
Autres informations / 25.11.2011
A la suite de l'éditorial de mayeul caire, nous avons reçu de nombreuses réactions. en voici quelques unes.
UN BEL
OUTIL A PERFECTIONNER
« Je partage
complètement votre avis. C’est trop facile de blâmer constamment France Galop
(comme nous, Français, blâmons constamment l’État). Nous avons un très bel
outil, qui demande sûrement des perfectionnements. À nous, professionnels,
entraîneurs, courtiers, propriétaires, journalistes, de faire l’effort de
promouvoir notre produit, de mettre plus d’enthousiasme, de simplicité, de
service et d’éthique dans nos relations avec les clients. »
RIEN
D’IMPOSSIBLE, AVEC DE L’AMBITION ET DE LA DETERMINATION
« Quel bonheur
de lire cette analyse après avoir été abreuvé de propos bien peu éclairants sur
les enjeux d’avenir du galop français au cours de la campagne. Pour la première
fois, j’ai pu apprécier de me "retrouver" pleinement dans un
éditorial qui pose – enfin – la question centrale et évidente, celle du
propriétariat. Je vous rejoins complètement sur le fait que tout ne repose pas
sur le montant global ou la répartition des allocations. Si on se compare à
d’autres pays, je pense qu’il y a "assez" pour attirer de nouveaux
propriétaires. Les débats sont malthusiens sur la redistribution des moyens qui
jouent sans doute un rôle sur la "fidélisation" et le
réinvestissement des propriétaires existants, mais s’agissant du recrutement,
le combat est ailleurs : pouvoir d’attraction de notre sport, moyens de
communication, accueil/nursing des nouveaux venus, standing des infrastructures
et conformité à notre siècle (!), capacité de l’industrie dans son ensemble à
se transformer en société de services, où le propriétaire est le client, donc
le Roi. Bref, le B-A-Ba du marketing. Rien d’impossible si on en a l’ambition
et la détermination. C’est aujourd’hui qu’il faut s’y atteler, profiter de la
bonne santé du PMU et des importants moyens ainsi mis à disposition de France Galop.
Pour l’avenir de notre sport, il ne serait pas aberrant de consacrer une partie
des moyens supplémentaires dégagés par le PMU à une politique marketing
ambitieuse destinée à développer le nombre de propriétaires. »
UN VRAI
RISQUE DE FRAGILISATION DU PROPRIETARIAT
« J’ai
lu, comme toujours avec un grand intérêt, votre édito. La montée en puissance
des entraîneurs-propriétaires, si elle est révélatrice de la crise du
propriétariat français, pose problème pour plusieurs raisons. Celle tout
d'abord de la confusion dans la représentation des membres du comité de France
Galop, celle aussi de la dévalorisation de la personnalité du propriétaire,
celle encore du brouillage de la ligne entre ceux qui paient et ceux qui sont
payés, celle surtout du risque de fragilité du propriétariat sur lequel repose
le marché des paris hippiques et, ipso facto, les ressources de la filière. »
FRANCE
GALOP DOIT SIMPLIFIER LA PROCEDURE D’AGREMENT
« J'ai
lu avec attention vos éditoriaux d'hier et d'aujourd'hui et j'ai souhaité vous
apporter mon témoignage en tant que jeune propriétaire et vous donnerez la
suite que vous jugerez utile à celui-ci tout en conservant mon anonymat si vous
souhaitez le communiquer puisque je suis en instance d'agrément auprès de
France Galop pour une écurie professionnelle. J'ai 41 ans, profession libérale
et propriétaire avec mes couleurs depuis 2003. Je suis propriétaire grâce à un
ami entraîneur public qui m'a fait investir dans mon premier achat à hauteur de
25 %, mon agrément n'a pas posé de problème particulier mais j'ai dû le faire
moi-même, sans accompagnement particulier de France Galop, et, bien
heureusement, étant habitué aux formalités administratives. Depuis cette date,
j'ai acquis plusieurs chevaux, parts d'étalon, poulinières (en association),
toujours dans un cadre amateur et guidé par ma passion. J'ai également
communiqué ma passion à des amis en les faisant agréer propriétaires et avec un
troisième en cours. Toujours sans aucun accompagnement de France Galop et sans
aucune question à ces nouveaux propriétaires. Compte tenu de l'ampleur de mon
activité chevaux, j'ai décidé de franchir un cap et avec un ami propriétaire,
notre ami entraîneur public, nous avons souhaité créer une écurie
professionnelle à trois associés afin de pérenniser notre activité ainsi que
celle de notre entraîneur (par les pensions versées mensuellement). Et bien,
quelle surprise devant la lourdeur administrative car il a fallu refaire le
parcours du combattant, bien que nous soyons tous trois déjà agréés par France
Galop. En effet, nouvelle enquête de la police des jeux pour chaque porteur de
parts. Nous avons engagé un conseiller juridique qui nous a bâti les statuts
validés par France Galop depuis début septembre afin d'obtenir un KBIS, ouvrir
un compte bancaire, nous avons souscrit un emprunt pour l'achat de chevaux et
après avoir rempli toutes ces démarches, je reçois un coup de téléphone de la
police des jeux qui nous annonce que notre associé entraîneur ne pourra pas
être agréée par France Galop car il n'a pas le revenu minimum requis (du fait
d'une fiscalité agricole qui offre des avantages fiscaux donc qui réduisent le
revenu imposable) et que dans l'état actuel du dossier, notre écurie ne peut
pas être validée par les commissaires de France Galop. Tout cela m'amène à la
réflexion suivante : France Galop n'a pas assez de propriétaires mais cette
institution ne se pose pas les bonnes questions sur l'accessibilité
(simplification) au propriétariat, la passion qui n'est pas proportionnelle au
revenu, les propriétaires amateurs et professionnels se trouvent en province;
augmenter la décentralisation des courses, c'est-à-dire, avoir des courses où
se trouve les passionnés ; les hippodromes de province (Craon par exemple)
n'ont pas plus de réunions dans l'année ? France Galop doit avoir également des
antennes en province afin d'être le plus proche des propriétaires, des actions
comme le parrainage ou l'aide à l'investissement dans l'achat de chevaux…À ce
jour, nous attendons la réponse définitive de France Galop mais je suis très
déçu malgré ma passion pour les chevaux car c'est la passion qui amène à être
propriétaire et non pas le montant des allocations ou des seuils de revenu. »
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