Autres informations / 30.05.2011

Prix stanley (l) : les bons reglages payants d’esmondo

« En

dernier lieu, je n’étais pas inquiet », sourit Guillaume Macaire. En s’imposant

de huit longueurs dans le Prix Stanley (L), Esmondo (Sholokhov) a prouvé qu’il

n’était en effet pas un sauteur ordinaire. S’il a été battu lors de sa dernière

sortie par Paradizio (Enrique), c’est que le cheval était encore en

apprentissage, sans parler de sa bévue au saut de la dernière haie, à la

réception de laquelle il s’était pratiquement "mis à genoux". « Il

était trop tendu, alors on avait essayé quelque chose, explique encore

l’entraîneur. Mais on avait un peu trop tourné les boutons ! J’ai toujours su

que c’était un bon cheval. » Ce dimanche, 

Esmondo a galopé très "relax" à l’arrière-garde, alors que son

principal opposant, Taruma (Martaline), déroulait son action de déménageur aux

avant-postes. Bertrand Lestrade a longtemps temporisé, et s’est rapproché très

progressivement dans la ligne d’en face. Dans le tournant final, il était dans

le sillage des leaders, visiblement "plein de gaz". Et effectivement,

dans la ligne droite, son jockey n’a eu qu’à ouvrir les doigts pour prendre

très facilement la mesure de Taruma et Carlain (Le Fou), qui a toujours galopé

en tête du peloton, avec Taruma. « . présent, il a compris. Notre travail a

porté ses fruits et il était vraiment "relax". Il gagne de huit

longueurs ! Avec un tel cheval, le programme est facile : il va aller sur le

Prix Aguado et plus tard, ce sera un cheval de "Cambacérès". »

TARUMA

PECHE PAR MANQUE D’EXPERIENCE

Par

rapport à son dauphin du jour, Esmondo avait l’avantage de l’expérience

puisqu'il en est à sa quatrième sortie sur les haies, après avoir couru deux

fois en plat à 2ans. Taruma n’en était qu’à sa deuxième sortie, et son action,

comme sa façon de courir, indiquent qu’il devrait être encore plus à l’aise sur

les terrains souples de l’automne. Sylvain Vidal, manager de l’écurie de Gérard

Augustin-Normand, analysait : « Comme le disait Monsieur Gallorini, il a besoin

d'être mécanisé. Il manque encore d'expérience, d'autant que ses adversaires avaient

déjà couru plusieurs fois et lui ne comptait qu'une sortie. Il aurait peut-être

pu finir plus près mais le jockey l'a remarquablement monté. Et ce qu'il fait

est de bon augure pour l'automne.» ENCORE UN "SHOLOKHOV" POUR

GUILLAUME MACAIRE…

Guillaume

Macaire connaît décidément une belle réussite avec les produits de Sholokhov,

qu’il achète souvent aux ventes de Baden-Baden, « à des prix raisonnables », comme

il l’explique. On peut citer les exemples d’Allen Voran et d’Ole Companero.

Esmondo a été payé yearling 18.000 €. Sa mère, Esmonda (Mondrian), fille d’un gagnant

de Derby allemand, est la soeur ute´rine du bon Estejo (Johan Cruyff),

vainqueur du Premio Roma (Gr1), et d'Estemona (Oxalagu), double gagnante de

Listed. Ermion (Surumu), la troisième mère, s’est classe´e deuxième au niveau

Listed et a fini quatrième du Preis der Diana (Gr2).