Amagansett retrouve son terrain

DEAUVILLE-MIDI, Jeudi

Prix Chingacgook (D)

En fin de saison, l’équation

entre la fraîcheur et l’expérience ressemble un peu plus encore à un choix

quasi-cornélien. Dans le Prix Chingacgook (B), ce dilemme prend tout son sens

dans l’affrontement entre Too Nice Name (Kingsalsa), auteur de quatorze sorties,

et l’inexpérimenté mais prometteur Amagansett (Fusaichi Pegasus).

Les zones d’ombres du tableau

de Too Nice Name

Too Nice Name a donc couru

quatorze fois depuis ses débuts cette année, pour une victoire et cinq places.

Il a même pris la troisième place du Prix Saraca (L). Chez les 2ans,

l’expérience est un atout indéniable, mais le pensionnaire de Robert Collet

peut se ressentir des efforts fournis tout au long de l’année. De plus, s’il a

déjà bien fait en terrain collant comme en bon terrain, il s’est montré bien

moins convaincant sur la P.S.F. deauvillaise cet été. Celle-ci est différente

sous l’effet de la chaleur et du froid, mais il n’en reste pas moins qu’elle

reste un point d’interrogation.

Amagansett, un bon poulain

américain

Avec seulement deux courses

dans les jambes, Amagansett arrive avec de la fraîcheur. Il compte une deuxième

place pour ses débuts et une victoire dans un maiden à Bordeaux. Ce jour-là, il

s’était défait d’un terrain pénible qu’il n’apprécie pas, et cela, avec brio.

Par manque de maturité, il avait penché dans la phase finale et pour tant, il

avait dominé le peloton. Poulain imposant, il a besoin de temps et devrait

faire un bon 3ans. De plus, c’est un poulain bien né. Élevé par son

propriétaire, Joseph Allen, Amagansett a pour mère une fille de Storm Cat

(Storm Bird). Celle-ci a donné War Officer (Grand Slam), le frère aîné

d’Amagansett. War Officer a été un très bon 2ans (3e du Prix Eclipse, Gr3) et

un bon 3ans en remportant deux Listeds. Il était à son aise dans tous les

terrains et sur toutes les surfaces : bon, très souple ou synthétique.

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