinées de Natagora (5e) et restait sur une victoire dans les

Falmouth Stakes (Gr1). Elle devançait en cette occasion une opposition

uniquement composée de femelles britanniques et, dans ce Prix Rothschild, face

aux meilleures françaises sur le mile elle a montré ses limites et en même

temps les limites de ses compatriotes. Avec Natagora, qui nous apparaît comme

imprenable sur 1.400m, Goldikova en reine du mile et Zarkava championne toute

catégorie, les frenchies ne semblent pas prêt d’être défait du côté des

pouliches…

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