Autres informations / 24.08.2008

Vous n’aurez pas « l’alsace » !

Samedi 23

août 2008, Deauville. Ouf ! Alsace (King’s Best), favorite dans le

Prix des Chaumières (B), a réussi à se sortir du guêpier dans lequel elle s’est

retrouvée avec Christophe Soumillon pour remporter cette première épreuve du

jour finalement assez sûrement. « S’il (Christophe Soumillon, ndlr) était

passé par l’extérieur nous aurions gagner par trois longueurs ! »,

réagit Yves de Nicolaÿ son entraîneur après une course riche en émotion pour

lui. Galopant au flanc du peloton, Alsace est placée en quatre ou cinquième

position. A la sortie du tournant, Christophe Soumillon décide alors de plonger

en dedans et les portes peinent à s’ouvrir. La pouliche est finalement réorientée

en pleine piste pour venir ajuster Bocastar (Kaldounévées) et Murcielago

(Spinning World) qui finissent dans cet ordre. « J’ai vécu une course très

éprouvante, mais je crois que lorsque l’on fait monter Christophe Soumillon, il

faut s’y attendre un peu ! nous a déclaré Yves de Nicolaÿ. Il m’a dit en descendant

qu’il fallait être un kamikaze pour faire ce qu’il a fait, et c’est vrai !

Pour revenir à la pouliche, elle ira maintenant sur une Listed, mais il faut

que j’en parle avec ses propriétaires. » En arrivant dans le cercle des

vainqueurs, Christophe Soumillon fait un clin d’œil à l’entraîneur comme pour

lui dire qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Toujours aussi confiant, ce sacré

pilote a tout de même fait preuve de beaucoup de sang-froid. «Elle va gagner sa

Listed maintenant », lui dit-il.

Gagnante d’entrée de jeu à

Maisons-Laffitte, Alsace a ensuite pris la cinquième place du Prix Miesque

(Gr3). Auparavant chez Carlos Lerner, elle est passée dans les boxes de

l’entraîneur deauvillais, en restant sous la casaque de l’Ecurie des Monceaux,

au début de l’été et courait pour la deuxième fois sous son nom.

Bocastar, courageux à la lutte,

est tombé sur plus forte que lui. Il a pourtant produit une fin de course

notable pour résister à l’attaque de l’attentiste Murcielago qui devra

patienter encore un peu avant de savourer le bonheur d’une victoire.