
Autres informations / 27.05.2010
Affaire de l’interruption brutale de l’antenne d’equidia par des manifestants
Mardi, des salariés de l’Institution des courses ont fait
irruption dans la régie d’Equidia et ont coupé le signal de diffusion pendant
toute l’après-midi. Ce coup de force a suscité de nombreuses réactions chez les
responsables des associations professionnelles et chez nos lecteurs.
« UN ENGRENAGE HONTEUX »
Par Philippe Bouchara, Président du syndicat des
propriétaires et Administrateur élu à France Galop
Tous mes échanges de ces dernières heures avec les membres
du Syndicat que je préside disent tous la même chose : c’est une honte !
Alors que nous affrontons la pire crise économique depuis
1929, une minorité irresponsable a pris une fois de plus les courses en otage
pour réclamer quelques avantages, au diapason de ceux qui auraient été accordés
à France Galop. Ce comportement "coup de poing" et médiatique pour
obtenir un rattrapage est inadmissible, à un moment où le pari hippique doit
affronter la vague concurrentielle des paris sur le foot et autre poker.
Maltraiter les clients du PMU en les privant d'Equidia est une véritable
insulte aux parieurs qui font vivre le système, à ceux qui se battent chaque
jour, souvent bénévolement, pour protéger les courses, et une insulte aux
propriétaires qui financent l'activité. En tant que Président du Syndicat des
propriétaires, je considère cet épisode comme intolérable, à l'heure où toutes
les composantes des courses et de l'élevage font des efforts. Pourquoi
devrions-nous accepter un tel manque de solidarité ? Nous sommes tous sur le
même bateau !
Mais il existe un autre engrenage que j’ai découvert dans la
presse hippique, à ma grande surprise. Les plus gros salaires de France Galop
auraient été réévalués (pour certains) et augmentés (pour d’autres) pour un montant
global de plusieurs dizaines de milliers d’euros en 2009. Et, après réaction
légitime des autres salariés de la maison, il aurait été décidé, pour faire
passer la pilule, d'octroyer une prime spéciale de 1.000€ à tous les employés
de la sociétémère, soit globalement une dépense supplémentaire de près de
700.000€ avec les charges. Si tout cela est exact, des interrogations
surgissent. Alors que les rémunérations des dirigeants d’entreprises françaises
ont baissé en moyenne de 7% en 2009, sous quel prétexte, en raison de quelle
performance, cette augmentation exceptionnelle at-elle été accordée ? Et, si
cela est avéré, comment se faitil que le Conseil d'administration de France
Galop, dont je suis un membre élu, n'ait pas été informé d'une telle décision…
surtout lorsque l’on constate aujourd'hui les désastreuses conséquences que
cette décision a eu sur le personnel de l'Institution !
Je rappelle qu'un effort trop important a été demandé en début
d'année aux propriétaires pour financer les centres d'entraînement. Nous en
avons accepté le principe, au nom de la rigueur budgétaire. Mais pourquoi cette
même rigueur ne s’applique-t-elle pas aux salaires de la sociétémère ? Cet
écart de traitement est une provocation envers la filière professionnelle du
Galop. En tant que représentant des socioprofessionnels au Conseil
d'administration, j'exige des explications et, s’il le faut, les rectifications
qui s’imposent.
Plus largement, cet épisode pose une fois de plus le
problème de la gouvernance de France Galop, qui ne pourra pas éternellement
refuser d’évoluer.
« INACCEPTABLE » Par christiane Head-Maarek, Présidente de
l’Association des entraîneurs
jour de Galop. – comment avez-vous réagi suite à
l’interruption par la force de la diffusion d’equidia ? christiane Head-Maarek.
– L’envahissement des locaux d’Equidia par une centaine de manifestants est
inacceptable pour les socioprofessionnels que je représente. Une centaine de
personnes a pénalisé l’ensemble de la filière et une nouvelle fois, des
milliers de parieurs et les socioprofessionnels en
subissent les conséquences… Je crois
qu’il faut que les organisations syndicales, dont je respecte par ailleurs
l’action, pensent aussi aux socioprofessionnels et aux parieurs et adoptent une
attitude responsable, indispensable à la survie de notre activité.
Pourquoi parlez-vous de survie de notre activité ?
Si nous regardons notre activité face aux autres secteurs
économiques, la filière hippique a réussi jusqu’à présent à résister à peu près
correctement aux conséquences parfois dramatiques de la crise économique que
nous subissons. Il ne faudrait pas réduire à néant ces efforts fournis
quotidiennement par l’ensemble des acteurs et des socioprofessionnels de la
filière pour des actions que nous pouvons juger comme étant irresponsables. Un
seul emploi des salariés en grève est-il menacé ? La réponse est évidemment
non. Dès lors, une telle interruption des programmes d’Equidia ou toute autre
action conduisant à paralyser la bonne conduite des réunions de courses n’aura
que pour effet d’engendrer des conséquences désastreuses pour l’ensemble de la
filière, que ce soit en termes financiers ou d’image.
[christiane
Head-Maarek]
Alors que la stratégie du PMU est aujourd’hui de veiller à
conserver ses clients sur les paris hippiques et à se diversifier, un écran
noir d’Equidia pendant toute une journée de courses risque d’inciter les
parieurs à aller parier sur un match de Roland-Garros ou un match de la Coupe
du monde de football !!!
Il faut garder à l’esprit que le choc de la concurrence qui
arrive désormais dans quelques jours risque d’être brutal et qu’il est vital
pour l’avenir des courses hippiques de se montrer aujourd’hui unis. Les
intérêts particuliers au sein de l’Institution doivent s’effacer face à
l’intérêt général des courses qui demeure le seul garant du fonctionnement de
notre système économique et des emplois des uns et des autres à terme.
Que pensez-vous des revendications salariales à l’origine du
mouvement de grève ?
Il ne m’appartient pas de juger de la pertinence des
revendications actuelles. Je crois cependant pouvoir dire que le monde des
courses n’est pas en dehors de la vie économique de notre pays. Tout en
s’inscrivant dans une certaine cohérence, il n’est pas anormal de devoir faire
face à des réalités économiques différentes entre les sociétés de courses, le
PMU et tous les acteurs de la filière. Dans mon activité d’entraîneur par
exemple, mes salariés vivent également des réalités différentes de celles de
mes collègues entraîneurs de Chantilly, de Maisons-Laffitte ou des centres de
province. Attention aux conséquences de manifestations corporatistes
insuffisamment fondées et qui ne seront pas comprises par une opinion publique
aujourd’hui traumatisée par le chômage et la récession qui menace. Bloquer les
courses aujourd’hui, mettre plus encore en péril le CA du PMU, c’est mettre
directement en danger les emplois de la filière à court terme…
Que chacun mesure bien les conséquences de ses actes !
« LA FILIÈRE NE SE
LAISSERA PAS FAIRE » Par Bernard Ferrand, Président du syndicat des Éleveurs
Comme beaucoup de socioprofessionnels, je regarde souvent
Equidia. C’est si pratique, lorsqu’on ne peut pas aller aux courses, pour
suivre les chevaux que l’on a élevés…
Quand, mardi après-midi, l’image est brutalement devenue
noire, j’ai d’abord cru à un problème technique. Comment aurais-je pu imaginer
une seconde que des manifestants avaient pris d’assaut la régie technique pour couper
le signal ? Et pourtant, c’est bien ce qui s’est passé.
Aujourd’hui, je suis, comme la plupart des
"sociopros", choqué par cette action – scandaleuse et
disproportionnée. Qui remboursera aux "sociopros" le manque à gagner
d’une après-midi de chiffre d’affaires PMU ? Personne. Le côté
"irréparable" de cette action me choque profondément. Les salariés du
PMU obtiendront peut-être un jour les 1.000€ demandés ; mais nous – les
"sociopros" – nous ne reverrons jamais les allocations et les primes
"perdues" en ce 25 mai, du fait de la baisse des enjeux.
Les manifestants ont sans doute voulu marquer les esprits.
En ce sens, leur action est une "réussite" (si je peux utiliser ce
terme…). Mais en frappant sous la ceinture, ils ont surtout marqué, au plus
mauvais sens du terme, toute une filière qui n’avait pas besoin de cela. Mercredi
après-midi, j’ai eu de nombreux éleveurs au téléphone, qui m’ont appelé pour
dire leur incompréhension et leur colère. Année après année, ils ont investi
leur temps et leur argent dans les courses ; comment peuvent-ils accepter que
des gens qui, eux, vivent des courses, puissent saboter les fondations de la
"Maison Commune" ? Cette action les a marqués, mais c’est au fer
rouge ! Et je les ai entendus : ils ne vont pas se laisser faire.
En France, les courses fonctionnent bien lorsque tout le
monde travaille dans le même sens – les "sociopros", les sociétés de
courses et le PMU. À la veille de l’ouverture du marché des paris en ligne,
nous allons devoir apprendre à évoluer dans un périmètre nouveau. Ce sera un
choc en soi, donc il est donc plus que jamais l’heure d’être solidaires. Si
nous ne nous respectons pas, entre nous, au sein de notre famille, nos
interlocuteurs – pouvoirs publics et nouveaux opérateurs – ne nous respecteront
pas. Le cercle vertueux, qui repose sur l’intérêt commun, sera brisé. Et qui
sait, alors, comment finira notre filière ?
Je pense donc que dans les jours qui viennent, il faut que
les dirigeants de France Galop fassent toute la lumière sur l’origine de ce
conflit social. Il se dit que tout est parti d’une augmentation de salaire à la
société-mère et que c’est cette augmentation qui a mis le feu aux poudres au
PMU. Si tel est le cas, il faut le dire et s’en expliquer. Car il n’y a rien de
pire que les rumeurs et les malentendus.
« FRAGILISER ENCORE
PLUS NOS ENTREPRISES »
Frédéric danloux, Président de l’Association des entraîneurs
Propriétaires
À la suite du mouvement organisé par les personnels du PMU
le 25/5/2010, interrompant la diffusion des images d’Equidia et provoquant
ainsi une importante baisse des enjeux, l’Association des Entraîneurs Propriétaires tient à réagir et à apporter un
certain nombre de précisions. L’Association des Entraîneurs Propriétaires a appris avec stupéfaction que la
direction de France Galop a octroyé début 2010 à ses directeurs des
augmentations de salaires conséquentes et à ses employés une prime de 1.000€ !
Sachant que pour l’année 2009, France Galop affiche un
déficit important et impose à tous les acteurs des courses de faire des efforts
selon le principe cher à notre président de « la gestion responsable » :
stagnation des allocations, augmentation des cotisations d’entraînement,
augmentation du nombre de réunions et de courses à enjeux nationaux,
multiplication des réunions dites "tuilées" avec des horaires
contraignants pour les personnels des écuries et impliquant une augmentation
très importante du coût de revient d’un cheval à l’entraînement.
Comment peut-on tenir un discours de rigueur envers les
véritables acteurs des courses et octroyer en catimini de juteuses primes de
fin d’année aux personnels de France Galop. Il semblerait que la direction de
France Galop ne soit pas capable de s’appliquer à elle-même ce qu’elle
préconise aux autres.
Comment les salariés du PMU, dont le salaire moyen est de
50.000€ par an (ce qu’aucun employé des écuries de courses ne touche) et dont
l’augmentation des salaires pour 2010 est de 3%, peuvent se permettre de mettre
en danger la recette de l’institution et ainsi fragiliser encore plus nos
entreprises ?
L’Association des Entraîneurs Propriétaires tient à rappeler
aux salariés du PMU, du PMH, du GTHP, de France Galop et du Cheval Français que
sans les acteurs des courses (propriétaires, entraîneurs, jockeys, employés des
écuries) il n’y a plus de courses et donc pas de jeu et plus de recette pour
assurer leurs salaires.
L’Association des Entraîneurs Propriétaires n’acceptera pas
que des personnes ayant des statuts protégés par des conventions collectives
très avantageuses puissent mettre en danger notre activité.
Il est urgent que France Galop, actionnaire du PMU, s’impose
à elle-même et au PMU une rigueur et une totale transparence dans sa gestion.
Nous ne tolérerons plus d’être toujours mis devant le fait accompli et nous
engagerons toutes les actions nécessaires afin d’être enfin entendus et
écoutés.
« ON INSULTE LES BÉNÉVOLES ! »
Michel Bodiguel, Président de l'Association nationale des
sociétés de courses hippiques
Le coup de force des manifestants des sociétés-mères, du
PMU, PMH et GTHP est une insulte au bénévolat des dirigeants des hippodromes
lesquels, gratuitement , par l'organisation des réunions de courses dont ils
ont l'entière responsabilité, contribuent à apporter à ces personnels la
garantie de l'emploi et le niveau de leur salaire.
“INQUIETS D’UNE ÉVENTUELLE DÉGRADATION DE LA SITUATION”
Par les Actionnaires du Galop
Les événements du 25 mai montrent une nouvelle escalade dans
les pressions que peut subir notre Institution, et nous sommes très inquiets
d’une éventuelle dégradation de la situation, c’est pourquoi nous insistons
fermement pour qu’un dialogue s’instaure entre la direction du PMU et les
personnels ayant des revendications.
Contrairement à ce qui a été dit et écrit ses dernières
heures, toute interruption de la diffusion vidéo des courses est, dans le
contexte actuel, de l’argent perdu pour l’Institution à court et moyen terme et
non récupérable. À l’aube de l’ouverture à la concurrence, et avec un bilan
déficitaire à France Galop, il est indispensable qu’un climat de sérénité et de
travail s’installe. Nous avons récemment constaté à notre niveau un manque
évident de communication de la part des instances dirigeantes, il ne faudrait
pas que ces pratiques deviennent systématiques et conduisent à un blocage de
l’Institution des courses. Tout semble
partir d’importantes augmentations de hauts salaires à France Galop, assorties
de primes ponctuelles. Ce que nous découvrons, alors que l’Institution demande
encore plus d’efforts aux socioprofessionnels, augmentant les tarifs sans
aucune concertation et prônant économies et rationalisation.
Les membres du Comité n’ayant pas été consultés ni même
informés de ces dépenses, nous interrogeons les administrateurs sur ces
décisions qui semblent lourdes de conséquences.
“ NON À LA SPIRALE D’AUTODESTRUCTION ”
Par Hubert Tassin, Président de l'Association PP
La crise économique et les incertitudes liées à l'ouverture
du marché des jeux en France sont des facteurs de fragilité pour l'Institution
des courses dans son ensemble, pour toutes ses composantes, propriétaires,
entraîneurs, éleveurs ainsi que pour les collaborateurs des sociétés de courses
et du PMU. Il faut les prendre au sérieux et être vigilant pour ne pas les
aggraver.
Depuis deux ans, les acteurs des courses ont dû accepter des
augmentations très limitées des allocations, qui sont sans rapport avec la
hausse des frais d'exploitation des chevaux. Ils sont en droit d'espérer une
attitude aussi responsable de la part des salariés de l'Institution.
Il n'est pas question d'opposer ici les uns et les autres
par des déclarations agressives et excessives. D'abord parce que nous sommes
tous dans le même bateau, en poursuivant ensemble un intérêt commun de
protection des équilibres économiques de l'Institution. Ensuite parce que
l'invective ne peut être un bon préalable au dialogue social. Enfin parce que chacun
à bien conscience qu'à travers les grands événements sportifs qui seront
organisés tout au long du printemps, notre image est en jeu et que, pour la
première fois, elle se retrouve sur un terrain concurrentiel avec d'autres
sports supports d'autres paris !
Il importe qu'au plus haut niveau, à celui des trois
présidents du Cheval Français, de France Galop et du PMU, mais aussi à celui de
leurs interlocuteurs, chacun s'attache à renouer le dialogue social. Les
propriétaires et les éleveurs demandent aux syndicats représentant les salariés
d' y participer avec responsabilité.
Des actions "coups de poing" comme celle menée
contre Equidia mardi dernier mettent en danger le climat normal de discussions
et elles ne peuvent que creuser une opposition entre salariés et acteurs des
courses. Seule la stratégie inverse est de nature à assurer, dans la durée, la
défense de nos intérêts communs au service d’une stratégie : la croissance.
En souhaitant vivement un retour au calme et au sens des
responsabilités des uns et des autres dans le respect des règles du dialogue
social, l'Association PP fera son possible pour éviter qu'on ne se tire à
nouveau une balle dans le pied. Aujourd'hui, le contexte économique général et
celui des courses en particulier ne nous laissent pas d'autre choix.
LES RÉACTIONS DE NOS
LECTEURS
• C'est à se
demander si les représentants syndicaux qui ont provoqué ce "putsch"
ne sont pas à la solde des futurs concurrents du PMU !!
Je ne peux pas croire qu'avec de tels salaires et de tels avantages,
ils puissent agir de la sorte ! Ne lisent-ils pas les journaux ? N'ont-ils pas
des voisins ou des parents qui, eux, vivent dans un monde plus réel ?
Comment peut-on permettre qu'une minorité d'allumés mette en
péril toute une institution ?
• Ces salariés
doivent faire grève pour une raison bien précise : ils ne font pas ça par
plaisir et le PMU doit en connaître les raisons. Sinon, il serait temps qu'il
ouvre le dialogue avec son personnel.
PS : pour des journalistes (même de presse hippique), faire
l'amalgame entre des salariés grévistes et des preneurs d'otages alors qu’en ce
moment même, deux de vos confrères sont entre les mains de terroristes, je
trouve ça de mauvais goût voire déplacé.
En définitive, bien évidemment, je soutiens ce mouvement
social.
• Quand on a
un salaire de 50.000€ par an, on ne fait pas grève ; on remercie son
entreprise.
• Ces
personnes qui agissent comme s’ils étaient affamés alors qu’ils ont la bouche
pleine n’ont même pas de qualificatif. Il faut tout simplement les licencier
pour faute grave, et dégradation d’un outil de liberté : la presse et
l’expression de la parole donnée par l’info.
La séquestration et la confiscation d’un outil de travail ne
leur appartenant pas doit être qualifié de VOL, même momentané. J’espère bien
que, s’ils vont à Auteuil perturber la réunion dimanche, les turfistes présents
sur place réagiront. Car il y a trop de gens compétents au chômage pour qu’on
garde au PMU des types qui n’ont aucun respect des autres, même de ceux qui les
nourrissent !!!
• Honteux, ces
preneurs d'enjeux qui vivent de la passion des joueurs n'ont aucun respect de
ceux qui leur assurent un revenu. Quel gâchis.
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