C’est la famille yoshida qui a acheté sarafina

Racing Post l’a révélé vendredi après-midi: c’est la famille Yoshida qui a

acheté Sarafina (Refuse to Bend). Sur le site de France Galop, la jument

classique est notée en exportation définitive vers le Japon depuis le 4

janvier. D’après notre confrère anglais, c’est le courtier Eugenio Columbo qui

a servi d’intermédiaire entre S. A. Aga Khan et la famille Yoshida. Une fois au

Japon, Sarafina sera présentée à Deep Impact (Sunday Silence), le champion en

piste, qui est un étalon en vogue là-bas. Sa première production compte déjà

les lauréats du Yasuda Kinen et des 1.000 Guinées Japonaises (Grs1).

UNE

FAMILLE ATTRACTIVE

Sarafina

a pour mère Sanariya (Darshaan), une placée de Listed en Irlande. Elle a

produit déjà six chevaux et S. A. l’Aga Khan n’en détient plus que deux. Une

2ans par Anabaa qui est à l’entraînement chez Alain de Royer Dupré et Sanaya

(Barathea), lauréate de Listed et deuxième du Montjeu Coolmore Prix Saint-Alary

(Gr1). Les autres ont été vendus soit à l’amiable, soit lors de ventes

publiques. Soeur de Sarafina, Sanjida (Polish Precedent) avait été acquise à

l’amiable par le haras de la Perelle. Aujourd’hui poulinière, son premier

produit, un mâle par Galileo, a été le top price des ventes d’août à Deauville.

Il a été acheté 1.700.000€ par Waratah Bloodstock.

EUGENIO

COLUMBO, UN AGENT ACTIF POUR LA FAMILLE YOSHIDA

Installé

en Floride, Eugenio Colombo n’a pas scellé sa première affaire pour la famille

Yoshida avec Sarafina. Le courtier a déjà oeuvré lors de l’achat de Tony Bin,

lauréat d’un "Arc", et également lors de l’acquisition de Falbrav et

de White Muzzle par la famille japonaise.

CARRIERE DE SARAFINA

Sarafina

était l’une des stars du turf français. Classique à 3ans, un mois après avoir

débuté, elle a aussi été, en 2011, la favorite du Qatar Prix de l’Arc de

Triomphe (Gr1). Elle ne put y prendre une part active alors qu’un an plus tôt,

dans cette épreuve, elle avait été malheureuse dans le tournant final, revenant

pour finir fort ensuite à la troisième place. Sarafina avait une pointe de

vitesse qui sortait de l’ordinaire et qui, souvent, faisait mouche.

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