
Autres informations / 14.02.2012
Vente mixte arqana : les acheteurs ont pu trouver leur bonheur chez arqana
Une
grande diversité d’acheteurs et plus de 78 % de vendus. Malgré la météo
maussade, l’ambiance était radieuse à Arqana. Jamais la vente de mixte de
février ne s’était aussi bien déroulée. Déplacée cette année à Deauville et
ramenée à une journée, elle a été animée et les lots se sont bien enchaînés.
D’entrée de jeu, avec la vente de la succession de Madame Sylvia Wildenstein,
les enchérisseurs ont pu trouver du haut de gamme et entrer dans une souche qui
était jusqu’alors rare sur le marché, celle de Néoménie. Pour les trois cents
lots suivants, chaque acheteur a pu trouver son compte, car la gamme de chevaux
mis en vente était très complète. Le résultat est là et Éric Hoyeau se
félicitait de la bonne tenue de cette session : « Il y a eu 78 % de chevaux
vendus ; c’est du jamais vu pour cette vente. Le volume de chevaux mis sur le
marché était important et cela a joué. Certains acheteurs étrangers étaient
sûrs d’être "servis" en venant à Deauville. On a pu constater qu’il y
avait un grand nombre d’acheteurs étrangers. Des pays du Maghreb,du Kazakhstan,
de Pologne, de République Tchèque, de Slovaquie, d’Espagne, du Qatar, d’Allemagne,
de Belgique et aussi d’Inde. Cela en plus des habituels acheteurs anglais et
irlandais. La vente de la succession de Madame Sylvia Wildenstein a aussi
apporté du relief au catalogue. Finalement, les onze lots réalisent un chiffre
d’affaires que nous avions placé dans la fourchette haute de notre
estimation. Même si beaucoup d’acheteurs
pour ces lots étaient anglosaxons, plusieurs de ces chevaux vont rester en
France. Cette famille va donc continuer de vivre, mais à différents endroits.
En conclusion, on peut dire que cette vente à parfaitement réussi sa mission. »
Elle a également lancé de la plus belle des manières l’année 2012 pour Arqana.
SUCCESSION
DE MADAME SYLVIA WILDENSTEIN : JEAN-PAUL GALLORINI, TEMOIN PRIVILEGIE DE
L’HERITAGE DE NEOMENIE
Temps
fort de ces ventes, la succession de Madame Sylvia Wildenstein a fait afficher
un chiffre d’affaires total de 413.500 €, supérieur aux estimations, pour les
onze lots vendus. Tous les chevaux vendus se rattachent à la même famille, avec
une aïeule commune, Néoménie (Rheffic). L’homme qui a eu en charge une grande
partie de cette famille, Jean-Paul Gallorini, était présent dans la salle. Il a
d’ailleurs "poussé" longtemps sur le lot S8, une fille de
Chichicastenango et Nickelle. Une fois les onze lots passés sur le ring,
l’entraîneur de Maisons-Laffitte nous a parlé de cette famille et de son
ressenti concernant cette vente : « En voyant cela, je me dis une chose :
"Il faut savoir donner une chance à chacun, aux hommes comme aux
chevaux". Si je n’avais pas forcé un peu auprès de Monsieur Wildenstein,
on n’aurait pas essayé Néoménie et elle ne serait pas devenue la matrone
qu’elle est aujourd’hui. Et on ne serait pas ici, à parler de cette vente
exceptionnelle. Tous ces chevaux avaient été estimés pour une valeur totale
d’environ 230.000 €. Finalement, on est à plus de 400.000 €. Les descendants de
Néoménie ont montré qu’ils étaient aussi bons en plat qu’en obstacle. Mais je
ne les courais pas de trop en plat, car cela ne plaisait pas à tout le monde
quand je gagnais de bonnes courses avec eux… » Née en 1978, Néoménie passe sous
la responsabilité de Jean-Paul Gallorini. Elle est accidentée lors de sa
dernière sortie, à Auteuil, et l’entraîneur, ainsi que Sylvia Wildenstein,
"font le forcing" pour la sauver. Une fois la jument tirée d'affaire,
Daniel Wildenstein en fait cadeau à sa femme et c’est là que la deuxième vie de
Néoménie commence. Elle donne naissance à Nil Bleu (Valiyar), lauréat du Prix
Berteux (Gr3) et, une semaine plus tard, du Derby du Languedoc (L), et aussi à
Nile Prince, gagnant du Prix du Président de la République (Listed à l’époque).
Néoménie est aussi la mère de Newness, gagnant de Listed à Auteuil et aïeule de
No Risk at All, Nickelle, N’Oublie Jamais, Nickname…Cette famille, qui a
aujourd’hui plus de trente ans, s’est retrouvée dispersée lundi, mais il est
évident que dans les prochaines années, on continuera de parler des succès des
descendants de Néoménie.
SUCCESSION
SYLVIA WILDENSTEIN
Les onze
premiers lots de la vente représentaient la succession de l’élevage de Sylvia
Wildenstein. Tous étaient issus de la lignée de la matrone Néoménie (Rheffic),
à l’origine de nombreux gagnants de Groupe, tant en plat qu’en obstacle. Cette
partie de la vente était sans doute la plus intéressante en terme d’élevage et
les acheteurs ne s’y sont pas trompés. Tous ne se sont pas très bien vendus,
mais, pour 413.000 € ils ont tous trouvé preneur. Le top-lot de cette
succession, Nickelle (Sagamix) est parti pour 85.000 €, c’est un courtier
français qui l’a obtenue, mais il n’a pas souhaité s’exprimer sur cet achat.
DEUX
LOTS POUR JAMES DELAHOOKE
Le
courtier anglais James Delahooke était sans doute l’un des plus intéressés par
l’offre de cette succession. Il est monté sur la plupart des lots et en a
obtenu deux, New Destiny (Highest Honor), une jument de 11ans, et Natsuke
(Chichicastenango), une pouliche inédite de 3ans. Il a acheté le tout pour
Dominic Burke, un propriétaire et éleveur anglais.
# S2
(F11) NEW DESTINY (HIGHEST HONOR & NEWNESS) 65.000 €
Vendeur :
succession de Mme Sylvia Wildenstein
Acheteur
: James Delahooke
Victorieuse
en plat et quatrième de Listed, New Destiny détient le précieux courant de sang
de sa génitrice, Newness (Simply Great). Elle est la soeur de No Risk at All
(My Risk), triple vainqueur de Listed en plat, Nickname (Lost World), triple
vainqueur de Gr1 en obstacle et bien d’autres chevaux inscrits en caractère
gras. « Je l’ai achetée pour mon client, Dominic Burke, nous a confié James
Delahooke. C’est un éleveur qui a une dizaine de poulinières dans son haras de
Whitley Stud et il a élevé Katchit (Kalanisi), qui a remporté le Triumph Hurdle
(Gr1). Il est spécialisé dans l’obstacle et était très intéressé par ce courant
de sang. Il n’y a qu’à regarder sa page de catalogue, c’est exceptionnel. La
jument va encore rester un peu en France, probablement pour aller à la saillie
de Martaline et seulement après, elle rentrera en Angleterre. »
# S8
(F3) NATSUKE (CHICHICASTENANGO & NICKELLE) 55.000 €
Vendeur
: succession de Mme Sylvia Wildenstein
Acheteur
: James Delahooke
Le
courtier anglais s’est ensuite bagarré sur ce lot avec Jean-Paul Gallorini qui
estimait que cette pouliche était « la meilleure marcheuse parmi les poulains
de cette vente. » James Delahooke l’a obtenue pour 55.000 €, il s’agit du
premier produit de Nickelle, qui a remporté son black type à Longchamp à
l’occasion du Prix de la Pépinière (L), avant de se classer troisième du Prix
Allez France (Gr3). L’acheteur nous a déclaré : « C’est une très jolie
pouliche, avec un pedigree identique à la jument. Elle est aussi pour Dominic
Burke qui aimerait qu’elle reste à l’entraînement en France. »
# S3
(F10) NEW SAGA (SAGAMIX & NEWNESS) 70.000 €
Vendeur
: succession de Mme Sylvia Wildenstein
Acheteur
: Meridian International Sarl
C’est
Ghislain Bozo qui a signé le bon de cette jument de 10ans. Il l’a achetée pour
Sydney Vidal, qui « ne pouvait pas passer à côté d’une opportunité comme
celle-ci. » Le propriétaire du sprinter Mariol nous a expliqué qu’il « voulait
absolument repartir de Deauville avec une jument porteuse de ce courant de
sang. C’est une famille magnifique. Nous voulions aussi acheter Nickelle, mais
elle est partie trop cher. La nôtre était une très bonne jument de course et
c’est une jeune poulinière. Nous avons pour idée de la croiser à Soldier of
Fortune ou Vision d’État, qui est un cheval que j’adore. »
# S1
(F16) N’AVOUE JAMAIS (MARIGNAN & NEWNESS) 48.000 €
Vendeur
: succession de Mme Sylvia Wildenstein
Acheteur
: Eclipse Bloodstock Ltd
N’Avoue
Jamais, la gagnante du Prix Alain du Breil (Gr1) édition 2000 était le premier
lot à passer sur le ring. La mère de la bonne Nickelle et de N’Oublie Jamais,
deux lauréates de Listed, a été acquise pour 48.000 € par Tim Richardson, pour
un de ses clients irlandais. Il nous a déclaré : « Mon client voulait
absolument saisir cette opportunité en rentrant dans une famille qu’il estime
beaucoup. Plutôt que d’acheter une des filles, il a préféré se porter sur la
souche en achetant N’Avoue Jamais, qui, il faut l’admettre, n’est plus toute
jeune. Elle va rester en France pour être saillie, mais aucun choix n’a encore
été fait à ce niveau.»
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