
Autres informations / 20.11.2010
Antoine gilibert : « compiègne est une bonne alternative à auteuil »
L’hippodrome de Compiègne accueillait, ce vendredi, la
dernière étape du Crystal Cup en France (l’ultime étape du grand circuit de
cross aura lieu le 10 décembre à Cheltenham). C’était aussi le dernier
rendez-vous de la saison sur l’hippodrome du Putois. Son président, Antoine
Gilibert, en tire un premier bilan.
Jour de Galop. – Comment s’est passée la dernière réunion de
l’année à Compiègne ?
Antoine Gilibert. – C’était un rendez-vous important, avec
l’avant-dernière étape du Crystal Cup, le challenge européen de cross-country.
Pour la première fois, c’est un cheval entraîné à Chantilly qui s’est imposé et
en plus pour ses débuts dans la discipline. On a eu le droit à un beau
spectacle et à une belle lutte finale.
Cette dernière journée a aussi été l’occasion de rendre un
hommage appuyé à Bernard Sécly, pour l’ensemble de sa carrière. C’est un homme
qui a apporté énormément de choses aux courses et notamment à l’obstacle. De
par la médiatisation de ses champions Katko (Carmarthen) et Al Capone II
(Italic), qui était présent sur l’hippodrome, il a donné à la discipline une
certaine importance. Nous avons donc créé un Prix Bernard Sécly, de son vivant,
qui s’est disputé lors de cette dernière réunion. De nombreux professionnels
ont tenu à être présents pour le célébrer, y compris des personnalités venant
du plat comme Alain de Royer Dupré.
La nouvelle piste d’obstacle de Compiègne a été inaugurée
cette année. Qu’en pensent les professionnels ?
Cela faisait déjà trois ans que nous avions lancé des
travaux sur la piste et elle a été inaugurée cette année. De façon unanime, les
professionnels sont très satisfaits des améliorations. Elle a d’ailleurs été
construite avec les conseils et avis de différents professionnels du métier
comme Guillaume Macaire, Marcel Rolland ou Jehan Bertran de Balanda. La saison
d’obstacle a été très positive. Nous avons eu de bons chiffres et beaucoup de
partants dans chacune des courses. Les professionnels attendent plus de notre
hippodrome, ce qui se traduit par plus de courses.
Je pense que cet hippodrome, qui est géographiquement très
proche du centre d’entraînement de Chantilly, est une très bonne alternative et
peut soulager celui d’Auteuil, qui n’est pas épargné tout au long de l’année.
De plus, à Compiègne, même lorsque le temps joue en notre défaveur, cela ne
détériore pas la piste, ce qui a été le cas aujourd’hui [vendredi].
C’est l’une des raisons pour lesquelles des entraîneurs font
appel à votre piste pour préparer leurs chevaux ?
Probablement. Cette année, nous avons eu l’occasion
d’accueillir Makfi (Dubawi), qui est venu s’entraîner avant de courir à
Deauville. D’une façon quasi systématique, les entraîneurs d’obstacle viennent
poursuivre le dressage de leurs chevaux sur notre piste. C’est le cas de
Guillaume Macaire, qui est un habitué des lieux, et de bien d’autres
professionnels.
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