
Autres informations / 08.02.2012
Bilan 2011 du marche des paris en ligne
Avec 2,3
millions de comptes joueurs actifs en 2011, le marché des jeux en ligne a
enregistré un total de près de 600 M€ de mises en paris sportifs, de plus d’un
milliard d’euros de mises en paris hippiques, de 7,6 milliards de mises de
poker en cash-game et de 1,2 milliard d’euros de droits d’entrée en tournois de
poker. BILAN D’ACTIVITE PAR SECTEUR : BAISSE DU SPORT, HAUSSE DES COURSES !
L’année
2011 n’aura pas permis au secteur des paris sportifs de connaître la croissance
escomptée. Bien que le quatrième trimestre soit le meilleur de l’année 2011
pour les paris sportifs, le secteur enregistre un net recul de son activité sur
tous les fronts : une baisse de 23 % des mises, de 10 % de son produit brut des
jeux et de 17 % du nombre de comptes joueurs actifs par rapport au quatrième trimestre
2010. Phénomène particulièrement probant, le football et le tennis, les deux
sports préférés des parieurs sportifs, ont vu le montant de leurs mises
diminuer respectivement de 18 % et 36 % par rapport au quatrième trimestre
2010. Parmi les facteurs explicatifs, on
note l’abaissement du taux de retour aux joueurs – passé de 84 % au quatrième
trimestre 2010 à 82 % au même trimestre de 2011 – et la division de moitié des
dépenses marketing des opérateurs. Cette baisse des volumes de paris sportifs est
un sujet de préoccupation pour le régulateur, si les joueurs qui quittent le
marché légal venaient à retrouver le chemin des sites illégaux. Les courses
hippiques auront su attirer une population toujours croissante de turfistes en
ligne en 2011 (502.000 comptes joueurs actifs en 2011, contre 365.000 en 2010),
et notamment les plus de 55 ans (hausse de 13 % de parieurs entre 55 et 64 ans
entre les quatrième trimestres 2010 et 2011). Avec 268 millions d’euros de
mises cumulées au quatrième trimestre 2011 (soit une hausse de 12 % des mises
par rapport au quatrième trimestre 2010), l’activité des paris hippiques
affiche une augmentation de 29 % du produit brut des jeux des opérateurs entre
les quatrième trimestres 2010 et 2011, au détriment cependant du taux de retour
aux joueurs, qui passe de 79 % au quatrième trimestre 2010 à 75 % au quatrième
trimestre 2011. L’enjeu du secteur pour 2012 sera ainsi d’instaurer les
conditions d’une concurrence durable et viable entre les opérateurs de paris
hippiques. Globalement, avec 314 millions d’euros de produit brut des jeux
cumulé en 2011, les deux marchés du poker (en cashgame et en tournois) ont
démontré l’urgence qu’il y avait à réguler un secteur qui préexistait avant
l’ouverture du marché légal en mai 2010. Au total, 1,2 millions de comptes
joueurs de poker en ligne ont été actifs en 2011. Néanmoins, les deux activités
ont évolué de façon très différente, révélant surtout le fort engouement des
Français pour les tournois de poker. Ainsi, au quatrième trimestre 2011, le
cash-game est en léger recul par rapport au dernier trimestre 2010 (baisse de 3
% des mises et retrait de 10 % des comptes joueurs actifs), tandis que
l’activité de tournois continue son ascension, avec une augmentation de 24 %
des droits d’entrée et une hausse de 16 % des comptes joueurs actifs par
rapport au quatrième trimestre 2010.
TYPOLOGIE
DES JOUEURS
Tous
secteurs confondus, le joueur en ligne est avant tout un homme (à 88 %), plutôt
jeune (57 % des joueurs ont moins de 35 ans) et vit en région parisienne, dans
le quart sud-est de la France, en région Nord-Pas de Calais ou en Corse. Il
dépense en moyenne 250 € par an sur les sites de jeux en ligne agréés,
approvisionnant son compte moins d'une fois par semaine par carte bancaire (à
89 %). Dans le détail pourtant, chaque secteur a son profil-type de joueur. Les
parieurs sportifs sont de loin les plus jeunes
(38 % ont entre 18 et 24 ans) et les plus masculins (à 92 %), les
parieurs hippiques quant à eux sont à la fois plus âgés (76 % ont plus de 35 ans)
et plus « féminins » (20 % de comptes joueurs détenus par des femmes). La
majorité des joueurs en ligne sont des joueurs de poker (à 52 %) et près de la
moitié d’entre eux (46 %) mise moins de 30 € par mois en cash-game et moins de
10 € par mois en tournois, plus ou moins comme le parieur sportif – 43 %
d’entre eux misant moins de 10 € par mois. Le parieur hippique quant à lui joue
plus régulièrement et engage des montants plus importants : 36 % misent ainsi
plus de 100 € par mois.
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