
Autres informations / 04.06.2009
Dean gallagher met un terme à sa carrière
Au lendemain de sa dernière
monte, Dean Gallagher se dit strange, bizarre, en français. Le jockey irlandais
a raccroché ses bottes ce mardi à Auteuil après avoir monté une dernière fois
Professeur ; un dernier parcours auquel il tenait. Aimé de tout le vestiaire et
de tous ceux qui l’ont côtoyé, Dean Gallagher travaillait en France depuis
2004. Au bout de 1.112 montes dans l’hexagone pour 126 victoires et 438 places,
le pilote de 40 ans a fait ses adieux à la piste d’Auteuil après plusieurs
grosses déceptions cette année. Le sort s’est acharné sur Grivette, Louping
d’Ainay, Oculi avec lequel il a gagné deux Gr1, mais surtout sur Musica Bella,
morte sous ses yeux dans le Grand Steeple-Chase de Paris. Et c’en était assez
pour le pilote, l’heure était venue d’arrêter.
« Je veux continuer à
travailler dans les chevaux, c’est ce que j’ai toujours fait, nous a raconté
Dean Gallagher. J’espère devenir courtier ou entraîneur, je ne sais pas encore.
Pour l’instant, je vais partir en Irlande, pour me ressourcer auprès de ma
famille et discuter de la suite avec eux. Mon père, Tom, est premier garçon
chez Dermot Weld, travailler avec lui est une possibilité. »
Amoureux de la France depuis
qu’il s’est installé, Dean ne parle pourtant pas français. Dans les allées de
l’écurie de François-Marie Cottin, on parle anglais. « J’aimerai rester en
France, mais la langue pourrait me mettre en difficulté. À l’heure actuelle,
j’envisage davantage une carrière en Irlande. Je dois beaucoup à l’écurie. Je
suis très heureux d’avoir travaillé avec François. Tout était facile : c’est un
bon entraîneur qui a de bons chevaux ! », poursuit le jockey. Vingt-cinq ans de
carrière ne se résument jamais en quelques mots, mais Dean Gallagher a sélectionné
: « Le meilleur cheval de ma vie a été Hors La Loi III, avec lequel j’ai
remporté le Champion Hurdle (Gr1) de Cheltenham en 2002. Mon plus beau souvenir
en France, reste ma victoire dans le ‘Maurice Gillois” (Gr1) avec Oculi et mon
pire sou venir ? Ma chute à Cagnes en 2005. J’avais dû m’arrêter trois mois.
Mon souvenir le plus drôle ? Voir le postérieur d’un copain irlandais qui avait
craqué son pantalon au départ d’une course. Il a gagné et j’ai beaucoup ri ! »
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