
Autres informations / 14.01.2011
Theo bachelot : « mon objectif cette annee est de gagner une listed »
Vainqueur
de sept courses durant le meeting d’hiver de Deauville et de trente-six tout au
long de l’exercice 2010, Théo Bachelot est l’une des révélations de l’année.
L’apprenti de Stéphane Wattel confirme sa progression en ce début d’année et
compte déjà trois succès en 2011. Depuis ses débuts en septembre 2009, le
jockey de 18 ans a monté les marches à toute vitesse et s’il continue sur le
même rythme, il doit se préparer à perdre sa décharge cette année.
JOUR DE
GALOP. – AVEC SEPT VICTOIRES DURANT CET HIVER A DEAUVILLE, ETES-VOUS SATISFAIT
DE VOTRE MEETING ?
Théo
Bachelot. – Je suis ravi, j’ai passé un très bon hiver grâce à la confiance que
m’accorde mon patron, Stéphane Wattel, et l’énorme travail qu’a fait mon agent
Alexis Doussot. Sans lui, je n’aurais pas autant monté cet hiver. J’ai la
chance d’être entre de bonnes mains, c’est ce qui a fait la différence.
COMMENT
ETES-VOUS DEVENU JOCKEY ?
C’est le
métier que j’ai toujours voulu exercer. Mon cousin est jockey d’obstacle et ma
mère travaille sur les hippodromes en Basse Normandie. Elle m’emmenait partout
quand j’étais plus jeune et j’admirais les jockeys. J’ai toujours beaucoup
admiré Olivier Peslier, que ce soit sa façon de monter ou son caractère. C’est
un exemple pour moi, mais il est malheureusement inimitable. J’ai monté à
cheval à partir de 5 ans, en faisant de l’équitation classique mais pas au
point de monter en concours. Je n’ai d’ailleurs passé que trois galops. Je me
suis renseigné sur le métier de jockey et j’ai entendu parler de l’AFASEC, mais
j’ai préféré faire un stage avant d’y aller. C’est comme ça que j’ai commencé à
travailler chez Monsieur Wattel. Ça m’a tout de suite beaucoup plu, et, une
fois à l’école, on a fait en sorte que je fasse mon apprentissage chez lui. Ça
fait donc quatre ans que j’y suis et, chaque jour, j’évolue un peu plus.
VOUS
AVEZ AUSSI REALISE UNE TRES BONNE SAISON, AVEZ-VOUS CONSCIENCE D’ETRE L’UNE DES
REVELATIONS DE L’ANNEE ?
Je ne me
prends pas pour quelqu’un d’autre, mais je me rend compte que de plus en plus
de gens me font confiance. Ça m’encourage à croire que je fais assez bien mon
travail. Mais, encore une fois, cette belle saison, je ne la dois pas qu’à moi.
C’est Monsieur Wattel qui m’a tout appris et je le remercie déjà pour tout ce
qu’il a fait pour moi. C’est formidable de travailler dans une écurie comme la
sienne. Quand je me lève le matin, je suis content d’aller travailler,
j’apprends au contact de toutes les personnes qui m’entourent et je suis fier
de monter à cheval. Je crois également que ça doit être gratifiant pour lui
aussi de sortir un apprenti. Je pense qu’il est content et fier de mon succès,
parce que c’est aussi le sien.
QUELS
SONT VOS MEILLEURS MOMENTS A CHEVAL ?
C’est
sans hésiter ma première victoire, à Deauville, donc à la maison, avec un
cheval de mon patron, Principe Uromonte (Talkin Man). Quand j’ai passé le
poteau, j’ai crié autant que je pouvais, je savais que j’avais gagné, même s’il
y en avait un à l’extérieur que je ne situais pas bien. C’étaient des
sensations merveilleuses. Ma première course m’a aussi marqué, à Châteaubriant
; je n’avais aucun gaz, mais c’était déjà génial de monter en course. Je suis
un compétiteur et j’ai vraiment adoré ma première course, je m’en souviens
comme si c’était hier. Il y a eu aussi un moment magique, lorsque j’ai gagné à
Longchamp avec Creyente (Delfos), le week-end de l’“Arc”. Ça n’était pas pour
mon patron, mais c’était extraordinaire de voir autant de monde dans les
tribunes.
VOUS
COMPTEZ DEJA TRENTE-NEUF VICTOIRES, PENSEZ-VOUS DEJA A LA DECHARGE ?
Je suis
obligé d’y penser. Avec Alexis, on a déjà fait des plans et si tout se passe
comme on l’a pensé, je pourrai la perdre cet été. C’est un moment très
important dans une carrière et il ne faut pas passer à côté. La perdre
inutilement est une erreur. C’est en partie pour ça que mon patron ne veut plus
que je monte en province mais seulement à Paris et Deauville. Je ne cherche pas
à perdre la décharge rapidement mais il faut la perdre au bon moment. L’été, il
y a beaucoup plus de courses, c’est le moment idéal pour la perdre, sans que
les montes s’en aillent en même temps.
LE POIDS
EST-IL UN PROBLEME ?
C’est un
souci quotidien. Pour l’instant, mon poids minimum est de 52,5kgs. Je fais
attention mais je sais aussi que je n’ai pas fini ma croissance. Il est donc
logique que je prenne encore un peu de poids. Si un jour ça devait m’empêcher
de monter en plat et bien je me tournerai vers l’obstacle. Même si je préfère
les courses plates, l’obstacle est aussi un milieu qui m’attire.
VOUS
ETES-VOUS FIXE DES OBJECTIFS SPORTIFS CETTE ANNEE ?
J’aimerais
beaucoup gagner un tiercé ou une Listed cette année. J’ai monté trois Quintés
l’année dernière et six Listeds, notamment pour Monsieur Hammond, qui est aussi
l’un des entraîneurs qui me fait le plus confiance. C’est un grand
professionnel et sa confiance est une chance pour moi. Lui et mon patron
travaillent de façon très similaire, ils sont très méticuleux et ne veulent pas
que les chevaux "prennent trop dur" en course. Tout est millimétré,
c’est très instructif de travailler avec eux. Avec Alexis, ils participent
énormément à ma réussite.
THEO
BACHELOT EN CHIFFRES
Première
course : le 14 septembre 2009 à
Châteaubriant,
à l’âge de 16 ans
Première
victoire : le 3 janvier 2010 à Deauville sur Principe Uromonte
Nombre
de victoires en 2010 : 36 pour 296 montes
Ratio
dans l’argent : 12% "à la gagne" et 41% "à la place", soit
53% "dans l’argent".
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