Angus gold…

Autres informations / 14.08.2009

Angus gold…

SPÉCIAL VENTES ARQANA

Puisque vous possédez un

étalon en France, ainsi que de nombreux chevaux à l’entraînement, n’avez-vous

jamais songé à y établir un haras ?

Nous avons déjà des haras

importants en Irlande, en Angleterre et aux Etats-Unis (Shadwell USA).

 

Combien de chevaux votre

organisation possède-t-elle ?

Côté l’entraînement, nous

avons 415 chevaux en Europe, 50 aux Etats-Unis et 40 en Australie.

Et côté élevage, nous avons

140 juments en Europe, 90 aux Etats-Unis, 25 en Australie et 13 en Afrique du

Sud. Outre les étalons qui stationnent dans nos haras, nous en avons aussi en

France (1), en Italie (3), en Australie (2) et en Afrique du Sud (3).

 

Quelle est l’implication

personnelle

du Cheikh Hamdan dans ses

activités hippiques ? Cheikh Hamdan a une implication quotidienne. Lorsqu’il

est à Dubaï, ses managers lui envoient des vidéos de ses élèves pour qu’il

puisse les regarder après sa journée de travail. Nous lui envoyons également

des rapports écrits presque quotidiennement. Il nous pose des questions, et

discute de nos choix. Il adore l’élevage et gagner une grande course avec un

cheval qu’il a élevé, comme Tamayuz, est ce qu’il y a de plus fort pour lui. Il

veille d’ailleurs sur chaque croisement. Il a des idées très précises sur les

choses et, s’il n’est pas d’accord avec le croisement proposé, il le dit.

 

Sera-t-il à Deauville ?

Oui. Il vient de rentrer du

Kentucky où il a vu ses yearlings.

 

Précisément, quelle est la

politique d’achat de yearlings de Cheikh Hamdan ?

Cheikh Hamdan est présent à

la majorité des ventes. C’est lui qui prend les décisions. Moi, je lui prépare

une liste, il vient voir les yearlings que j’ai sélectionnés et, s’il ne les

aime pas, il ne les achète pas. En cette période économiquement difficile, il

sait qu’il a la responsabilité d’aider les éleveurs.

 

Les ventes de Deauville

commencent.

Quel est votre point de vue

sur le catalogue 2009 ? Cette année, les modèles vont de pair avec les

pedigrees. On a des yearlings de classe mondiale. Cela fait 25 ans que je viens

à ces ventes et je peux vous dire que bien des choses ont changé. Désormais, un

acheteur sérieux ne peut pas ne pas venir à Deauville.

 

Que peut-on encore améliorer

chez Shadwell ? Nous avons déjà des résultats formidables. Regardez à Royal

Ascot : nous avons remporté quatre courses… et nous avons eu le plaisir

d’élever la championne Ghanaati. Mais dans notre métier, il est toujours

possible de progresser, car on apprend tous les jours !

En y réfléchissant, je pense

que nous avons désormais besoin d’étalons top-class. Oui, pour que le Cheikh

Hamdan connaisse encore plus de succès, il nous faut plus d’étalons comme

Nayef.