Breeders’ cup sprint (gr1)

Autres informations / 07.11.2010

Breeders’ cup sprint (gr1)

CHURCHILL DOWNS (US), SAMEDI

BIG DRAMA DOMINE LE SPRINT

DE LA TÊTE ET DES ÉPAULES

L’édition 2010 du Breeders’

Cup Sprint était la plus ouverte depuis longtemps. Pourtant, sur la piste, il

n’y a pas eu de match entre le 4ans big Drama (Montbrook) et ses onze

adversaires. Le pensionnaire de David Flawkes a pris la tête dès la sortie des

stalles, a galopé une longueur devant le peloton, en a pris deux à l’entrée de

la ligne droite, et a fini avec une marge d'une longueur qui ne reflète pas son

écrasante domination. La grande confiance de son entraîneur, qui opère depuis

la Floride, a donc été justifiée, même si le professionnel redoutait le numéro

un dans les boîtes (comportant toujours un risque d’enveloppement). Il est vrai

qu’en dernier lieu, Big Drama avait mené de bonne heure sur une distance un peu

plus longue (1.400m), avant de subir la loi d’une adversaire – Vineyard Haven –

qui a privilégié le Breeders’ Cup Dirt Mile. Avant la course, David Flawkes

confiait déjà : « Big Drama a toujours tout bien fait en permanence. Mon

travail a toujours été simple avec lui. C’est le cheval le plus facile du monde

à préparer ! » Anecdotes : c’est la femme de l’entraîneur, Celia, qui monte le

crack le matin ; et sur sa casaque figure une magnifique couronne dorée,

allusion au nom de son propriétaire (Harold "Queen", la reine, en

anglais). En s’imposant samedi soir, Big Drama a vaincu le signe indien de la

"non-aptitude" au parcours si particulier de l’hippodrome de

Louisville. C’était en effet la première fois qu’il foulait la piste de

Churchill Downs. Derrière l’intouchable lauréat, Hamazing Destiny (Salt Lake) a signé une

belle ligne droite à l’extérieur, chipant dans les derniers cent mètres la

deuxième place à Smiling tiger (Hold that Tiger), lequel avait tenté crânement

sa chance à l’entrée de la ligne droite en se lançant à la poursuite de Big

Drama. Quatrième, Supreme Summit (Cactus Ridge) a conclu tout à l’extérieur par

une bonne accélération, mais moins vite toutefois que Hamazing Destiny. Julien

Leparoux et Warrior’s Reward (Medaglia d’Oro) ont pris la cinquième place. Le

père de Big Drama, montbrook (Buckaroo), est une star en Floride, où il a été

plusieurs fois tête de liste des étalons depuis son entrée au haras en 1995. Il

fait la monte à Ocala Stud à 7.500$. Il avait déjà donné les gagnants de Gr1

Outofthebox (Super Derby de Louisiane), trust N Luck (Fountain of Youth à

Gulfstream Park) et monteration (Clasico Dia de los Padres à Porto Rico).

LES RÉACTIONS

DAVID FAWKES, ENTRAÎNEUR DE

BIG DRAMA (1ER)

« Je voulais le voir le long

du rail et son jockey a parfaitement respecté mes ordres. Tout a été parfait.

Il a gagné de bout en bout, que demander de plus ? Notre objectif a toujours

été cette course. Après la longue absence du cheval (d'août 2009 à juin 2010),

nous avons décidé de le centrer sur le sprint. J'étais très confiant après son

dernier travail à Calder. »

EIBAR COA, JOCKEY DE BIG

DRAMA (1ER)

« Le cheval est toujours

très bien sorti des stalles et, ensuite, il a beaucoup de vitesse. Cela permet

de le placer en bonne position. Aujourd'hui, il est sorti très vite et a pu

aller devant et contrôler. Il a tout fait de lui-même. Quand les autres sont

venus sur nous, je l'ai juste sollicité un peu et il est reparti. »

JOEL ROSARIO, JOCKEY DE

HAMAZING DESTINY  (2E)

« Il est sorti un peu

lentement de sa stalle. Et comme la course ne dure que 1.200m, cela ne nous a

pas aidés. Mais j'ai pu avoir une bonne position dans le parcours. Il a bien

accéléré mais le gagnant a été inapprochable et était bien le meilleur

aujourd'hui. »

JEFF BONDE, ENTRAÎNEUR DE

SMILING TIGER  (3E)

« Il a un peu dormi pour

sortir de sa stalle. Mais il sort toujours un peu lentement. Il est juste tombé

sur des chevaux durs aujourd'hui. Comme d'habitude, il a montré beaucoup de

vitesse. »

PARKING IS BUSINESS

Tout  autour 

de  l’hippodrome  de 

Churchill  Downs,  les habitants ont leur propre business. Dans

les rues adjacentes, les gens font de grands signes aux voitures qui

passent.  Ils  proposent 

en  fait  de 

venir  se  garer 

chez eux, moyennant bien sûr quelques dollars. Aux abords de

l’hippodrome, la "place de parking" vaut 20$.