
Autres informations / 07.10.2011
Corine barande-barbe, actionnaires du galop
L’abondance
annoncée des listes de candidats sonne le glas des grands syndicats et d’une
forme passéiste de gouvernance … Elle rejoint notre demande d’un scrutin de
personnes et non de clans !
Passionnée
par les chevaux et les courses, j’ai toujours voulu faire partager le bonheur
de faire courir et briser les idées reçues : il n’y a pas de fatalité : peu
importe qui vous êtes ! Sur la piste, il n’y a pas les « petits » ou les «
grands noms » : il y a les bons et les moins bons chevaux et, plus rares, les
champions. En plat et en obstacle, à l’élevage et sur les hippodromes, avec des
origines simples et beaucoup de foi, on peut parfois atteindre le firmament !
L’année
du Prix de Diane de Carling, j’ai souhaité m’impliquer dans l’institution pour
partager ce message et participer à la modernisation d’une discipline sportive
et ambitieuse. Nous avons imaginé la liste Actionnaires du Galop et sommes
entrés au Comité. Depuis, quantité d’acteurs nous ont rejoints, prêts à
travailler et à réfléchir tous ensemble : propriétaires, entraîneurs et éleveurs
représentatifs de la filière active et compétents dans tous les domaines utiles
à l’institution. Nous avons formé une petite association, sans moyens, car nous
refusons de prélever les gains de nos adhérents ; mais avec beaucoup de
pratique et d’idées : témoins du terrain, nous bataillons pour bousculer les
habitudes, ouvrir les portes du temple et donner de l’espoir. Cirrus des Aigles
porte notre message : Essayez ! Cherchez l’excellence, car tout est possible !
NOTRE
FEUILLE DE ROUTE : ANTICIPER ET TRAVAILLER DANS LA TRANSPARENCE !
Sentinelles
réalistes, nous travaillons les dossiers à fond et soulevons tous les problèmes
qui paralysent l’institution. Nous refusons le culte du secret, non-dits et
coalitions dans l’ombre. Nous proposons d’en finir avec la politique pour
rétablir l’équilibre : une évolution harmonieuse en cohérence avec la
répartition des effectifs. Nous défendons tous les propriétaires : leurs rêves
et le respect de leurs droits dans les instances. Car « aux courses, la seule
inégalité tolérable est celle du talent ! »
À la
recherche du pouvoir, ceux qui dirigent l’institution dans l’ombre font les
mêmes promesses tous les quatre ans et, le scrutin passé, retournent à leurs
intérêts personnels. Les représentants des propriétaires n’ont quasiment pas de
chevaux ! Comment pourraient-ils nous comprendre et réfléchir à l’équilibre
financier d’un propriétaire ? Certains visent même, et surtout, un poste
rémunéré…
Défendre
les propriétaires ? C’est être sur le terrain, témoigner des difficultés,
proposer des solutions.
Les
Actionnaires du Galop figurent tous les jours sur les programmes et savent de
quoi ils parlent ! Nous sommes candidats
parce que nous avons des chevaux ! (Quand d’autres courent juste pour pouvoir
être candidats)
Ignorant
les chiffres qui dérangent leur stratégie personnelle, les politiques tuent les
vocations. Nous voulons que les
allocations augmentent: un signe fort d’incitation d’au moins 10 % dès 2012.
Que la répartition soit ciblée en fonction des besoins que les chiffres
dénoncent depuis longtemps : Rationnaliser le rapport coût de
production/recettes /programmes /opportunités/ effectifs.
La
transparence des résultats est indispensable à la construction des programmes
et de l’avenir. Nous voulons un meilleur
accueil pour l’ensemble des acteurs et des chevaux ! Ne pas ouvrir les
instances à plus de politiques pour « observer et conseiller » quand il suffit
d’élever ou de faire courir pour comprendre la réalité ! Que les idées
fleurissent, et non les egos !
L’INSTITUTION
DOIT EVOLUER DANS LES FAITS.
Nous
proposons que :
LES
INSTANCES ne soient plus envahies par les « amis des uns » et les « fils des
autres » ! Fini le règne de l’arbitraire où les copains ont tous les droits et
les autres aucun. Une fonction se construit et se mérite, par l’implication, la
connaissance et le travail…
L’ACCÈS
AU POUVOIR des Vice-présidences, Conseil d’Administration et Commissaires
repose sur une validation des connaissances et des compétences via des
professionnels reconnus.
LES
COOPTÉS ne représentent qu’un tiers du Comité, soient validés pour quatre ans
par l’ensemble du Comité et ne puissent plus s’impliquer dans les associations
ni dans la politique durant leur mandat.
Les
SOSIOPROFESSIONNELS du Comité soient des acteurs « actifs » concrètement
investis dans la filière et se présentent via un scrutin uninominal, engageant
leur personne et non un « clan ».
Les
COMMISSAIRES soient validés individuellement pour deux ans, aient une
compétence hippique et juridique avérée, soient indépendants, informés par les
instances, sans pouvoir y participer pendant leur mandat. La Commission d’Appel
doit être séparée.
Les
CONFLITS D’INTÉRÊTS soient débusqués et évités. Pas de cumul de pouvoirs.
Aucune zone de non-droit.
Les
HANDICAPEURS régionaux changent de région tous les deux ou trois ans. Les
acteurs n’ont que des devoirs et aucun droit ni recours réel.
Nous
proposons un :COMITÉ D’ÉTHIQUE, échantillon représentatif des corporations pour
arbitrer les conflits et les contentieux entre les acteurs, les Commissaires et
les responsables administratifs. Les échanges étant préparés par le médiateur
que nous réclamons depuis des années pour veiller à l’équilibre des débats et à
la concertation avec les autorités (handicapeurs, etc.). Les acteurs du comité
doivent participer à la maîtrise des dépenses en ayant connaissance de tous les
chiffres France Galop et PMU, bien avant de découvrir le prochain Budget.
SUR LE
TERRAIN
Opposer
des catégories de chevaux n’est pas constructif. Le « Taux de couverture
gains/frais » calculé sur les prix de revient réels est bien trop bas (environ
35%)
Il est
urgent d’adapter les conditions à la nouvelle configuration :
L’augmentation
de l’offre entraîne celle des frais d’engagements et forfaits, nous demandons
pour les partants leur gratuité dans les quatre jours entourant la course
courue. Transparence sur l’évolution des prélèvements biologiques: Mise à jour
mensuelle par la Fédération et information égale auprès de tous les
vétérinaires et de tous les acteurs à égalité. Les frais d’entraînement sont
lourdement lestés par les charges sociales. D’où la raréfaction des
propriétaires résidant en France et les difficultés financières des
entreprises, dans un contexte de multiplication de l’offre et des déplacements.
Des négociations doivent s’ouvrir pour diminuer les charges au prorata de la
participation à une recette qui profite à l’État autant qu’à la filière.
Concurrence
des partants étrangers dans les petites et moyennes courses : Un travail en
amont avec Bercy
permettrait
d’établir une forme adroite de taxation aux visiteurs, en équilibre avec les
coûts, qui profite à la filière organisatrice sans contrevenir aux règles
européennes.
Création
de « Pôles d’excellence » régionaux pour accueillir décemment chevaux,
personnel et clientèle en toute sécurité et rendre possible l’organisation de
plus belles épreuves.
France
Galop doit exercer une autorité sur les sociétés qu’elle finance et les
soutenir en ce qui concerne l’application des dispositions législatives et
réglementaires formulées par Décret.
Notamment
quant à l’accueil des personnes, l’hébergement et les soins des chevaux, qui
doivent être protégés contre maladies et pollutions de tous ordres. Faute de
quoi le contrôle anti-dopage ne peut être fiable. Le système des locations doit
être amélioré pour éviter les nombreux contentieux.
L’informatique
de France Galop doit désormais être adaptée aux moyens modernes de communication
et, enfin, offrir des informations sur l’international. Médias : Négocier une
meilleure formule pour les retransmissions sur les chaînes généralistes. Le
Département propriétaires doit travailler à se hisser à la hauteur de ses
homologues étrangers. Recherche constante pour fidéliser nos deux clientèles:
propriétaires et turfistes : Améliorer toujours le spectacle et le programme,
en adaptant ce dernier aux effectifs et à l’organisation des acteurs.
Incitation par les allocations mais aussi par l’écoute et la concertation. Le code des courses doit enfin définir et
garantir les droits et la protection des acteurs et des chevaux par des
principes de fond. Le respect de la sécurité et du bien-être des personnes et
des chevaux doit passer avant toute considération politique dans les décisions
de fond. Notre monde change. Pour que vive la passion… Nous appelons tous les
acteurs propriétaires, éleveurs et entraîneurs à s’exprimer, à prendre la main
sur l’avenir, via la prochaine gouvernance…En votant massivement pour des
candidats impliqués!
Vous aimerez aussi :

Alix Choppin : « En matière de deuxième vie des chevaux de course, il reste encore beaucoup à faire ! »
Vice-présidente de l’association Au-delà des pistes, Alix Choppin souhaite alerter sur le chemin restant à parcourir pour la deuxième vie des chevaux de course...
27 octobre 2023
EN MODE "PLUS PRODUIT"
EN MODE "PLUS PRODUIT" Demain (samedi) est un grand jour pour le PMU, qui inaugure son Quinté+ Max… Des années que les parieurs attendaient une réforme du pari phare de...
03 novembre 2023