
Autres informations / 12.01.2013
Son altesse aga khan a l’honneur dans vanity fair
Dans son
édition de février, le magazine américain Vanity Fair a consacré un dossier de
dix-neuf
pages à
Son Altesse Aga Khan. Un article richement illustré, avec cinq pages de
photographies, dont certaines ont été prises au Domaine de Chantilly, que ce soit
dans le château ou même sur les pistes d’entraînement. L’article propose un
tour d’horizon de la vie du Prince Karim, de sa jeunesse à Harvard, comment il
a hérité du titre d’Aga Khan, loin d’être uniquement honorifique et spirituel,
et impliquant des responsabilités matérielles importantes. Vanity Fair résume
l’histoire de cette puissante famille, depuis Son Altesse le Sultan Mohammed
Chah (Aga Khan III), en passant par le Prince Aly Khan, jusqu’au règne de
l’actuel Aga Khan, le quatrième du nom. L’entretien a eu lieu dans le bureau de
l’Aga Khan, à Chantilly. Un entretien abordant les domaines dans lesquels il
est intervenu, notamment grâce à l’Aga Khan Development Network. Mais la «
marque » Aga Khan n’est pas liée uniquement à un formidable travail caritatif
dans le monde entier, et Vanity Fair aborde aussi la passion pour les courses
et pour l’élevage de pur-sang du Prince. Son Altesse Karim Aga Khan a repris
l’élevage familial à la mort de son père, le Prince Aly Khan, tragiquement
disparu dans un accident de voiture en 1960. Ses enfants héritent d’un
formidable élevage de chevaux de course. Un héritage dont il ne savait pas
réellement quoi faire, avoue le Prince au journaliste de Vanity Fair. « Nous
nous sommes retrouvés projetés dans une tradition familiale dont nous ignorions
tout. Je ne m’étais jamais intéressé aux chevaux. Harvard est une grande
institution, mais ne nous apprend rien sur l’élevage des pur-sang. (…) Ce fut
une décision difficile à prendre. Reprendre une activité qui existe depuis trois
générations, et ayant connu un tel succès : et si la quatrième génération
gâchait tout ? C’était un risque. », explique-t-il avec humour. La suite de
l’histoire est connue : le Prince Karim reprend le flambeau, et perpétue la
tradition de qualité et d’excellence instaurée par ses prédécesseurs. « J’ai
fini par aimer cela. C’est tellement excitant, c’est un défi constant. Dès que
vous êtes assis et commencez à monter des plans pour l’élevage, vous jouez à un
jeu d’échec avec la nature. » Plus encore que son amour pour les pur-sang et
l’élevage, Vanity Fair accorde une importance toute particulière au travail
effectué pour la rénovation du Domaine de Chantilly. Passé l’inévitable rappel
historique, de la construction du château, son histoire avec les Condé, jusqu’à
sa légation à l’Institut de France. Un domaine totalement menacé dans les
années 1990, le World Monuments Fund le classant dans sa liste des monuments
les plus en danger, tandis que l’hippodrome, totalement délabré, était menacé
de fermeture en 1994. Homme de rénovation, homme de cheval, S. A. Aga Khan fut
avant tout approché par France Galop pour sauver l’hippodrome. L’article finit
par revenir sur comment le Prince, voulant penser à grande échelle et
considérer le schéma dans son entier, a accepté, mais en s’occupant de
l’ensemble du Domaine de Chantilly. Un des trésors du patrimoine français, si
ce n’est mondial, menacé de disparition. Un travail colossal, mais S. A. Aga
Khan n’en est pas à une première action de sauvegarde, lui qui s’est occupé de
la restauration de la Mosquée de Djingereyber, au Mali. Il finance à lui seul
un peu plus de la moitié du projet de rénovation de Chantilly, prend contact
avec les nombreux détenteurs de parts du Domaine pour trouver un acteur. La
Fondation pour la Sauvegarde et le Développement du Domaine de Chantilly verra
finalement le jour, en 2005, après deux années de négociation, notamment avec
l’Institut de France. Si ceux qui fréquentent le Domaine et l’hippodrome ont
déjà constaté de véritables changements, il y a encore de nombreuses années de
travail en vue. « Quand la Fondation aura fini son travail, tout retournera à
l’Institut, et j’espère que le Domaine sera un patrimoine culturel repensé et
restructuré, et une unité économique qui subviendra elle-même à ses besoins. »
Vanity Fair laisse donc la part belle au Domaine de Chantilly, méconnu à
l’étranger, certainement plus familiarisé avec Versailles.
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