
Autres informations / 03.10.2009
Un nouveau roman sur les courses : la rage de vaincre
Éva de Baude est née dans le
sérail. Son grand-père est à la tête d’un des plus grands haras normands. Elle
choisit de devenir jockey à Chantilly. Passionnée et ambitieuse, elle est dotée
de toutes les qualités nécessaires pour réussir. Pour autant, son sourire et
son talent n’empêcheront pas les obstacles de se dresser sur sa route. Éva
devra faire des choix décisifs. Un secret de famille, un drame et tout peut
s’écrouler… L’amour, l’espoir, et la tristesse vont alors s’entremêler et
déclencher une tornade dans le cœur d’Éva.
Extrait. « Haras de Baude.
Dans leur salon, Simone et Henri de Baude étaient attentifs et souriaient
béatement à l’écran de télévision. Le journaliste commentait les images :
« Voici le 10, Sekari, monté
par Mademoiselle Éva de Baude ! Elle porte les couleurs de son grand-père,
Henri de Baude, propriétaire et éleveur du poulain, qui se trouve devant son
téléviseur, près de Lisieux, et que nous saluons ! »
Henri mima un salut
militaire, pour répondre au journaliste.
« Ce poulain a terminé
deuxième, lors de ses débuts dans le Prix Dictaway, une course B, sur la ligne
droite de Maisons-Laffitte. C’est le fils de la très bonne Arizona, qui courait
déjà sous la casaque de la famille de Baude et qui a remporté un Groupe III à
Toulouse ily a quelques années, et de Gold Away, un des étalons du Quesnay.
D’après son entraîneur que nous avons croisé il y a quelques minutes, la
distance rallongée de quatre cents mètres ne devrait pas le déranger, la piste
avec tournant peut l’avantager, l’assèchement du terrain devrait lui convenir,
l’écurie est en forme, c’est une base fiable pour vos jeux… Voici le 7, Fulmin,
monté par Olivier Peslier, pour la casaque Therrew, l’entraînement de Marc
Paris. Vous en avez fait votre favori, à 2 contre 1. Il est en très bel état,
il tire l’argent de la poche, comme on dit... »
Henri leva la main, l’air
énervé.
On s’en fout du jeu !
Parle-moi encore de ma petite-fille. Elle est resplendissante. Ou de mon
poulain, c’est un crack !
Ne commence pas à t’énerver,
c’est mauvais pour ton cœur. Il fait son métier, c’est tout. Il y a plus de
turfistes devant Equidia que de grands-pères...
Chut ! Les voilà sur la
piste. Doucement, chérie, doucement... conseilla Henri au téléviseur. Mais
pourquoi es-tu si nerveux, toi ?
Elle ne t’entend pas. Et le
cheval non plus. »
La Rage de vaincre. Roman.
Sortie le 3 octobre. 340 pages, 20 € (Editions Volpilière). En vente dans les
librairies (sur commande), sur le site Internet de l’éditrice
(http://www.editionsvolpiliere.com/)
Marie Olivier-Ziglioli
Propriétaire de galopeurs, et
épouse d’un entraîneur public. Après avoir travaillé dans l’audiovisuel avec
des auteurs et réalisateurs(GilGalliot,BrunoGantillon,PhilippeLioret,Michel
Munz...), Marie Olivier-Ziglioli a trouvé sa voie en tant que romancière. Elle
compte déjà plusieurs livres à son actif : La Bestiole, Mensonge et Abandon, La
Fuite.
Pour en savoir plus:
http://ziglioli.over-blog.com/
Vous aimerez aussi :

La Teste panse ses plaies
La Teste panse ses plaies Alors que La Teste a pu accueillir sa première réunion après les violents incendies, Claude Vidal, responsable du bureau de Pau de la STH, raconte ses...
31 juillet 2022
L’excellence de la filière française du pur-sang arabe à l’honneur à La Teste
Lundi, l’hippodrome de La Teste et l’AFAC ont mis à l’honneur un de ses principaux sponsors, le Sheikh Mansoor Festival avec deux courses réservées aux pur-sang...
08 août 2022