
Autres informations / 01.05.2009
Yann porzier suspendu six mois encore… interview exclusive
Jeudi, Yann-Marie Porzier a
été reçu par les commissaires de France Galop. Contrairement à ce que nous
écrivions cette semaine et à la logique d’apaisement de ces dernières semaines,
sa suspension a été prolongée de six mois. L’entraîneur nous a confié sa toute
première déclaration.
JDG. – Etiez-vous présent
jeudi lors de la commission d’appel qui s’est réunie à France Galop ?
Yann Porzier Je m’y suis
effectivement rendu, plein d’espoir, tout en étant inquiet au fond de moi-même.
Pourquoi aviez-vous cet
espoir ?
Parce qu’il est désormais
reconnu par la justice de la République qu’il n’y a pas d’affaire Porzier.
En effet, l’instruction a été
déclarée close, ce qui signifie que le dossier est vide. A la lumière de ces
faits, que tout le monde des courses connaît, l’atmosphère s’était détendue ces
dernières semaines et les confidences des plus hauts responsables de France
Galop laissaient entendre que ma licence, suspendue depuis quatre ans, allait
m’être rendue. J’imaginais la fin du purgatoire tout en ayant une petite
inquiétude, compte-tenu de la façon dont cela s’était passé la dernière fois
lorsque j’avais rencontré les commissaires.
Comment s’est passée la
réunion ?
Il ne s’est rien passé.
C’était une tragi-comédie, comme d’habitude. Car il faut que vous sachiez que
c’était la 31e fois que je rencontrais les commissaires de France Galop. Et M.
Colombu qui présidait l’appel a reproduit le même discours et la même sentence
que lors de toutes les auditions précédentes.
Quel est votre sentiment ?
J’observe que les lois de
France Galop s’imposent aux lois de la République. J’observe que les
commissaires de France Galop sont au-dessus des magistrats de la République.
Enfin, j’observe surtout qu’il n’existe aucune instance d’appel qui soit
indépendante des commissaires et qui puisse infirmer leur décision.
Contrairement à ce qui se passe dans la justice normale, ce sont les mêmes
hommes qui jugent en première instance et en appel.
Dans quel état êtes-vous ?
Je suis écœuré et amer parce
que les commissaires ne changent pas de position. En décembre, sur Equidia,
Alain de Kermadec avait déclaré que les commissaires n’étaient pas au courant
de l’évolution de l’instruction judiciaire. Et alors, sur quelles bases
prennent-ils leur décision ?
Qu’allez-vous faire ?
Je vais continuer à me battre,
parce que j’ai eu trop de soutiens, y compris au sein de France Galop. Je ne
veux pas croire que le pouvoir politique, à France Galop même, ne se fera pas
respecter du corps des
commissaires.
Vous aimerez aussi :

L’Afasec à la rencontre du public des hippodromes pour recruter
L’Afasec à la rencontre du public des hippodromes pour recruter Dans l’objectif de recruter toujours plus, l’Afasec organise cet été un véritable tour...
01 juillet 2022
Cirrus des Aigles en vedette à Compiègne
Cirrus des Aigles en vedette à Compiègne Le Quinté de samedi à Compiègne portait le nom de l’association Au-Delà des Pistes, qui œuvre pour la...
25 juin 2022