Autres informations / 16.12.2010

Bilan des ventes arqana en 2010

UNE

ANNEE DE CONTRASTES CHEZ ARQANA

Éric Hoyeau a présenté ce lundi les résultats de

l’agence de ventes Arqana pour l’année écoulée. Après les résultats en baisse

du mois d’août, les ventes Arqana ont retrouvé un réel élan en fin d’année.

Malgré un chiffre d’affaires en recul de 12 millions d’euros pour la vente

d’août, le montant total des enchères sur l’année 2010 conclut en retrait de

seulement 3,7 millions d’euros, soit une baisse de 4,6% par rapport à 2009.

LES FAITS MARQUANTS DE 2010

LA VENTE D’ELEVAGE S’IMPOSE

COMME UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE SUR LE PLAN INTERNATIONAL

Avec une progression de 25%

par rapport à 2009, le chiffre d’affaires de la vente d’élevage se rapproche

des niveaux de 2006 et 2007, années qui coïncidaient avec le pic du marché. Une

performance qu’Éric Hoyeau analyse en ces termes : « À partir d’une vente qui

réalisait historiquement entre 6 et 8 millions d’euros d’enchères, Arqana est

parvenu en peu de temps à créer un véritable marché international à Deauville

pour les juments et pouliches sortant de l’entraînement. L’offre s’est

régulièrement enrichie grâce au soutien des

plus grands élevages comme ceux de S.A. Aga Khan, Wertheimer et Frère, le Haras

du Mézeray ou encore Darley et Shadwell, auxquels nous sommes très

reconnaissants. Il faut aussi souligner l’apport d’excellentes pouliches, à

l’image du top price de l’édition 2010, Célimène. Nous remercions également

leurs entourages qui ont joué la carte de Deauville. La très forte présence japonaise et australienne cet hiver

démontre que nous sommes en train de réussir notre pari : inscrire cette vente

comme un rendez-vous incontournable pour les acheteurs majeurs dans cette

catégorie. L’internationalisation vaut également sur les autres segments de

marché – de nombreuses juments seront exportées vers le Maroc, la Tunisie, la

Lybie, l’Europe de l’Est, la Turquie et maintenant l’Inde. De ce point de vue,

la vente de décembre remplit chaque année un peu mieux son office en offrant un

vrai débouché aux éleveurs souhaitant valoriser leur stock ou réduire leurs

effectifs. »

SUCCES DU NOUVEAU FORMAT DE

LA VENTE DE YEARLINGS D’OCTOBRE

La vente de yearling

d’octobre comprenait cette année une partie 1 et une partie 2, réunies au sein

d’un même catalogue. Ce changement de format a été couronné de succès, avec un

chiffre d’affaires en hausse de 21%, un score assez unique dans le paysage des

ventes de yearlings 2010. Pour Éric Hoyeau, ce résultat n’est pas une surprise

: « La hiérarchisation en deux parties a remporté l’adhésion des éleveurs et

permis de sensiblement améliorer la qualité de l’offre, ainsi que présenter les

meilleurs éléments dans des conditions optimales. Le top price de 300.000€

réalisé par un fils d’Oasis Dream présenté par l’Écurie des Monceaux est la

meilleure preuve que la vente d’octobre constitue l’opportunité idéale pour

valoriser un yearling de premier plan pour lequel la vacation d’août arrive un

peu tôt. Citons également l’exemple du Haras de Saint Pair, qui a exprimé sa

satisfaction après avoir fait le choix de vendre exclusivement en octobre. »

SELECTIVITE ET CONTRACTION

DE LA PARTIE SUPERIEURE DU MARCHE EN AOUT

Après quatre années de

croissance ininterrompue, la vente d’août a fléchi cette année pour retrouver

un niveau proche de 2006. En cela, Arqana s’inscrit dans la tendance observée

sur l’ensemble des places de marché internationales : toutes avaient subi une

baisse de cet ordre entre 2008 et 2009. Deux facteurs principaux ont joué dans

cette évolution, comme l’explique Éric Hoyeau : « Même si le prix moyen des

yearlings s’est correctement tenu, on a observé une forte sélectivité de la

part des acheteurs, comme en atteste le nombre historiquement bas de chevaux vendus

: 319 en comptant les amiables, c’est une bonne cinquantaine de moins que les

années passées. La contraction du nombre d’acheteurs sur la partie supérieure

du marché a également pesé de façon déterminante sur le chiffre d’affaires et

la dynamique de vente. Dans ce contexte inédit depuis 2007, l’hyper-

sélectivité de la première journée n’a sans doute pas aidé, et ce changement

d’environnement doit nous amener à repenser le format actuel de la vente. » Éric

Hoyeau a également esquissé les principaux projets d’Aqana pour l’année à

venir, mus par deux objectifs majeurs : poursuivre la stratégie

d’internationalisation et de modernisa- tion, et adapter l’offre proposée à un

environnement en constante évolution.

DES NOUVEAUTES

SIGNIFICATIVES REPONDANT AUX ATTENTES DES VENDEURS ET DES ACHETEURS

Tout d’abord, la vente

d’août retrouvera en 2011 des dates plus conformes à ce qu’elle étaient dans le

passé, répondant ainsi au souhait des acheteurs et surtout des vendeurs, qui

disposeront d’une dizaine de jours supplémentaires pour préparer leurs

yearlings. Des discussions sont en cours avec France Galop afin d’aménager le

calendrier des courses sur ces dates. Le format de la vente évoluera également,

comme l’explique Éric

Hoyeau : « Sans renoncer à

la notion de grading, sachant que la vente durera 4 jours, nous allons sans

doute mixer davantage les yearlings des premières journées. Cela permettra

d’une part d’atténuer la sélectivité du premier jour, qui a pu faire peur dans

le passé, et d’autre part de mieux doser l’équilibre entre poulains étrangers

et "FR" ou assimilés sur la première partie du catalogue, afin de

mobiliser un maximum d’acheteurs dès le début de la vente. » La vente d’élevage

verra aussi probablement son format évoluer, dans l’objectif d’offrir aux meilleurs

profils un véritable écrin. Selon Éric Hoyeau, « cet aménagement de format, qui

est encore à l’étude, doit nous permettre de poursuivre l’élargissement de

notre offre sur le haut de gamme et de faire franchir un nouveau palier à cette

vente d’élevage. »

PERSPECTIVES 2011

UN NOUVEAU PAVILLON DE

VENTES

Après une première étape

découverte courant 2010, qui comprenait principalement la construction de

nouveaux bureaux de ventes, 2011 verra l’inauguration d’une salle de ventes

entièrement rénovée. Ce programme ambitieux, dont le budget se chiffre à

plusieurs millions d’euros, se traduira par :

• un nouveau restaurant de

  350m2 d’une capacité de plus de 200 places, et donnant sur une terrasse

  extérieure;

• un lounge panoramique

  offrant une vue et un accès direct à la salle de ventes;

• deux salons privatifs

  offrant eux aussi une vue et un accès direct sur la salle de ventes;

• une salle new look de 400

  places avec de nouveaux sièges et une entrée-sortie des chevaux face à la

  tribune, directement depuis le rond de présentation extérieur;

• enfin, au rez-de-chaussée,

  sous la coursive extérieure, un grand business center avec un accès direct à la

  salle ainsi qu’un nouveau bar.

  Éric Hoyeau a présenté ce

  projet d’envergure en ces termes : « L’objectif est d’améliorer en profondeur

  le quotidien des acheteurs et des vendeurs tout au long de leur séjour aux

  ventes, mais aussi de renforcer considérablement le potentiel d’attraction de

  nos ventes de Deauville. En effet, la combinaison des attraits naturels de

  Deauville avec ceux d’un pavillon de ventes rénové, modernisé et confortable,

  sera irrésistible ! »

  TOUJOURS PLUS D’AVANCEES

  TECHNOLOGIQUES

  En parallèle de cet

  important projet, Arqana poursuivra sa politique d’innovation dans le domaine

  des nouvelles technologies, notamment en apportant de nouvelles améliorations

  utiles à son SmartCat.

  Selon Éric Hoyeau, « cet

  outil doit s’installer dans les années à venir comme un formidable complément

  au catalogue papier. À la fois riche et simple d’utilisation, il permet aux

  acheteurs de préparer plus vite et plus efficacement chacune de leurs ventes

  grâce à son système de recherche et aux compléments d’informations par rapport

  au catalogue papier. »

  PAS DE PAUSE DANS LES

  EFFORTS D’INTERNATIONALISATION

  Enfin, Éric Hoyeau a précisé

  les contours de la stratégie d’Arqana à l’international pour l’année 2011 : «

  2010 aura vu Arqana gagner de nouveaux marchés et renforcer ses positions dans

  des pays où nous avions déployé d’importants efforts de promotion ces dernières

  saisons. La fidélisation de nos acheteurs, qui n’est jamais assurée tant la

  concurrence est vive, sera au cœur de nos préoccupations pour 2011. En termes

  de développement, la Russie et les républiques du Caucase sont une des

  priorités d’Arqana, tandis que l’Inde doit devenir à terme un pays d’export

  majeur pour le stock d’élevage. Nous allons également nous pencher avec le

  F.R.B.C. sur des régions du monde comme l’Amérique du Sud qui ont été

  représentées lors de nos dernières ventes d’élevage et où nous pensons qu’il

  peut y avoir un réel potentiel de développement. Bien entendu, ces efforts

  d’internationalisation iront de pair avec un travail de fidélisation des

  acheteurs français, qui, comme en témoignent les statistiques ci-dessous, constituent

  le socle de notre demande. »