
Autres informations / 20.11.2011
Antoine gilibert : « compiègne est une bonne alternative à auteuil
» L’hippodrome de Compiègne accueillait, ce vendredi,
la dernière étape du Crystal Cup en France (l’ultime étape du grand circuit de
cross aura lieu le 10 décembre à Cheltenham). C’était aussi le dernier
rendez-vous de la saison sur l’hippodrome du Putois. Son président, Antoine
Gilibert, en tire un premier bilan.
JOUR DE GALOP. – COMMENT
S’EST PASSÉE LA DERNIÈRE RÉUNION DE L’ANNÉE À COMPIÈGNE ?
ANTOINE GILIBERT. – C’était
un rendez-vous important, avec l’avant-dernière étape du Crystal Cup, le
challenge européen de cross-country. Pour la première fois, c’est un cheval
entraîné à Chantilly qui s’est imposé et en plus pour ses débuts dans la
discipline. On a eu le droit à un beau spectacle et à une belle lutte finale.
Cette dernière journée a aussi été l’occasion de rendre un hommage appuyé à
Bernard Sécly, pour l’ensemble de sa carrière. C’est un homme qui a apporté
énormément de choses aux courses et notamment à l’obstacle. De par la médiatisation
de ses champions Katko (Carmarthen)
et Al Capone II (Italic), qui
était présent sur l’hippodrome, il a donné à la discipline une certaine
importance. Nous avons donc créé un Prix Bernard Sécly, de son vivant, qui
s’est disputé lors de cette dernière réunion. De nombreux professionnels ont
tenu à être présents pour le célébrer, y compris des personnalités venant du
plat comme Alain de Royer Dupré.
LA NOUVELLE PISTE D’OBSTACLE
DE COMPIÈGNE A ÉTÉ INAUGURÉE CETTE ANNÉE. QU’EN PENSENT LES PROFESSIONNELS ?
Cela faisait déjà trois ans que nous avions lancé des
travaux sur la piste et elle a été inaugurée cette année. De façon unanime, les
professionnels sont très satisfaits des améliorations. Elle a d’ailleurs été
construite avec les conseils et avis de différents
professionnels du métier comme Guillaume Macaire, Marcel Rolland ou Jehan
Bertran de Balanda. La saison d’obstacle a été très positive. Nous avons eu de
bons chiffres et beaucoup de partants dans chacune des courses. Les
professionnels attendent plus de notre hippodrome, ce qui se traduit par plus
de courses. Je pense que cet hippodrome, qui est géographiquement très proche
du centre d’entraînement de Chantilly, est une très bonne alternative et peut
soulager celui d’Auteuil, qui n’est pas épargné tout au long de l’année. De
plus, à Compiègne, même lorsque le temps joue en notre défaveur, cela ne
détériore pas la piste, ce qui a été le cas aujourd’hui [vendredi]. C’est l’une des raisons pour lesquelles des
entraîneurs font appel à votre piste pour préparer leurs chevaux ? Probablement.
Cette année, nous avons eu l’occasion d’accueillir Makfi (Dubawi), qui est venu s’entraîner avant de courir à
Deauville. D’une façon quasi systématique, les entraîneurs d’obstacle viennent
poursuivre le dressage de leurs chevaux sur notre piste. C’est le cas de
Guillaume Macaire, qui est un habitué des lieux, et de bien d’autres
professionnels.
Vous aimerez aussi :

JEUX D’ARGENT, C’EST LE DUR QUI TIENT LE CAP
Vendredi, l’ANJ a dévoilé les chiffres de l’année 2022 pour les jeux d’argent en France… alors que nous sommes presque en juin 2023 ! Sur...
26 mai 2023
Emploi dans les courses : les grandes tendances de l’année 2022
Emploi dans les courses : les grandes tendances de l’année 2022 Guillaume Hernnberger, le patron de l’Afasec, a présenté les résultats 2022 de l&rsquo...
26 juin 2023