Deauville, prix rothschild (gr1) : 100 fois merci goldikova !

Autres informations / 31.07.2011

Deauville, prix rothschild (gr1) : 100 fois merci goldikova !

Merci !

On ne le dira jamais assez. Merci à Goldikova (Anabaa), à son entourage et tous

ceux qui, de près ou de loin, jouent un rôle dans la carrière de la championne.

Dimanche, Goldikova a une nouvelle fois fait plaisir à ses supporters en

s’imposant pour la quatrième année de suite dans le Prix Rothschild (Gr1). Le

public était venu en nombre pour la voir et les employés du Haras de

Saint-Léonard –celui des frères Wertheimer – étaient également là, comme l’an

dernier, avec leurs polos aux initiales de Godikova. Grâce à elle, l’hippodrome

de Deauville était animé ce dimanche et cela fait du bien d’entendre des

applaudissements mérités lorsqu’un gagnant revient aux balances. Ce succès de Goldikova

à Deauville – le cinquième de sa carrière– a une valeur symbolique. Il

intervient lors de la centième année de la casaque de l’écurie Wertheimer &

Frère. Propriétaires qui ont eu la sportivité et l’audace de garder Goldikova à

l’entraînement à 6ans. Cent, c’est aussi maintenant le nombre de Grs1 gagnés

par Olivier Peslier avec les pur-sang. C’est tout un symbole que ce soit avec

Goldikova qu’il atteigne ce cap. Cela fait quatorze Grs1 qu’il remporte avec

Goldikova. Soit un septième de ses victoires à ce niveau. Dans sa course aux

records, Goldikova a placé la barre très haut dans ce Prix Rothschild. Elle l’a

gagné à quatre reprises et il se passera certainement beaucoup de meetings

avant qu’une jument ne remporte à nouveau quatre fois cette course. Également,

en s’imposant en 1’34’’30, elle a signé le meilleur temps dans cette course

depuis thorough en 1982 (1’34’’30 également). Le record reste l’apanage de Gay

Style, qui a signé 1’33’’20 en 1974. À Deauville, le meilleurtemps de Goldikova

reste son "Jacques Le Marois" 2009, gagné en 1’33’’50.

CE

QU’ILS ONT DIT

Freddy

Head : « C’est un métronome ! Elle est toujours là, égale à elle-même.

Aujourd’hui, elle était très bien. Elle adore Deauville et le mois d’août, et

le profil de la piste lui convient particulièrement. À 6ans, elle a tendance à

se relâcher une fois que le travail est fait… De façon générale, elle est plus

détendue qu’à 3 ou 4ans. Je ne voulais pas que la course aille trop vite et

qu’elle "prenne dur" à quinze jours du "Jacques Le Marois".

Là, c’est une parfaite préparation pour l'échéance à venir dans deux semaines,

et j’espère que nous l’aurons aussi bien pour le "Jacques Le Marois".

Mais il ne faut pas croire qu’elle ne s’est pas donnée aujourd’hui. Elle est

très généreuse, et même si l’on ne bouge pas dessus, elle donne tout ce qu’elle

a. Je veux surtout féliciter mon équipe, qui effectue un travail parfait autour

d’elle. Je crois beaucoup à l’esprit d’équipe dans une écurie. C’est aussi leur

succès. Olivier Peslier remporte quant à lui son centième Gr1. C’est un coquet,

et il voulait "faire le cinéma" pour que cela tombe aujourd’hui ! Il

la monte parfaitement, car il ne faut pas croire qu’elle est toujours facile… »

Rodolphe

Collet : « Tout d’abord, bravo à la championne Goldikova. Quitte à être battu

avec Sahpresa, je préférais l’être par Goldikova. Aujourd’hui, Sahpresa montre

qu’elle est la deuxième meilleure miler derrière Goldikova. J’avais en travers

de la gorge les Falmouth Stakes. Par sa performance, Sahpresa montre que

c’était une course gag. Son objectif de l’automne sera les Sun Chariot Stakes.

On va essayer de lui faire gagner cette course pour la troisième année de

suite, ce qui serait un record. Quant à Nova Hawk,  la piste était un billard, mais c’était un

peu trop rapide pour elle. Elle devrait être revue à l’automne maintenant. Je

pense aussi qu’elle manque encore d’expérience pour ce type d’épreuve en ligne

droite. C’était la seule 3ans et elle n’a pas été conditionnée pour courir des

courses en ligne droite. Elle s’était bien débrouillée dans les

"Guinées", dans lesquelles elle tombait contre des pouliches encore

peu expérimentées. Nova Hawk ne peut pas être condamnée sur cette course. Et je

fonde beaucoup d’espoir en elle. Je pense qu’elle peut réaliser une grande

carrière à 4ans si elle rentre à l’entraînement. »

CAP 100

POUR OLIVIER PESLIER

« Chaque

victoire est belle », rappelait Olivier Peslier. Mais certaines ont une place à

part. Dimanche, il a gagné son centième Gr1 avec Goldikova. Tout un symbole,

qui n’a pas fait perdre à Olivier son sens de l’humour : « C’est une grande

chance de monter une jument exceptionnelle comme elle. Elle est ici devant son

public, et sur son hippodrome. C’est comme Zenyatta aux États-Unis… Alors je

n’aurai qu’un mot : tous au bar, et champagne pour tout le monde ! »

DE BEAUX

SOUVENIRS POUR TERUYA YOSHIDA

Propriétaire

de Sahpresa (Sahm), Teruya Yoshida était présent pour voir courir sa jument. Il

est resté dans l’enclosure des balances et, mêlé aux photographes, il prenait

des photos-souvenirs du podium sur lequel était l’entourage de Goldikova.

SAHPRESA

PROCHE DE L’EXPLOIT

Seulement

une courte encolure sépare Goldikova de sa dauphine, Sahpresa. Un écart minime,

mais Goldikova était ralentie depuis un moment par Olivier Peslier. Toutefois,

en analysant les 1.600m de ce Gr1, il apparaît qu’il y aurait pu y avoir match

entre Sahpresa et Goldikova. En début de parcours, Christophe Soumillon, en

selle sur la très brillante First City, a pris la place que convoitait

Christophe Lemaire avec Sahpresa. Celle dans le sillage de Goldikova. Ensuite,

quand les choses sérieuses ont commencé, Sahpresa s’est retrouvée

"emboucanée" derrière des juments qui ne progressaient plus. Elle a

dû attendre pour avoir l’ouverture et a perdu du temps tout en devant parcourir

plus de chemin.

LE

QUATORZIEME DE GOLDIKOVA

Dimanche,

Goldikova a remporté son quatorzième Gr1. C’est un record absolu pour un cheval

entraîné en Europe. Elle remporte également pour la quatrième fois le Prix

Rothschild, c’est aussi un exploit en soi. Le dernier en France à avoir gagné

les mêmes quatre courses de Gr1 est Marsyas, qui a gagné quatre fois de suite

le Prix du Cadran. C’était entre 1944 et 1948. Marsyas défendait la casaque

Marcel Boussac et était entraîné par Charles Semblat.

 


 

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