
Autres informations / 22.02.2011
Nouvelles dispositions reglementaires a partir du 1er mars : la loi du 12 mai oblige le code des courses a encadrer la parole des professionnels
Le 1er
mars, le Code des courses étrennera de nouveaux articles. Trois d’entre eux
(articles 23, 26 et 43*) concernent les agents de jockeys, les jockeys et les
entraîneurs. Nous aurons l’occasion de revenir, au cours de la semaine, sur
l’obligation imposée aux agents de déclarer leurs conditions de collaboration à
France Galop pour être agréés. Mais aujourd’hui, le sujet dont on parle le plus
aux balances est la double obligation faite aux professionnels :1) de ne pas
parier ; 2) de ne pas donner d’informations concernant leur cheval partant,
hormis aux journalistes et au(x) propriétaire(s) du cheval. Pour les trois
professions, le texte du Code des courses est quasiment le même : « À
l’occasion d’une course publique, il est interdit à un [agent, jockey ou entraîneur] d’engager
directement ou par personne interposée, des mises sur des paris reposant sur
cette épreuve et de communiquer à des tiers autres que ceux utilisant ses
services, des informations privilégiées obtenues à l’occasion de sa profession
ou de ses fonctions et qui sont inconnues du public. » S’il est le même pour
ces professions différentes, ce n’est pas sans raison. Il s’agit, en effet,
d’une application stricte du 1er paragraphe de l’article 32 de la loi du 12 mai
2010 réglementant l’ouverture du marché des jeux en ligne. Celui-ci dit : « Les
sociétés mères de courses de chevaux, définies à l'article 2 de la loi du 2
juin 1891 ayant pour objet de réglementer l'autorisation et le fonctionnement
des courses de chevaux, doivent intégrer au sein du code des courses de leur
spécialité des dispositions ayant pour objet d'empêcher les jockeys et les
entraîneurs participant à une épreuve hippique d'engager, directement ou par
personne interposée, des mises sur des paris reposant sur cette épreuve et de
communiquer à des tiers des informations privilégiées, obtenues à l'occasion de
leur profession ou de leurs fonctions, et qui sont inconnues du public. » Les
modifications du Code ont donc été dictées par le nouveau contexte
concurrentiel, qui exige de tous une transparence et un égalitarisme qui
tendent parfois à l’absurde. Avec bon
sens, France Galop a heureusement tempéré le texte de la loi du 12 mai, en
ajoutant la notion de « tiers autres que ceux utilisant ses services ». Sans
cela, l’entraîneur n’aurait pas eu le droit de parler au propriétaire du cheval
! De manière plus générale, la France se rapproche de l’Angleterre, sans
rejoindre le niveau de contrôle et de répression où les excès des bookmakers
ont conduit la Grande-Bretagne. Là-bas, le BHA (le France Galop anglais) a un
Security Department et l’on apprend aux entraîneurs, lors de séminaires
spécifiques, ce qui est ou non de l’ordre de l’inside information – nom anglais
de notre délit d’initié.
Vous aimerez aussi :

LE CONTRAT DE CONFIANCE
LE CONTRAT DE CONFIANCE Dans la perspective d’une amélioration de la situation sanitaire au mois de mai, France Galop et LeTROT ont saisi le ministère de l’Agriculture afin...
16 avril 2021
Le PMU remporte le Trophée Qualiweb de la meilleure relation client online du secteur loisirs
Le PMU remporte le Trophée Qualiweb de la meilleure relation client online du secteur loisirs Pour la troisième année consécutive, le service client du PMU remporte le...
08 avril 2021