Copa de oro donostia 2016 - 9e etape du defi du galop (l) : young tiger tente le double dans la plus belle epreuve espagnole

Autres informations / 14.08.2011

Copa de oro donostia 2016 - 9e etape du defi du galop (l) : young tiger tente le double dans la plus belle epreuve espagnole

Leader

du Défi du Galop et lauréat des deux dernières éditions du challenge européen,

Young Tiger (Tiger Hill) effectuera sa rentrée lundi, dans la Copa de Oro - 9e

Étape du Défi du Galop (L), à San Sebastian. Plus revu depuis sa victoire dans

le Premio Regione Toscana (L), qui lui a apporté un surplus de points puisque

la course avait lieu à l’étranger, Young Tiger va tenter le doublé dans la plus

grande course espagnole qu’il a enlevée en 2009. Un doublé seulement réussi par

chacal, Persian Ruler et Bannaby. Cela fait près de quatre mois et demi que le

pensionnaire de François Rohaut n’a pas couru. Comme à son habitude, il est

parti en vacances en Espagne, pays d’origine de son propriétaire, Javier

Gispert, où il est devenu une star. D’ailleurs, en six sorties de l’autre côté

des Pyrénées, Young Tiger a gagné cinq fois des grands prix et a terminé

troisième du Gran Premio Ciudad de Madrid (A) sur un terrain trop pénible.

Étant donné qu’il a l’aptitude à la piste, un paramètre important, et qu’il

court bien sur sa fraîcheur, Young Tiger devrait une nouvelle fois émerveiller

ses supporters.

JO ALL

THE WAY, L’ATOUT D’ELIE LELLOUCHE

Second

représentant de l’entraînement français, Jo all the Way (Gold Away) est

présenté par Élie Lellouche, vainqueur de la course avec Kashwan en 1998,

lequel était monté par Philippe Sogorb, comme le cheval de Gérard

Augustin-Normand. L’entraîneur cantilien possède plusieurs atouts pour le Défi

du Galop et il les utilise à bon escient, puisqu’il est bien placé dans le

classement des entraîneurs. Troisième du Grand Prix de Lyon-Parilly (L), Jo all

the Way devra s’adapter au tracé particulier de San Sebastian, où les retours

de l’arrière-garde sont difficiles. Rappelons qu’il se présentera avec une

meilleure valeur que Labirinto, Pro Ken et Le Carnaval, les trois derniers

vainqueurs français de la course.

L’OPPOSITION

ESPAGNOLE

Parmi

les dix partants, huit sont ibériques. Et l’un des meilleurs et des plus

prometteurs est Abdel (Dyhim Diamond), lauréat de la préparatoire pour 3ans sur

2.200m à San Sebastian. Ce jour-là, il a mené à faible allure avant de fausser

compagnie à ses rivaux pour finir. Cheval tardif qui progresse avec l’âge, il

n’a pas encore montré tout ce dont il est capable. En France, il aurait

d’ailleurs le niveau Listed. « Pour la préparatoire, j’étais confiant sur ses

possibilités et il a confirmé cette confiance, a déclaré Joanes Osorio à A

Galopar. Son point noir, c’est qu’il manque d’expérience. Mais c’est un grand

poulain. Entre Copas [Vainqueur du Grand Prix de Madrid et du Mijas Cup, ndlr]

a plus de qualité mais à San Sebastian, j’ai préféré engager Abdel. Les 2.400m

ne seront pas un obstacle, encore moins sur cet hippodrome. » Vainqueur d’une

autre préparatoire, mais pour les chevaux d’âge, Senor Miranda (Fantastic

Light) est très régulier et réussit mieux à San Sebastian, où la piste est plus

souple. Son mentor, Francisco Rodriguez, a expliqué : « Il progresse avec l’âge

comme tout bon produit de Fantastic Light et il est meilleur que l’année

dernière. Il a gagné la préparatoire pour chevaux d’âge avec une grande

autorité. Il est possible qu’il soit meilleur sur 2.200m mais il a déjà bien

fait sur 2.400. » Deux gagnants de Derby espagnol seront de la partie :

Domeside (Domedriver), élevé en France par le Haras des Marais, et Plantagenet

(Trade Fair). Le premier portera les oeillères avec lesquelles il a très bien

travaillé, dimanche dernier, sur l’hippodrome de San Sebastian. Quant à

Plantagenet, il évolue plusieurs tons en dessous de sa valeur. L’élève de

Jean-Pierre Colombu, Karluv Most (Della Francesca), vainqueur du Grand Prix de

Madrid 2010, est moins à son affaire à San Sebastian et pourrait ne pas courir

si le terrain est trop souple. Ana Imaz Ceca présentera deux chevaux :

Pazifiksturm (Samum) et Dunnboinee (King’s Best). Le premier a connu des soucis

dans sa préparation mais il a conclu deuxième de la dernière édition. Et le

second a fini troisième derrière Abdel, alors que son jockey avait perdu sa cravache.

FESTEIRO

OU LA DERNIERE DE MAURICIO DELCHER PERE

Mauricio

Delcher père sellera son dernier partant en Espagne dans la Copa de Oro :

Festeiro (Fol Parade). À l’âge de 75 ans, le professionnel a décidé de

raccrocher. Il a expliqué : « Gagner la Copa de Oro avec Feisteiro serait un

final de rêve. Mais la course s’annonce dure avec Young Tiger. Il s’est

entraîné dimanche sur le gazon de l’hippodrome de San Sebastian [avec Domeside,

ndlr]. Il a très bien travaillé. Sa distance idéale est de 2.000m, mais je

pense que sur le profil de Lasarte, il peut tenir 2.400m car les courses s’y

disputent à vive allure. Feisteiro sera mon dernier partant en Espagne. Après

la Copa de Oro, il est prévu que le cheval coure une Listed à Marseille et je

m’arrêterai là. Quoi qu’il en soit, voir réussir mes fils Mauricio et Christian

a été mon plus grand accomplissement. » Festeiro a remporté la Poule espagnole

et le Grand Prix National, mais il était un peu émoussé dans le Derby ibérique.

Avec un peu de fraîcheur, il devrait être mieux.

JAVIER

GISPERT : « POUR MOI, UNE VICTOIRE DANS LA COPA DE ORO EST LA CHOSE QUI

M’APPORTE LE PLUS DE SATISFACTION »

Nos

confrères d’A Galopar ont été à la rencontre de Javier Gispert, propriétaire de

Young Tiger. Il leur a confié : « Le cheval est parti chez Alberto Remolina à

Santander, en Espagne, jusqu’à la fin du mois de juin. En avril, il s’est

complètement reposé et en mai, il a commencé à travailler petit à petit. Il est

ensuite revenu chez François Rohaut. J’ai été le voir mercredi de la semaine

dernière, il était magnifique d’état. Son entraîneur était ravi de sa

condition. Cela fait longtemps qu’on ne l’a pas vu aussi bien. C’est presque un

miracle qu’il ait autant envie de s’entraîner à son âge. Il a déjà couru en

effectuant sa rentrée après plusieurs mois d’absence et il a obtenu de grands

résultats. Pour moi, une victoire dans la Copa de Oro est la chose qui

m’apporte le plus de satisfaction. Plus que n’importe quelle autre course.

Après San Sebastian, la logique voudrait qu’il coure à Nantes et à Toulouse. »


 


 

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