
Autres informations / 04.03.2011
Questions aux candidats au comite du syndicat des eleveurs
Mardi 15
février, JDG a envoyé trois questions aux 67 candidats au comité du Syndicat
des éleveurs. Les candidats sont libres d’y répondre, dans la limite de 1.000
signes (caractères d’imprimerie) par question/réponse. Nous nous sommes engagés
à publier leurs textes au fur et à mesure de leur réception, sans intervenir ni
sur le fond ni sur la forme. En toute objectivité, et dans le but de stimuler
le débat démocratique et le taux de participation à l’élection.
CHARLES-HENRI
DE MOUSSAC
1/
POURQUOI AVEZ-VOUS DECIDE D’ETRE CANDIDAT AU COMITE DU SYNDICAT DES ELEVEURS ?
QUELLE EST VOTRE MOTIVATION ? QUEL EST LE SENS DE VOTRE CANDIDATURE ?
Fort de
l’expérience acquise en tant que président du Syndicat des éleveurs pendant dix
ans et membre du conseil d’administration de France Galop depuis de nombreuses
années, je souhaite continuer à m’impliquer au sein du comité de notre Syndicat
pour qu’il devienne à nouveau une force de propositions, demeure un interlocuteur crédible et
constructif de l’institution des courses tout en renforçant son leadership
auprès des différentes instances internationales.
2/ SI
VOUS ETES ELU, QUELLE SERA LA PREMIERE PROPOSITION QUE VOUS SOUMETTREZ AU VOTE
DU COMITE DU SYNDICAT ?
Le
premier chantier à entreprendre sera d’analyser les raisons pour lesquelles,
dans notre pays qui distribue des allocations parmi les meilleures au monde,
nous éprouvons les plus grandes difficultés à fixer des étalons faisant la
monte à plus de 15 000 €. Sont-elles liées à un manque de bonnes juments
stationnées en France, à un nombre insuffisant de propriétaires français
capables d’investir au-delà d’un certain prix ou simplement au fait que nous,
éleveurs, trouvons l’herbe toujours plus verte dans le pré d’en face ? Lors de
ma dernière mandature, c’est un sujet sur lequel nous avons mené de nombreuses
réflexions. Elles ont abouti à la
création de la surprime à 21 % destinée aux produits issus de jeunes étalons
stationnant en France et de juments black type. Nous devons procéder à un
premier bilan de cette mesure pour savoir si elle a permis d’influencer le
comportement des éleveurs en matière de choix de reproducteurs.
3/
COMMENT VOYEZ-VOUS L’EVOLUTION DES PRIMES DANS LES ANNEES A VENIR ?
Doit-on
considérer la prime à l’éleveur comme une simple subvention ou un réel moyen
pour inciter à l’amélioration de la production. Je crois que nous devons faire
évoluer son mode de distribution en plat en fonction de critères tels que le
niveau des performances ou l’âge du cheval. L’objectif étant que la prime
devienne pour l’éleveur une véritable ressource visant à améliorer ses
investissements et ses moyens de production. Attention cependant à ne pas
tomber dans le protectionnisme. Comment pourrait-on justifier de la
non-qualification aux primes des "non conçus", nés et élevés en
France, ou "d’assimilés" ayant passé quatorze de leurs dix-huit
premiers mois de vie sur notre sol.
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