
Autres informations / 20.10.2012
Haras de la louviere
Pour les
ventes de yearlings d’octobre Arqana, Jour de Galop a repris son tour des
haras. Notre première étape passe par le haras de la Louvière.
Dans
l’Orne, au milieu d’une forêt de chênes et de sapins, se dresse le haras de la
Louvière, l’un des élevages de référence de l’élevage français, qui compte
aussi parmi les plus importants consignataires à Deauville. C’est ici que Lady
O’Reilly a bâti un élevage et, depuis près de dix-huit ans, Marc Violette en
assure le bon fonctionnement. « Il y a des chevaux à la Louvière depuis 1968,
précise le directeur du haras, en commençant par des trotteurs, la passion
originelle de la famille Goulandris. Lady O’Reilly a repris le flambeau en 1978
pour y développer un élevage de pur-sang. » Le haras de la Louvière est un
haras quasiment privé. Il y a d’ailleurs très peu de transit de chevaux
extérieurs au haras, une sorte de protectionnisme qui « simplifie beaucoup les
choses d’un point de vu sanitaire », explique Marc Violette. La vocation du
haras est à la fois commerciale et sportive ; « Pendant longtemps le haras ne
présentait que les yearlings mâles et peu de femelles. Plus récemment et selon
les années, un certain nombre de pouliches étaient vendues. Notamment, Latice,
Célimène, Believe Me, Brazileira. Cette année, avec un grand nombre de femelles
et peu de mâles, tous les yearlings sont inscrits à la vente. Le haras de la
Louvière, c’est deux cents hectares de pâtures d’un seul tenant, une centaine
de boxes sur quatre cours différentes et des parcelles de terrain comprises
entre un demi et neuf hectares. Environ soixante poulinières stationnent au
haras, pour une cinquantaine de poulinages chaque année. De nombreux champions
sont nés au haras de La Louvière, à l’image du gagnant d’"Arc"
Helissio ou des classiques Latice, lawman, Silver Frost et Bluemamba. Cette
année, La Louvière propose quatorze lots dont l’un des trois produits de la
vente par Galileo, le lot 3, une fille de la gagnante de Listed Hideaway,
proche parente de High Rock (Rock of Gibraltar) et de Silver Frost (Verglas). «
Cette pouliche aurait pu passer à la vacation d’août, mais elle n’était pas
prête pour cette vente, elle est assez tardive. » Les élèves de La Louvière ont
tous en commun des origines exceptionnelles et suivent tous la même routine
pour se préparer aux ventes. « Nous les marchons en main dans un pré légèrement
accentué et en forêt, ce qui a tendance à agir sur leur moral. Ils sont longés
et se présentent dans la grande cour. La préparation est très naturelle, avec
pour seul objectif de faire des chevaux de course. » Le choix des croisements
est judicieusement étudié et ce ne sont pas toujours les étalons les plus
commerciaux qui sont présentés aux juments du haras. « Parmi notre lot de
yearlings, il y a un poulain qui aurait pu être sélectionné sur son physique
pour les ventes d’août. Il s’agit d’un fils de Dr Fong, qui est un très beau
produit. »
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