
Autres informations / 22.10.2010
Taxe affectée : l’état se substitue aux opérateurs
Comme nous avons déjà
eu l’occasion de l’écrire, les sociétés mères ont un souci avec les nouveaux
opérateurs qui, pour l’instant, se refusent à verser les 8 % qu’ils doivent à
la filière. Leur argument, pour faire simple, est que ces 8 % n’ont pas été
"validés" par Bruxelles. Pour compenser ce manque à gagner, l’État a
décidé de baisser sa fiscalité sur les paris hippiques. En résumé, le PMU
paiera moins d’impôts ; du coup, il rendra plus aux sociétés mères ; et ce
"plus" aura la même valeur que ce que les sociétés auraient dû
toucher des opérateurs. Directeur général de France Galop, Hubert Monzat nous a
confié les détails de l’opération : « Le gouvernement nous a confirmé sa
décision de procéder, par un amendement présenté à son initiative ce jour à
l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de finances pour 2011, à
une baisse de la fiscalité d’État
sur les paris
hippiques de 5,7 % à 4,6 % avec effet rétroactif au 3 août 2010. Cette
baisse compense à due concurrence l’affectation au budget de l’État de la
redevance de 8 % sur les paris hippiques en ligne, cette baisse se traduisant
mécaniquement par un accroissement de même montant du résultat du PMU. Il
s’agit, à priori, d’une mesure provisoire destinée à compenser la
neutralisation du décret fixant le taux et les modalités de recouvrement de la
taxe affectée dont le principe a été voté par le Parlement français, dans
l’attente de l’ouverture, puis du déroulement et des conclusions de la
procédure d’instruction que devrait engager à l’encontre de ce texte le collège
des commissaires européens vers la mi-novembre – procédure susceptible de durer
jusqu’à dix- huit mois. Dans l’immédiat, le dispositif de substitution proposé
par le gouvernement est le seul moyen de nature à nous garantir un reversement
équivalent à celui des sommes dues par les nouveaux opérateurs prenant des
paris hippiques sur Internet. Le caractère rétroactif de la baisse de la
fiscalité d’État au 3 août, date de publication du décret précisant le
dispositif de la taxe affectée, se traduira au surplus sur le budget 2011 pour
les deux sociétés mères. Une telle recette rétroactive n’aurait en effet en
aucun cas été possible dans l’hypothèse d’une application pure et simple de la
taxe affectée de 8 % telle qu’initialement projetée... Ceci étant, ce
dispositif transitoire mis en place avec beaucoup d’efficacité par les cabinets
Baroin et Le Maire ne doit en rien nous démobiliser au titre du combat de la
taxe affectée de 8 % telle que votée par le Parlement français ! » L’amendement
a été adopté vendredi soir par l’Assemblée Nationale.
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