Cagnes-sur-mer, grand prix du conseil general des alpes-maritimes - 1re etape du defi du galop (l) : le "chef" du defi du galop, c’est young tiger !

Autres informations / 27.02.2011

Cagnes-sur-mer, grand prix du conseil general des alpes-maritimes - 1re etape du defi du galop (l) : le "chef" du defi du galop, c’est young tiger !

Première

étape du Défi du Galop, le Grand Prix du Conseil Général des Alpes-Maritimes

(L) a tenu toutes ses promesses.  Il a vu

la victoire de la star du Défi du Galop, Young Tiger (Tiger Hill), double

titulaire du bonus attribué dans ce challenge. « C’est lui le chef ! » a dit de

lui son entraîneur, François Rohaut. C’est vrai que Young Tiger, icône du

"Défi", a gagné en patron. Il a attaqué de loin, à partir de l’entrée

de la ligne droite et, une fois devant, il ne s’est pas relâché, gardant suffisamment

d’avance sur ses poursuivants pour ne pas être inquiété. Cagnes-sur-Mer est un

meeting, et la performance de Young Tiger est d’autant plus grande qu’il

devance des chevaux s’étant mis en évidence sur la Côte d’Azur ces dernières

semaines. Ce n’était pas son cas, puisqu’il faisait une rentrée. En revanche,

son dauphin, Refik (Hawker’s New), lui, a signé l’une des plus belles

performances de sa carrière sur ce parcours qui lui a souvent réussi. Il venait

de prouver sa forme et s’est imposé le 9 février sur ce parcours, mais dans un

"réclamer". Quand à Timos (Sholokhov), qui avait fait de cette

épreuve un objectif, il a longtemps mené avant de baisser de pied dans la phase

finale. Il termine huitième.

DES

VACANCES AVANT LE "DEFI" POUR YOUNG TIGER

D’une

régularité sans faille, Young Tiger a signé la vingt-et-unième victoire de sa

carrière (et non la dix-huitième comme nous l’écrivions hier). Chaque fois

qu’il a couru une étape du Défi du Galop, il a marqué des points ; son plus

mauvais classement – c’est arrivé une fois en quinze sorties dans le

"Défi" – est une troisième place. Samedi, il a déjà pris la tête du

Défi du Galop 2011, mais ses adversaires dans le challenge auront l’occasion de

lui contester son leadership. En effet, Young Tiger va prendre des vacances, ce

qui laisse du temps à ses adversaires potentiels dans le Défi du Galop de

marquer des points : « Le cheval va partir en vacances en Espagne, a raconté

François Rohaut après la course. On devrait le reprendre à l’automne pour

tenter de gagner une troisième fois le Défi du Galop. C’est le cheval de coeur

de l’écurie. C’est comme un fils. C’est toujours beaucoup d’émotions de le voir

gagner. Nous sommes très fiers de le voir continuer à se battre et montrer

qu’il est toujours le chef, une classe au-dessus des autres. »

UNE

"SECONDE JEUNESSE" QUI EST UN EXEMPLE

Jeune,

Young Tiger avait montré des moyens. Mais des ennuis de santé l’ont éloigné de

la compétition en 2006, lorsqu’il avait 5ans, et l’année 2008 ne l’a vu courir

qu’une fois, pour une victoire. Ensuite, Young Tiger a fait du Défi du Galop

son objectif, courant donc majoritairement au niveau Listed. « Nous n’avons

jamais essayé de lui faire gagner une course qui l’aurait empêché d’en gagner

une autre ensuite [qui lui bloquerait des engagements, ndlr], a expliqué

François Rohaut. Nous avons toujours tourné autour des Listeds avec lui. Il y a

deux ans, on aurait pu le faire monter de catégorie. Mais maintenant, c’est

trop tard.  Il ne faut pas oublier qu’il

a 10 ans à présent. » Depuis 2009, Young Tiger aurait pu s’essayer dans les

courses de Groupes parisiennes (l’"Hédouville",

l’"Harcourt", par exemple). Mais de belles performances dans ces

épreuves soit lui auraient fermé les Listeds du "Défi", soit

l’auraient obligé à y porter beaucoup de poids.

REFIK

CHEZ LUI A CAGNES-SUR-MER

Intermittent,

Refik se plaît bien à Cagnes-sur-Mer. Il y signe souvent de belles

performances, et cela a été le cas samedi. À l’issue d’une belle fin de course,

en dedans des autres –ce qui est plus dur –, il se classe deuxième, après avoir

donné un moment l’impression de pouvoir titiller Young Tiger. C’est son

meilleur classement au niveau Listed, lui qui a plus souvent l’habitude

d’évoluer dans les gros handicaps. Il en a d’ailleurs gagné un en mai à

Chantilly en devançant Gentoo (Loup Solitaire). Samedi, Refik a créé la

surprise à 46/1, mais ce n’est pas que pour les turfistes que ce cheval est une

énigme. En effet, son entraîneur, Maxime Césandri, a dit après la course : « Il

est vraiment étonnant. C’est vrai que des fois il court mal, sans que l’on

comprenne pourquoi. Ici, chaque fois que je le selle, il se met en transe. Je

me dis alors que ce n’est pas possible qu’il coure bien. Et pourtant, c’est ici

qu’il réussit le mieux. Refik fait très bien ce parcours, alors on a tenté

notre chance. D’autant plus que nous n’avions rien d’autre à courir. »

BONNE

RENTREE DE DUNADEN

Plus

revu depuis le 12 décembre et sa deuxième place dans le Vase d’Argent (L),

remporté par Young Tiger, Dunaden (Nicobar) a réalisé samedi une bonne rentrée.

Longtemps parmi les derniers, il a tracé une bonne ligne droite pour venir se

classer troisième, échouant de peu pour un meilleur classement. « Lorsque l’on

doit attendre comme ça avec lui, cela va très vite pour être malheureux, a dit

Thierry Thulliez, son jockey. Cela a été le cas aujourd’hui. On ne peut pas

dire que l’on ait eu un parcours simple. Il court bien, c’est sûr, et je pense

qu’il aurait pu être deuxième. »

DU COTE

DES BATTUS

Tombeur

de Timos (Sholokhov) dans le Prix Robert Villeneuve-Bargemon (D) en début de

meeting, Griraz  (Nombre Premier) a très

bien tenu sa partie. Il réalise sa meilleure performance au niveau Listed et

termine quatrième. « Il a dû venir un peu tôt. Il a une bonne pointe de vitesse,

mais elle est assez courte », a raconté son entourage. Griraz fait sa valeur,

car, comme le 24 janvier, il devance Diodoros (High Chapparal), cinquième

samedi. « Le cheval court bien, mais j’ai dû venir un peu tôt par la force des

choses, a analysé Davy Bonilla. 2.500m, c’est un peu long pour lui. Plus le

poteau s’est rapproché, plus j’ai perdu des places dans le classement. »

Diodoros devance de peu le britannique Bridge of Gold (Giant’s Causeway), qui

court au niveau des Heritage Handicap outre-Manche. Il faisait une rentrée et

s’est bien défendu, mais, de l’avis de son jockey, Dominique Boeuf : « le

cheval a très souvent changé de jambe. Une fois dans la phase finale, cela a

été très gênant et j’étais un peu dans le vide avec lui. » Enfin, il faut

évoquer le cas de Timos, qui était – un peu étonnamment – nettement préféré à

Young Tiger par les parieurs. Longtemps en tête, il se classe finalement

huitième et son entraîneur, Thierry Doumen, a analysé : « Avec son mauvais

numéro dans les stalles [le 16, ndlr], il a dû faire des efforts pour aller

devant. Ensuite, il a souvent été attaqué. C’est plus facile pour lui d’imposer

son rythme quand il y a peu de partants que dans ce cas-là où il y en a seize.

En plus, ce n’est pas un hippodrome pour lui qui préfère les longues lignes

droites. »

LE NEVEU

DE FABULOUS HOSTESS

Élevé

par le vicomte A. de Rose, Young Tiger est un cheval qui vieillit bien, comme

son père, Tiger Hill (Danehill), double gagnant de Gr1 à 4ans. Mère de Young

Tiger, Youngolina (Trempolino) n’a jamais vraiment fait d’étincelles en compétition,

changeant même de casaque "à réclamer". Elle a remporté quatre

courses dans le Sud-Ouest. Elle compte neuf produits, dont trois gagnants, et

Young Tiger est le seul avec du caractère gras. La deuxième mère de Young

Tiger, Young Hostess (Arctic Tern), provient de l’élevage Wertheimer et s’est

classée deuxième de Gr3. Elle est la mère de Fabulous Hostess (Fabulous

Dancer), triple gagnante de Groupe et tout autant au niveau Listed. Young

Hostess se retrouve également comme aïeule dans les pedigrees de Colony Band

(Dixieland Band), gagnante de Listed et candidate au Prix de Diane (Gr1), et de

Dolma (Marchand de Sable), triple gagnante de Listed.