Saratoga bondit finalement de 16%

La vente de yearlings de

Fasig Tipton à Saratoga (États-Unis) s’est terminée

mardisoir sur une note positive

: sur l’ensemble des deux jours, le prix moyen a progressé de 16 % par rapport à

2010 et le taux de vendus est passé de 72 % à 78 %. Le léger resserrement du catalogue

(132 présentés au lieu de 164) a bien fonctionné. Comme cela avait déjà été le cas

lundi, le Cheikh Mohamed al Maktoum a été le principal acteur de la vente. Il a

– une nouvelle fois – acquis le top de la vente pour 1,2 M$. Exactement le même

prix que le top du lundi, jour 1. Ce yearling est, à nouveau, le fils d’un étalon

Darley : cette fois, c’est Bernardini, alors qu’il s’agissait "d’un Medaglia

d’Oro" lundi. John Ferguson avait signé six yearlings lundi ; mardi, il en

a paraphé sept. Sur ces treize yearlings, dix sont issus d’étalons Darley (cinq

Bernardini, trois Medaglia d’Oro et deux Street Cry). Au total, les acquisitions

du Cheikh Mohamed représentent 25 % du chiffre d’affaires global de la vente.

Mais il ne faut pas réduire le

succès de cette vente aux investissements dubaïotes, comme l’a déclaré Bruce Hill

au TDN. Le manager de Live Oak Plantation a été sous-enché- risseur lundi sur le

top à 1,2 M$, battu par John Ferguson :

« Les achats du Cheikh Mohamed

ont pesé dans les bons résultats mais je persiste à dire que le marché était

étonnamment fort. Oui, la vigueur du marché m’a surpris. » À une dizaine de jours

du début des ventes de Deauville, le bon résultat américain fait du bien au moral

– qui n’était pas bas, cela dit. D’ailleurs, le président de Fasig Tipton,

Boyd Browning, a conclu ces deux

jours de ventes par une déclaration qui va bien au-delà : « C’est un signe encourageant

pour l’ensemble du sec- teur des courses, et pas seulement pour Saratoga. »

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