Carte blanche a jean d’indy

Autres informations / 13.09.2010

Carte blanche a jean d’indy

AU COEUR DE L’ACTU

VICE-PRÉSIDENT DE FRANCE GALOP

SUJETS PRIORITAIRES

ET FAUX DÉBATS

Depuis quelques semaines, à travers la presse

et dans les conciliabules des balances de Deauville et d’ailleurs, on ne parle

presque plus que de cela : Faut-il trois propriétaires de plus, cinq cooptés de

moins autour de la table du Comité de France Galop ? Faut-il rémunérer le futur

Président ? Faut-il débaptiser le Comité pour le nommer « Conseil de

Surveillance « ? Pendant ce temps là, les administrateurs de France Galop ont

reçu l’ordre du jour du prochain Conseil de la Société-mère. Y figurent notamment

l’analyse des résultats (en demi-teinte) du PMU cet été et donc les premières

conséquences à en tirer sur l’évolution (ou la non-évolution) des allocations

2011, un compte rendu des discussions sur l’application de la loi sur

l’ouverture du marché des jeux et sur les difficultés à mettre en place la

redevance de 8% au profit de la filière, le calendrier des réunions PMU 2011 et

donc la politique d’augmentation de l’offre (qui conditionne la recette).

L’après midi sera consacrée a une point d’étape sur l’instruction du dossier de

rénovation ou de reconstruction de l’hippodrome de Longchamp avec les

incidences budgétaires à long terme que chacun peut imaginer. Il me semble que

nous avons assez de sujets de débats importants et concrets pour ne pas en

créer d’autres, artificiels. Les propriétaires doivent détenir la direction du

système ? La belle affaire : aujourd’hui sur 12 membres du Conseil

d’Administration, sauf erreur 12 sont propriétaires et sans doute aussi

éleveurs, représentatifs d’effectifs grands et prestigieux (les casaques

Rothschild ou Moussac) ou plus réduits et modestes ce qui est mon cas. Quand à

savoir s’ils appartiennent à tel ou tel syndicat… je crois qu’il y a

aujourd’hui des sujets prioritaires. Face aux enjeux de demain, l’Institution des

Courses a besoin de sérénité et de stabilité. Le chamboulement de ses

structures ne sera qu’un obstacle de plus. Nos amis du Trot l’ont parfaitement

compris. Il y a quelques mois encore, ceux qui se proclamaient chefs de file

des socio-professionnels français expliquaient dans les couloirs de Bruxelles

que le modèle français était le meilleur de monde. Et ils avaient raison.

Pourquoi changent-ils d’avis aujourd’hui ? Vivement le 20 septembre prochain…

date du Conseil de France Galop, pour que les vrais sujets soient abordés.