
Autres informations / 09.10.2013
Facebook et twitter dopent les jeux d’argent
La moitié de la journée a été consacrée aux médias sociaux, et à leur utilisation pour les courses et les paris hippiques. Deux représentants de Facebook et Twitter sont venus exposer les possibilités infinies qu’offraient leurs réseaux sociaux. Julien Cordoniou, représentant Facebook, a rappelé que Facebook était la plateforme de jeux la plus utilisée, avec 260 millions de joueurs par mois. 15% des revenus de l’entreprise viennent du jeu, ce qui a incité au renforcement de l’équipe dédiée aux jeux. Depuis quelques mois, et en Grande-Bretagne uniquement, Facebook a même développé avec Bonza et Paddy Power notamment, de vrais jeux d’argent. Le caractère social du pari en fait un produit idéal pour Facebook. D’autre part, Julien Cordiniou a insisté sur la présence de Facebook sur les smartphones, puisque c’est l’application mobile la plus consultée aujourd’hui. Il a expliqué que les opérateurs de paris, ou toutes les entreprises liées aux courses, avaient deux moyens de fonctionner avec Facebook. La plus connue est la création d’une page Facebook. L’autre est la publicité via Facebook, notamment grâce à une nouvelle application Mobile App Install, qui permet d’insérer des encarts publicitaires en ciblant le public, mais aussi fidéliser dans un second temps cette cible, en lui envoyant des messages de rappel.
Concernant Twitter, qui se développe largement dans le monde des courses, Benjamin Ampen a mis en avant le caractère d’immédiateté des informations qui y sont délivrées, ce qui correspond parfaitement avec les caractéristiques des courses et des paris. Pour les entreprises, c’est aussi un parfait moyen de communication, en s’adressant au bon moment à la bonne personne. Twitter a alors un rôle d’amplificateur, et on estime même qu’un internaute exposé à un tweet en relation avec le pari a 105% de chances en plus de passer à l’acte qu’un internaute lambda. Twitter permet aussi d’échanger avec ses clients, de les écouter dans un premier temps puis de passer à l’acte. Enfin, il permet de les identifier de la meilleure des façons, de tout connaître sur leurs habitudes, préférences, et ce qu’ils pensent de la marque, ce qui permet d’orienter la communication de l’entreprise. Enfin, Benjamin Ampen a insisté sur l’importance du second écran, Twitter venant alors en complément de la TV.
LES JEUX SOCIAUX, UNE FORMIDABLE OPPORTUNITE
Drew Sheinman, vice-Président en charge du marketing, de la Breeders’Cup, a présenté les “Fantasy Games” développés par la marque ces derniers temps. Le premier, Fantasy Capping, a été inspiré par le jeu Fantasy Football. Destiné à des néophytes, ce jeu gratuit permet de se mesurer, sur une seule course par semaine, à ses amis en les y invitant via Facebook ou à Twitter, ou à d’autres membres déjà inscrits au jeu.
Le parti pris est de proposer des jeux simples (gagnant ou placé), sur des courses sélectionnées, avec un classement des meilleurs joueurs, la possibilité de voir la course en différé, des envois
de mails pour tenir le joueur au courant de sa situation… Drew Sheinman estime que 20
% des joueurs de Fantasy Capping sont ensuite passés au pari réel, et
que 7% des joueurs proviennent de France. Des gains basés sur les vrais rapports sur le champ de courses sont offerts aux meilleurs joueurs.
La Breeders’ Cup a développé un autre jeu social, Blazing Silks. Le but est d’élever son pur-sang, de l’entraîner, et de courir, face aux chevaux de vos amis en ligne. Il permet de vivre en 3D les courses virtuelles. Ce jeu est accessible sur Facebook. Fort de ce succès, la Breeders’ Cup va développer un nouveau jeu, Million Dollar Finish, avec une somme de 1.1.1 $ à gagner. Pour Drew Sheinman, l’intérêt de telles innovations est d’amener les fans des courses aux paris. Loin d’être un danger pour le pari, les jeux sociaux sont au contraire, selon lui, une belle opportunité à exploiter.
Suite dans notre édition de demain…
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