Breeze-up arqana : record battu !

Autres informations / 15.05.2011

Breeze-up arqana : record battu !

Alors

qu’elle avait déjà connu une progression fulgurante, l’an dernier, la vente de

2ans montés Arqana a de nouveau effectué un bond, cette année, enregistrant une

hausse significative de tous ses indicateurs ! Le plus impressionnant est

certainement le taux de chevaux vendus, supérieur à 80 %, ce qui est

remarquable pour un breeze-up. Mais le prix moyen, de 62.246€, progresse lui aussi

de 20%, alors que le prix médian, de 50.000€, croît de plus de 27 %. Dans ces

conditions, le chiffre d’affaires augmente de 20,7 % et franchit allègrement la

barre des 7 millions d’euros. Pour Arqana, c’est donc un logique satisfecit,

comme l’explique Eric Hoyeau : « Nous pouvons remercier consignors et

pinhookers d’avoir fait confiance au marché français, qui connaît une très

nette progression depuis trois ans. Ils nous ont permis d’offrir un catalogue

d’excellente qualité, et la progression des indicateurs n’est que le reflet de

la qualité de l’offre. Le catalogue a su attirer une large clientèle

internationale. Évidemment, l’activité de Prime Equestrian n’est pas étrangère

à ces bons résultats. Ils ont choisi la France comme base de la majeure partie

de leur activité hippique, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Ils ont

été actifs dans tous les secteurs du marché, pas uniquement sur les tops. » Le

changement de format, avec les canters programmés la veille de la vente, a

donné satisfaction. « Nous réfléchissons déjà à une meilleure articulation

entre cette session, que nous voudrions limiter à 150 lots, et celle de

juillet, qu’il faut aussi professionnaliser » a ajouté Eric Hoyeau. Ce que l’on

pressentait, à la lecture du catalogue, et à l’ambiance les jours précédents

les ventes, s’est confirmé: le temps où le breeze-up était considéré, en

France, comme une vente de "seconde zone" est révolu. Les acheteurs

internationaux se sont montrés très actifs, parfois au détriment des professionnels

français, même si certains des très bons lots vont rester à l’entraînement chez

nous. Et, surtout, les préparateurs français ont montré leur savoir-faire, avec

leur propre marque de fabrique, reconnue par les acheteurs. Concurrents sur le

ring, ils gardent cependant un même but : présenter des chevaux "sur la

montante", qui continueront de progresser une fois à l’entraînement. C’est

ce qui, à l’avenir, fera prendre encore plus d’importance à une telle vente.