
Autres informations / 22.08.2010
Arlington million (gr1)
INTERNATIONAL
ARLINGTON PARK (USA), SAMEDI
DEBUSSY LE REVENANT
Jusqu’à présent, Debussy (Diesis) avait toujours échoué au niveau Gr1. Mais samedi,
pour son premier essai sur le sol américain, il a mis fin à cette période de
disette au plus
haut niveau en remportant le 28e Arlington Million
(Gr1) à Chicago. Après un parcours à l’économie, le long du rail (il s’élançait
de la stalle une), il a paru ne pas pouvoir faire l’arrivée à l’entrée de la
ligne droite. Surtout lorsqu’à l’extérieur, le grand favori Gio Ponti (Tale of the Cat) est venu
très vite, comme pour tout emporter sur son passage. Mais Debussy a réussi à
changer de vitesse pour finir très vite, toujours côté corde, et finalement
prendre facilement la mesure du cheval américain, pensionnaire de Christophe
Clément.
UNE PREMIÈRE POUR JOHN
GOSDEN
« Cela fait vingt-huit ans que j’essaie de gagner
cette course, a déclaré John Gosden, longtemps installé en Californie. Debussy
n’avait pas l’ouverture à la sortie du dernier tournant. Mais le rythme a été
assez sélectif pour un terrain tel que celui-ci et je pense que les chevaux en
tête ont fatigué dans les derniers mètres. Debussy a été économisé dans le
parcours, alors il a pu finir très vite. »
DEBUSSY ADEPTE DE LA CORDE À
GAUCHE
Pour gagner à Arlington, il faut soit un cheval
capable d’aller devant et de tenir – Spirit
One par exemple – soit un cheval qui tourne bien à gauche. Debussy est
dans le deuxième cas. Lauréat du Prix Eugène Adam (Gr2) en 2009, il n’avait pas
vraiment confirmé ce succès par la suite. Son unique succès cette année avant
samedi a eu lieu dans les Huxley Stakes (Gr3), à Chester, un hippodrome corde à
gauche, très tournant, qui nécessite nécessairement une aptitude aux tracés à
main gauche.
GIO PONTI PROCHE DU DOUBLE
Jamais un cheval n’avait
réussi à inscrire deux fois de suite son nom au palmarès de l’Arlington
Million. Cette année, Gio Ponti était en mesure de réaliser ce premier doublé.
Dernier durant tout le parcours, il a entamé son rapproché dans le tournant
final, étant contraint de venir en cinq ou sixième épaisseur. Il a ensuite
facilement pris l’avantage avant d'être devancé par Debussy à seulement
cinquante mètre du poteau. Son jockey, Ramon Dominguez, expliquait au TDN : « À
l'entrée de la ligne droite, j’ai cru que c’était bon. Mais le cheval était
très regardant en course et surtout pour finir. Alors il a baissé de pied dans
les cent derniers mètres et nous avons été battus. »
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