Toulouse, prix fille de l’air (gr3) , don’t hurry me : des conditions pour briller

Autres informations / 11.11.2011

Toulouse, prix fille de l’air (gr3) , don’t hurry me : des conditions pour briller

Le Prix

Fille de l’Air (Gr3) récompense soit des pouliches sur la montante, venues sur

les épreuves black type avec le temps, ou bien des pouliches qui ont pu avoir

d’autres ambitions en début de saison, mais à qui il a manqué un petit quelque

chose pour briller au plus haut niveau. Don’t Hurry Me (Hurricane Run) est dans

cette seconde catégorie. Lauréate du Prix Pénélope (Gr3), elle a prouvé dans le

Montjeu Coolmore Prix Saint-Alary (Gr1) qu’elle était juste un petit ton

en-dessous des meilleures. Placée de Groupe en Italie depuis, elle vient d’être

malheureuse dans le Grand Prix des Provinces (Gr3), évitant la chute de peu à

la sortie du tournant final. Vendredi, elle trouve de bonnes conditions pour

renouer avec le succès. Elle arrive en cette fin de saison avec relativement

beaucoup de fraîcheur. Également, le terrain lourd ne devrait pas être un souci

pour elle. Enfin, en théorie, c’est la meilleure pouliche du lot.

APTITUDE

AU TERRAIN REQUISE

Pour

espérer briller dans ce Gr3, l’aptitude au terrain lourd est indispensable.

Réclamée à Saint-Cloud au début de l’été, Skallet (Muhaymin) a réussi sur les

pistes assouplies. Elle n’a cessé de monter les échelons et peut tout à fait

prendre une place vendredi. Elle a déjà été battue par Don’t Hurry Me qui lui est

intrinsèquement supérieure. Présentée par Xavier Betron, Polarena (Policy

Maker) vient du centre-est. Elle a gagné sa Listed à Lyon sur une piste très

collante et peut créer la surprise ici, même si elle affronte des pouliches

meilleures qu’elle. Enfin, une autre pouliche possède une aptitude confirmée au

terrain lourd. C’est Cat Nova (Hurricane Cat), qui vient de brillamment

remporter le Prix Vulcain (L) à Deauville. Sur un terrain défoncé, elle vaut 4

à 5 kilos de mieux qu’en bon terrain.

LE PASSE

DE LA COURSE

Cette

épreuve est née en 1902. Elle est devenue Gr3 à la création des courses

principales, en 1971. Courue à Saint-Cloud jusqu’en 1994, puis à Évry en 1995

et 1996, elle se tient à Toulouse depuis 1997. Au palmarès des dernières

années, on relève les noms de Miss Dan (1970) et Détroit (1980).

QUI

ETAIT FILLE DE L’AIR ?

Femelle

née en 1861 et décédée en 1878 au Haras de Dangu. Élevée par le comte Frédéric

de Lagrange, elle était issue de Faugh et Pauline (Volcano). Elle a notamment

remporté les Oaks, le "Diane" et le "Royal-Oak". Elle a

ensuite produit Reine (1.000 Guinées, Oaks, 1872).