
Autres informations / 11.08.2012
Haras de saint pair
Jour de
Galop lance cette semaine son tour des haras. Au cours du meeting deauvillais,
nous rendrons visite à différents haras, avant les ventes Arqana de yearlings.
La série se poursuit aujourd’hui avec le haras de Saint Pair.
Depuis
qu’Andreas Putsch s’est porté acquéreur du haras de Saint Pair en 2007,
celui-ci s’est dédié aux ventes de yearlings d’octobre. "Saint Pair"
ne présente pas en août et pourtant sa jumenterie de haut rang le lui
permettrait. L’élevage se concentre sur les ventes d’octobre dont il est devenu
l’un des principaux consigner. Mais cette année, le propriétaire allemand a
décidé de faire l’impasse. En effet, aucun yearling du haras de Saint Pair ne
sera présenté sur le ring en 2012.
UN HARAS
INTEGRALEMENT REPENSE
En place
depuis 2003, Thierry de Chambord, le directeur du site, nous a présenté cet
élevage étendu sur 160 hectares. « Il s’agit de l’un des plus anciens haras
normands, après celui de Victot. Il date de 1890. Il est divisé en plusieurs
parties et les principaux aménagements ont été effectués avec l’arrivée de
Monsieur Putsch. » Thierry de Chambord et Andreas Putsch ont parcouru le monde
de l’élevage et ont reconstruit "Saint Pair" avec des idées qui les
ont séduits au détour de leurs visites. À titre d’exemple, un imposant marcheur
de dix places, avec moteur suspendu, dans l’annexe des yearlings. « Nous avions
vu cet outil en Irlande. Avec le moteur en l’air, on gagne de la place et nous
pouvons nous servir du rond. Mais ce qui est le plus pratique, ce sont les
trois entrées. Avec les yearlings, ça change tout. » Rond de longe, piste de
marche, de présentation, manège, marcheur, les yearlings disposent de tout
l’équipement possible pour se présenter en parfaite condition. Le haras de
Saint Pair fait partie des premiers élevages à avoir créé une annexe de
quarantaine. « C’est ici que les chevaux qui reviennent au haras passent leurs
premiers jours. Ensuite ils réintègrent la partie principale. »
ENTRE
COMMERCE ET EXPLOITATION
Tous les
ans, le haras de Saint Pair a présenté des yearlings aux ventes Arqana et fait
désormais partie des meilleurs consigners de la vacation d’octobre. Cette
année, Andreas Putsch a décidé de ne pas présenter de yearlings, préférant
conserver sa production. « Monsieur Putsch a pris cette décision il y a quelque
temps et elle a été confortée par la réussite des chevaux à l’entraînement. Il
préfère se recentrer sur ce qui a fait son succès à ses débuts, dans l’achat et
la revente de juments. Cette année, il a notamment acquis Bugie d’Amore (Rail
Link), qui a "performé" au niveau Gr1 à Royal Ascot. » Auparavant, le
haras de Saint Pair proposait tous ses mâles à la vente et conservait une
partie de la production femelle. Une vingtaine de juments évoluent au haras et
à terme, l’objectif est d’atteindre une trentaine de poulinières. « Nous sommes
dans une volonté d’agrandissement, tant sur le nombre de juments que sur
l’espace occupé. Monsieur Putsch achète régulièrement les terres qui jouxtent
le haras, ce qui permet de faire tourner les herbages. »
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